Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

16/02/2014

sans titre 8

Elle défile sur la nappe ronde, la frontière des souvenirs en sucre, la matière coagulée de stupeur des limites de l'esprit, le point croix de la contradiction, image par image, de l'évidement d'être, l'assomption du souffle, la transmigration des pierres solubles dans le vent, parmi les sachets de tisane, les noeuds coulant les bouts de corde entre les morceaux de cuillères a café pendus, et par delà les tasses, l'encre noire d'une tempête de mémos en vol plané de grumeau surgissent du fond de la mémoire frigo ouvert sur les pages blanches du passé non écrit; émail laqué plastique blanc de voie, parole du parlant de la connaissance du lit défait du dit, un cercle de l'enfer a trembler autour de la paix, un déscillement de souffrance idéale, qui jette dans vos bras une explosion de fruits gorgés d'alcool et de braises pulpeuses de justice limpide comme une certitude entre les lobes des tranchées de lierre jaune et griffu comme ces langues de feu dont sont faites les briques inconsistantes de l'enfant vivant sous le pont des stagnations, a un jet de pierre de la lune; il surplombe une fanée d'absolu enroulée dans sa toile mystique de rivière cirée au motif de semences violées par la mort, salué par les deux chaînes de l'horloge qui soupèsent le temps, en tirant très lentement de l'étroit corps du balancier ou pendent des cocons de pierre, du vide, un panier; manque, sous les aiguilles du temps, la même table disparue sous son lange de frêne; l'ombre des gens pris au mot, mâchonne encore une racine au goût d'anis d'où renaîtra le bois de santal puis l'éternel paquet rêche de Gauloise interdit a la vente, quand viendra le jour ou le tablier sera inventé, pour qu'un homme y pose un ciel d'amour casqué et bleu comme la fumée des idées sèches de son calcul cancéreux; l'éternel thym regarde ailleurs, un certain canevas, filer les boucles du souvenir d'une jeune fille lisant a la bougie, et cloué au mur chaulé par les heures blanches de la passion qui s'étaient barrés a toutes lettres goutter le parfum stérilisé du vin doux des bocaux d'asticots verts planqué dans l'armoire aux poussières; le sol de la cuisine avait coulé au fil des années, laissant entrer de grands serpents d'air et de vent par les cloisons, maintenant elles communiquent, tendues d'invisible élasticité, ouvert de pilotis intérieure, fenêtre des pas perdu qui déforment, en résonnant les carreaux de vitre de manière a rendre a l'insituable, la part concrète de l'escalier, sans garde fou, l'amour et la paix sont partout, et reviennent a l'esprit des vivants avant que le passé, ne les écrasent, ne les compresse dans le qui l'eut cru ou ils s'étaient enfermé; désormais en colimaçon, les murs se réunissent, les armoires se renversent sur les vitrines ou la literie et le glaire des savons attendent de nouvelles taches de sang, les chaises au repos empaillées ont emporté le temps, et n'évoquent plus aucun mouvement.

 

15/02/2014

Haaa,haaaaaa,haaaaaaaaaa

imaginer une note d'un orateur qui commencerait ....

foutrinateur

être aimer l'ange

la bête

la fourmilière

l'ange effraie

despotes et fantômes de l'histoire;

 du sens

abandonné du temps

Rendu a l'éternité d'avoir vécu

une seule histoire d'amour a travers tous ces hommes que j'ai aimé