04/06/2013
A bord
La disparition est une solution d'avenir
pour les forets pâles du jouir dans le sommeil tore
Plutôt la salle sans fin du comblement
l'a peu prés fou transport des lettres comble de l'appel
sans bord et sans matière au revers du trou
habitantes des joues ou repasse le transport
entre déployé de souffrance
et va turbulent au front
rêvant de plage mendiante de vent
et d'anciennes laves des limbes
slaves moelles de oubli des matiéres
et la mort d'orifice natal
la magnétique visée
que la salve sensuelle
berce dolement de la tension des jouissances sexuées
alternatif quasar
d'une étoile cinétique
repliée en conscience incolore et sans transparence
en cantique indolore aux fenêtres des lettres débridant les cinq sens
d'un fantasme de fer qui taille la mer en double
pour le navire des langues
ou l'un flambe sans reflet
malgré le brasier sensuel
a égalité d'étincelles dans la farce réciproque des forces insensées
au rendez vous du lapin qui croit
de l'aller retour au terrier
caresser la felicité et la joie incommensurable
mais ne consument pas
l'impuissance fulgurante
du trou sans comble
l'envolloppe du grand cadavre ressuscité
a la béance de la pièce qu'il se met a jouer?
A bord.
11:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
03/06/2013
D'être l'a venir
Des bouches hôte les mots qui t'attendent
leurs mains vides prêtent au recevoir
a revenir la marche d'un rêve sur nous défile
nous retenir d'images du revoir coud le fermoir.
L'enfance du point de croix aux veines chandelles
lézarde de chair fuyante de suie
par ou frappe les galaxies aux portes du jardin.
Le degrés absolu de l'échelle relative
renverse le coeur entre les mots du pelage
chaste l'épreuve des pierres a l'huis branlant des fenêtres son unique vertige
et inverse du port l'intérêt transe finie.
Ne soulève pas mais tire le rideau métaphysique
couve du mystère ta métamorphose
et passe molécule d'ardeur inconcevable a travers ta mue
de la mort apathique dans l'orbe syntaxique du menteur
au cardiaque véridique
le fils du testament des terres fossoyeuses,
ourlant l'oeuvre inutile et blanchie de fausses îles
fossiles des os cillements au loin fort de l'immuable.
Laisse l'épave engloutir a jamais le bras de la balance
et conserver du vide le jugement de l'amour
des savoirs renversés iriseront ton âme
du fonds contradictoire les lueurs nouvelles
l'âme dépossédée reflètera son avoir.
Émiette le chaos des questions retournées aux caves du don
l'animal transparent fond de luire sur sa proie
comme un sujet d'absence a venir
ce que l'effroi contient de joie sublime
t'habite avec le mot transperçant hors le monde,
un chat lyrique jouant des ombres clouées au bois
lorsqu'au relâchement des heures le ressort
d'accouchement du cri dialectique des vignes
aboie a la constellation des Cygnes
10:34 | Lien permanent | Commentaires (0)
Hanté
J'interrogeais la fleur
pour savoir si par hasard elle n'était pas cause du soleil.
Pour toute réponse elle se ferma et la lumière disparue.
J'interrogeais le chat qui dort sur mes genoux
pour savoir si par hasard il n'était pas cause de mon sommeil
et l'aube ronronna et parut a travers rêves du chat.
J'interrogeais la buse du jour d'orage,
a la couleuvre aux serres,
avant qu'ils ne s'envolent par les chênes et les blés
pour savoir si par hasard, la cause de sa faim
n'était pas l'effet de ses serres avides des hautes herbes malaxées.
Et d'un oeil vif, dépiautant la faune nuit de ses plumes, elle décapita le serpent d'un coup tranchant de bec sec.
J'interrogeais l'homme enfin
a la science exacte
et je compris la cause du rire.
00:44 | Lien permanent | Commentaires (0)