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29/05/2013

Remarque sur la religion

 



Je ne parle ici que de ce que je connais, le christianisme. Le combattre ou en faire l'apologie sont deux choses denués de sens, parce qu'il est le poème absolu; mais on peut toujours, peut être avec profit rectifier certains jugements erronés a son sujet; la chose la plus stupide qu'on puisse dire a son sujet c'est qu'il est inhumain et barbare, ferment de totalitarisme etc....de Freud a Onfray, en passant par Niestzche, feuerbach marx...on ne compte plus les contempteurs de la religion....ils ont cependant tous quelque chose en commun: il ne parlent jamais du religieux et ils en ignorent la substance, mais parlent seulement de l'exterieure d'un phénomène qui n'a de sens que repris intérieurement ce qui certes peut produire des sdérive, mais doit on supprimer les voitures parce qu'il ya des morts sur route, ou bien le sens commun, parce que chacun ne sait pas en user avec méthode et discernement?



"Où la misère et la souffrance progressent, la religion renifle avec avidité. N'est-ce pas là que s'applique le mieux son vieux remède : donner du prix à la mort et à la douleur en dépréciant la vie au nom de l'esprit qui la désincarne ?"



l'argument spécieux de la religion charognarde ne tient que si on a la barbarie de déconsidérer ce qui fait la valeur absolue d'un homme: l'infinité de son désir, et qu'en outre de cette amputation essentielle on a la barbarie de s'aveugler sur la disproportion du désir absolu et du monde relatif ou il lui est donné de se révéler; cette pseudo défense de l'humanisme classique est en réalité tout le contraire, les bases d'un nihilisme aveugle a la souffrance essentielle des hommes. En outre il faut ajouter que le christianisme ne crée pas la souffrance, ni n'y plonge les hommes, mais les suppose conscient que la souffrance est leur situation existentielle fondamentale et indépassable a moins de supprimer le désir, de refouler l'esprit et de s'installer dans l'insensibilité spirituelle du bonheur social sédentarisé.



"On ne le répètera jamais assez : le monstrueux accouplement de la contemption de soi et de l'objurgation "Aimez-vous le uns les autres" a écrit l'histoire de l'ère chrétienne avec la plume du mensonge trempée dans le sang."
(Raoul Vaneigem / né en 1934 / De l'inhumanité de la religion / 2000)



voilà exactement le genre d'argument qui montre que l'on a absolument rien compris au religieux et que la critique touche a tout autre chose qu'a son essence authentique; la haine de soi additionnée au commandement est le lien interne d'une seconde éthique ou la foi qui est cette synthèse, cette accouplement dit le philosophe qui ne voit même pas la nécessité dialectique qui relie les deux, est effectivement haine de soi fuyant le contentement des mesures relatives dans l'habillage nécessairement historique et finie de la passion infinie de l'amour: Aimer et prier pour son ennemi est loin de faire de la religion une barbarie, tout au contraire c'est l'accomplissement de l'humanisme dans le développement de la contradiction interne qui structure la subjectivité consciente. L'amour sans réciprocité immédiate est de part et d'autre le lien indirect des amants qu'une différence sépare et que le secret respecte. Commettre une telle erreur de jugement c'est simplement avouer qu'on a rien compris a la réalité de l'esprit, a son identité avec l'amour dans le paradoxe de l'infini repris dans la forme de la finitude; mais par contre on se dit philosophe etc...



"Avatar de la sagesse hébraïque et de la Sophia grecque, la Marie des chrétiens, qui exalte à la fois la virginité et la maternité, a pendant des siècles condamné la femme à ne pas jouir ou à jouir dans la honte et la culpabilité. Elle a exercé sur des milliers de générations, sa fonction d'exciseuse mentale."
(Raoul Vaneigem / né en 1934 / De l'inhumanité de la religion / 2000)



Autre pseudo critique, autre erreur de jugement: la jouissance sexuelle tellement essentielle aux no verbe, tombe dans le domaine de l'indifférence dés qu'il est question d'une vie en vertu de l'esprit, ou d'un devenir esprit du moi. Ce qui ne signifit pas que le chretien est un contempteur de la jouissance et des plaisirs, quoiqu'il n'en fasse pas une fin en soi, puisque au contraire il a pour fin en soi, son devenir lui-meme habité du verbe de la joie; mais etant donné qu'il ne fait pas un seul pas dans l'existence qui ne soit un saut dans le gouffre, un pas en vertu de l'absurde, son plaisirs il le trouve, mieux qu'aucun epicurien, en tout en vertu du contraste ou il a sa vie. C'est pour cette raison qu'il doit s'en mefier, parce qu'il est toujours au bord de la volupté, pres a s'oublier dans le plaisir jusqu'a perdre l'esprit. Aussi, pour ne pas pécher, en élévant le plaisir a l'absolu il en jouit toujours comme d'un divertissement d'autant plus necessaire que le serieux de la vie tient a la tension d'une joie bornée excatement de souffrance qui est la voix du desir qui mene a l'eternité tandis que le plaisir en soi disperse l'esprit dans le partage de l'inconscience et la fureur des tenebres.



"La religion s'est toujours entendue à gérer les intérêts matériels en les réprouvant au nom de la spiritualité. Quels profits n'a-t-elle pas tirés des marchés de la pauvreté et de la charité, de la mort et de l'au-delà, du péché et de son rachat ?"
(Raoul Vaneigem / né en 1934 / De l'inhumanité de la religion / 2000)



Enfin une prise de position cohérente; je suis entièrement d'accord, mais la religion est une affaire strictement personnelle, rapport personnel a dieu qu'on croit ou ne croit pas selon que la profondeur et la gravité de notre vie est tombée ou pas dans les noeuds dialectique du savoir désespérant que seul un dieu absurdement bon peut dénouer. Et il ne faut ni confondre l'edification de l'homme intérieur comme disait Bossuet, avec la sédentarisation d'une religion culturelle insipide, ni confondre l'homme intéreiur, le moi, avec sa manifestation sociale partielle inadequate, même au risque de passer pour un apologiste du vide comme le pensent les Marxiste qui sont insensible a l'incommensurabilité de l'intériorité et de l'exteriorité qui définit l'axe du désir.



"Toute religion est fondamentaliste dès l'instant qu'elle a le pouvoir."
(Raoul Vaneigem / né en 1934 / De l'inhumanité de la religion / 2000)


certainement, mais l'essence du religieux est a politique c'est a dire que plus la société est laïque plus cela profite au religieux.



"On ne dira jamais assez de quel crime contre l'enfant la religion se rend coupable quand elle prône la procréation au lieu de la jouissance amoureuse où les amants se prennent au désir de créer la vie. Quand elle enjoint de multiplier les petits êtres excédentaires à des familles incapables d'en garantir le bonheur. Quand elle assène à de jeunes consciences en éveil cette perfection évangélique qui est, disait Diderot, "l'art d'étouffer la nature"."
(Raoul Vaneigem / né en 1934 / De l'inhumanité de la religion / 2000)



Le catholicisme n'est pas la christianité, et n'a pas le monopole de la foi ni de son intelligence; la forme éthique du chrétien n'est pas la vie couple cinq gamins, mais le célibat qui embrasse tous les hommes absolument sans aucune exception c'est a dire brûle dans l'amour de soi le ressentiment de la vengeance née du sentiment de la connaissance du bien et du mal qui est le péché; et après on dit que la religion est un ressentiment contre la vie...foutaise pure absurdité encore une fois, qui secrètement se nourrit du même paradoxe que la religion mais le dénie par ce qu'il lui est en scandale....et je passe sur l'idée de "créer la vie" qui bien autrement et de maniere beaucoup plus conscequente que la religion,( ou il s'agit tres exactement au contraire de se laisser créer par dieu au cours d'une vie) a produit ses monceaux de cadavres sous le verni d'un humanisme essentiellement reactif au religieux: le nouvel homme moaiste ou aryen....voila ce que cachent les mots creux de ce pseudo-philosophe.

Shake us

Photo de Pierre Masseau

 Photo de Pierre Masseau.

 

Entre dans l'inertie de la lumière, l'obscur chemin qui la remonte contrit la réflexion, comme la lame du rabot coupe d'images blessées les ombres copeaux de l'invisible; le ciel en vue s'effeuille d'un manteau chu de l'informe,; un doigt palpe le cube noir du silence a travers le dais flamboyant de l'iris, et trouve le lit vide; pas plus que ce qu'il montre de matière absente lorsqu'elle s'est irradiée d'énergie votive dans le crève coeur de la lumière naturelle de l'ailleurs; ecce lux, entre deux indéfinis, l'invisible lévitation du coeur jusqu'à l'épuisement du suspend dans l'arrêt de mort; ce vieux bâtiment de hoquets composé a contre coeur, de ruines bien visibles, sur la cornet de verre du loquet et la montagne de cendre des transparences, ou l'autel de l'agape invisible sustente d'un poème plus dense que le néant, cette chair visible de l'oeil aux heurts de visite offert a la contemplation des reflux de la lumière sur le sable des souffles au coeur; l'énergie ralentie la décomposition obscure de l'idéale extase, mais l'ombre a priori se forge pour être jeter aux flammes de l'explication ultime; et l'homme en marche est la ruine sente de sa réflexion vers l'opale; l'échec visible des corps fuyants leur composition de déchets de la ténèbre, s'accumule a la fin en occlusion intestinale de la conclusion des clartés; mais aux confins du contraste, tout, a nouveau remue l'ordre amassé du poids des travers, jusqu'à soulager la peine d'avancer et l'inertie de la lumière en plein paradoxe, d'une saignée de combustion plus claire pour les cokes les plus noires. C'est ma nuit et non ma lumière que je traverse comme l'énergie accumulée ralentie le développement du chemin hypostasié de mon désir floué par sa matière. Englué. L'aveugle ténèbre pare la désintégration de l'esprit en lambeaux du minuit lavés d'éclaircissement ; la lumière plaide pour l'énigme; l'énergie frelate les avatars du désir dans des paniers d'étoupe froide et sombre au trou d'ombre impénétrable donné de fait sans explication; le nadir de la raison est le grain du verre ; l'incompréhensible sol de la lumière du miracle; tapissé d'inquiétantes ombres mutantes au grès de l'interprétation de nos peurs; le frisson dans les orties du désir par une nuit de l'ailleurs; la focale réduit au grand angle de l'intime repousse l'écart des murs par ou passent les images des chats morts et vivants sur la tête d'angoisse des porteurs; ou le néant de la lumière irisée, se confond a l'ombre chinoise de notre propre coeur; ici germe l'ailleurs dans la silhouettes de la transparence; l'arrêt bien avant que naissent les couleurs; l'image première, pierre vierge ingravée d'image, simple tracé dans le défilé de l'inter-esse, entre Morija et l'âne chargé du sacrifice au pas plus lourds a chaque pas; vierge parution contrastée du miroir aux irréductibles reflets bien avant que l'âme ne se laisse prendre au sensation des couleurs, quand l'instant était encore nu de monde et de mixture fécondées des avortons monstrueux et mort né de la coupe d'or; bien avant ou bien après que les remugles colorés du désir avorté n'est fuit leur infini dans les grumeaux sacrilèges du connaître en réponds; sans nuance est la pleine porosité trouée d'impalpable visée de sens, au plus près de l'invisible déchirement des obscures explications du secret; le chemin n'apparaît que dans le contraste, quand la poudre a redire s'est levé de nos semelles de vent, et que poussé d'énigme pierre après pierre la sente se révèle ardue comme la pente de l'incompréhensible vers la dernière et tendre déliaison de l'absurde; la clarté encercle le lieu même ou au même instant elle paraît une étoile infiniment éloignée et inaccessible... L'orgueilleux croit pouvoir le comprendre; le sage comprend que c'est incompréhensible, que la lumière n'est qu'obscurité si on cherche a la comprendre, et que comme l'amour que tua, selon le poème, la connaissance de la réciprocité, elle n'est voie que pour les êtres qui y sont ses sédiments d'obscurité; sage comme une image, comme une photographie de Pierre Masseau une plongée dans le pur contraste qui cerne au plus prés l'incompréhensible beauté du Tao; la lumière est le vertige de l'ailleurs, ce n'est pas une force productive mais un troublant contraste d'amour qui illumine tout en rapportant un corps a son creux manquant , corps inscrit dans son ombre intérieure projetée a l'extérieure par la loi même des éléments; tombe ouverte de parole manquante d'explication; l'ombre hypostasie le ressouvenir dans un corps de monde ou distinct de sa tourbe pour un instant, le corps fait la vérité pour disparaître dans la lumière qu'il aura contemplé de son besoin; le couple originel du poème d'amour dénoua les entraves du péché par l'histoire de l'absurde, qui commence toujours ainsi : comprend que tu ne peux pas comprendre et tu avanceras dans l'ordre de l'humain en remontant la pente d'ombre savonneuse des pantomimes du savoir.

27/05/2013

Joie

Les trois plis du rideau venaient de sonner le théâtre d'ombres et sous l'illusion de la marche et du travail bénéfique, le verrous désintégré de l'ennui avait sauté dans la poitrine du vent; la place Esquirol chute dans le néant a la vitesse vertigineuse de l'évaporation des lettres; tout s'immobilise, s'envole dans le suspend, quand les mots perdent leur sens. Le mur d'image se délite, une blancheur le transperce, les menottes aux poignets ouvrent leur clé de sol au ciel de chevilles d'enfant; et le monde flambe en silence, mon encéphale décongestionné; ces images dégueuleraient leur chaînes de conséquences arides si on les laissait dire; mais heureusement, les mots désertent les bras et les jambes des gens, tout tombe, tournoie, s'envole dans le vent d'autan, d'un trottoir a l'autre, entre les voitures, les bus les passants pris dans l'étau des reflets, en chute libre sur les boulevards; une porte claque et soudain la place s'arrête, disparaît lorsque la différence absolue passe par la fente protéiforme de l'indifférence diffractée; l'endroit de la cible manque quel est la visée?  Je dois pouvoir toujours le dire meme si la veille j'avais joué mon imagination aux dés et j'avais tout perdu, tout retrouvé chamboulé; même si je ne travaillais plus avec les autres complexes du désir fuyant l'observateur observé dans la tuyauterie des langues étrangères, ces usines a gaz de l'industrie chimique devenu indispensable aux épidermes insensibilisé défibrant la chair d'un dire maternel; la camisole chimique des corps industrieux ne laissait que peu de place au sentiment de la métamorphose; la glaise en incessante transformation, ne comportait de charge explosive qu'une part réduite au seuil de fragmentation des lèvres pincées. Place Esquirol, j'entends penser: « alors c'était bien? » marche a coté d'une blonde »mouais »; l'interrogation au bras de la satiété. La vie sans perspective de langue, la vie hors verbe embrassant, est une amputation psychique qui rend para no et hystérique; a une terrasse j'ouvre un journal sans verbe, qui répète inlassablement les uppercuts creux de la substance sexuelle et de son cercle vertueux; sur les bancs aux terrasses des cafés d'autres illisibles scrutent des chiméres glacées ou la perspective du verbe avorte d'autres fausses-couches infiniment. Quelque chose qui dure plus que le temps descend sur la ville et la voile d'un silence ou plus rien n'est vrai; a lire l'horodateur il  est temps de tomber en pièce d'un autre mécanisme; mais je n'ai pas pris mes cachets sous la langue et la sobre diffraction des boulevards d'incertitude, crachent mon cerveau en vapeur de chair turbine par la fente du ciel d'échappement; au frontispice des perspectives d'ennui, a chaque instant frappe du sexe l'intérieure des possibilités, et au gond manquant répond l'immensité du mutisme; une langue s'organise en silence, autour d'un ultime signifiant qui retourne la faillite des maux masqués en mots, les mots qui parlent d'une seule voix a la page d'une joie indescriptible; le fer des sens unique traverse le porte voix, me déchirent la poitrine, et les lettres d'imprimerie refondent l'urètre manuscrite du bain d'onde abrupte ou a chaque instant grimpe et dévale la langue des monts. Le bonheur insensé, la joie insituable, plus vaste qu'aucune langue, blanche comme un évanouissement des lueurs trop datées, dans la fleur impalpable de la lumière de parution vierge déliée. Parution sans reste du très vierge intérieur sac a mains jaune d'une jeune femme en courte jupe et talon haut; mais j'ignore qu'il s'agit d'une pub, autant que j'ignore ce que fait cette jeune femme ; tout le vacarme de la ville s'était renfermé dans le sac a main jaune de la jeune femme au talon aiguille; maintenant tout est figé dans le suspend, mais n'en continu pas moins de changer; la jeune femme disparaît a l'angle de la place au moment ou un bus surgit dans un vacarme effroyable; une ombre passe sur le soleil et plusieurs voitures blanche et noires composent l'échec et mat au feu rouge; rien de tout cela ne signifie en soi quelque chose; tout n'est qu'apparence, creuses écart suspensif, trouble substance dans la force centrifuge avec laquelle les réponds du choeur ne signifient  rien qu'une seule chose, un seul lien. Une vieille dame souffle sur son thé fumant a une terrasse sans se séparer de son chien qu'elle porte sur ses genoux comme un enfant. Au moment ou le verbe tomba usé dans l'infusion, Il éclata comme un silence ou je n'étais que mon propre bourreau, un silence accusateur, ou rien ne pouvait reprendre sens , si je n'inversais la lecture du désir, en commençant par la faute; le signifiant absolu du monde se signifiait lui même dans l'apathie du vertige symphonique ou tout se complète dans une phrase insonore que je ne parvenais ni a lire ni a entendre; le monde marche non pas en vertu d'une logique rationnelle mais en vertu d'un signifiant absolu plombé comme un sceau, autour duquel se dédouble et s'organise la phrase d'un être secret; on m'a dit qu'hier les bombardiers avait largué des bouchons dans les oreilles de toute une ville, et que le corps éducatif avait éclaté comme un pop corn sous la pression des non-dit; les giclées de sang avait refleuries le monuments aux gerbes des inondées de la presse, mais l'informatique formation d'un sang neuf n'avait pas régénéré le semblant de vie dans le verre mental des mannequins en exposition sur le scène vitreuse; la guerre des nerfs avait alors délayéesl'information d'un ciel noyé sous l'improbable venues des laveurs de carreaux.