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18/02/2014

note

Entre violence et ennui, certains êtres ont la capacité de bâtir autrement la présence, qu'en excluant les sphères, et d'un claquement de doigt magicien, y dévoiler rien d'autre qu'une terre brûlée aussi aride et stérile qu'une nuit sans fin; ces êtres étranges proposent qu'au lieu d'exclure et d'opposer entre elles les lettres de l'alphabet de sorte qu'on ne puisse plus rien dire ni rien écrire qui ne ressortisse de l'ineffable on inverse cette dynamique subjective du nihilisme qui se complais dans l'immédiateté insignifiante, en impliquant les briques contradictoires de la construction transparente a la manière d'aimant qui cessant de se repousser s'attirent; déjà avant de venir sur terre ils éprouvaient l'impérieux désir de les imbriquer pour parler d'eux-mêmes en leur coeur ou règne l'atome, la goutte de limpidité croissante du créateur comme une source ou puiser de manière active l'abolition des murs qui chuchotent quand la lumière veut parler de la vie, dans ce qu'elle est lorsqu'elle est morte a elle-même,  dans l'édification de la paix déjà établie de Dieu; ces faunes supraterrestres produisent le mélange syntaxique a la manière d'un breuvage ou d'un philtre d'amour, ils cousent l'oeil a la vision, imbriquant l'une dans l'autre de manière a tout stabiliser dans une lumière qui a la chaire de la clairvoyance ou l'amour perçoit les êtres a jamais en leur complète intégrité et transparence; a ces profondeurs bien sur il n'y a plus que l'arrête du poisson translucide qui se dessèche aux extérieures ténèbres, mais c'est toujours ça de gagner sur la faute, sur le fait de se laisser envahir par l'effroyable présence de la mort, qu'on répand partout autour de nous sur la terre parce qu'on a pas su la contenir, ni désobéir a nos peurs. Le temps est celui ou l'humanité se défausse d'elle-même comme de certains atouts qui pourrait maintenir a distance le règne de la mort sur nos vies obéissantes. C'est le leitmotiv de Satan (chez Milton) que de résister a la subjugation du miracle de la félicité lorsque l'idée de la joie parfaite a soudain la réalité et l'épaisseur de toute une vie passé par l'enfer qui contrairement a lange déchu n'a pas voulu y rester.

 

L'antériorité de l'enfer sur le paradis est absolument nécessaire pour organiser intérieurement la sensibilité d'un être en devenir vers la joie,  l'usage meme du temps en depend a ce point qu'il n'a ni nom ni realité aucune avant que le boulversement intérieure ne fasse tempete en soi et non pour que la mer interieure se désséche par un usage moral.

A la bonne vieille question socratique toujours d'actualité : la vertu peut-elle s'enseigner? répond, en nos temps d'apres le christianisme et en plein asservissement a l'élan technologie, la production des consciences a la chaîne, soutenu par la production des nécessités  de la production matérielle de la misère et de la pauvreté quand ont croit détenir l'image de la félicité publique qui en est tout le contraire.

Production de la conscience par un tour de passe passe politique, une machinerie qui produit de l'illusion existe quelque part; mais ou est elle?;  machinerie elle-même sous-tendue de machinations qui ouvre dans le temps des perspectives politiques segmentées ou le plus haut point de conscience de soi que propose notre temps aux hommes est un nanisme politique, intéressé par la guerre, que le taylorisme symbolique en guise de sémantique justifiera sans jamais s'être dit, en manière de reproche, en un instant de conscience clairvoyante, qu'il aurait due se dépasser, dire le paradoxe de l'être-vrai, et non se contenter de faire peur pour émouvoir l'avenir de l'éternelle stagnation du monde sensible.

 

Le péché est la connaissance de la différence entre le bien et le mal. Réintégrer cette différence au sein d'une sensibilité qu'elle ne déchire pas mais informe de la nature dialectique-paradoxale de la transparence du sentiment qui lave l'être, dessille son oeil éternel est une tache de chaque instant, qui a tout son temps sauf a notre époque, qui ne veut rien savoir du caractère mortifère de l'objectivation morale qui produit pourtant a tout va exactement le contraire de ce qu'elle cherche a produire, un désintérêt pour la loi et une normalisation de la désertion existentielle des hommes face a la tache de la transparence, la tache première et fondamentale qui laisse Epiméthée pantois, de construire une conscience quand on est rien de naturel.

 

 

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Personne ne peut se rapporter a Dieu s'il juge son frère, saint ou mécréant; ce non-jugement qui tient compte des faits cependant établit l'écart nécessaire a la droiture du désir pour que du détachement de soi, son l'élan se dépasse, passe outre l'attraction forte de l'amour propre et naisse a la pureté du coeur qui seule touche a ce qu'elle n'a pas projeté ni bâtie, ni construit intellectuellement, mais établit le pur rapport vide de tout contenu objectif entre les être réels et vivants ou la sensibilité et les sentiments ont leur place légitime. La mort de l'amour-propre qui retient le désir dans la contradiction ou il ne peut établir aucun rapport vrai aux êtres ne peut se faire sans la blessure la plus profonde qui le transperce et le blesse a mort. Mais la tristesse ne suffit pas pour achever l'égoïsme, sa lame doit être plus cruellement affûtée pour que le lien de l'amour-propre se rompe et que l'amour parfait naisse de la haine de soi; l'humiliation est le cercle de l'enfer le plus douloureusement sensible a l'amour-propre; or qu'est-ce que l'humiliation? C'est l'objectivation de la culpabilité, ou le devenir subjectif de la déliaison du péché; ainsi l'affliction portée a son degrés le plus aigue de corrosivité peut apparaître comme le chemin de la révélation de la joie nouvelle et inconnue des systèmes de la peur sans ego.

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La transcendance est en nous un sentiment, qui ressemble a s'y méprendre a ce qui se passe dans le tour de force de l'ironie qui renverse tout instantanément a son avantage infiniment négatif. C'est par ce saut de cédille, cette contraction intramusculaire du sentiment quand, en un instant, il chamboule tout, et se renverse lui-même en son contraire qu'on reconnaît la présence de la transcendance en nous.