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31/03/2014

Nettoie premièrement l'intérieur de la coupe.

Au premier instant, le jardin lui sembla recouvert de carcasses de voitures rouillées, d'épaves de bateaux éventrées et ouvertes comme des boutons de fleurs gigantesques et métalliques, qui scintillaient au soleil explosif d'une compréhension surnaturelle; c'est que tout autour de lui, luisait de l'éclat neuf de la compassion qu'il respirait sans s'en rendre encore compte, comme s'il avait habité le ciel intelligible des formes de la plus pure et parfaite compréhension qui comble les distorsions metaphysique de la douleurs des siecles; le jardin de l'esprit est immense en toute saison, et la moindre feuille a la taille d'un paquebot qui peut tenir dans la main; et ce paradoxe qui aurait pu troubler son corps jusqu'au vertige, maintenant le sustentait, le comblait d'aise et de paix mystérieuse et bienheureuse; l'herbe n'était plus qu'une voile blanche, la crinière de dieu caressant une douce brise translucide comme un transfert d'idée dans les synapses cosmogoniques; au loin, la neige sur des sommets rutilants courait et ondulait comme des reins sous l'amour de la parfaite intellection de la certitude éternelle d'être aimé de celui qui peut tout, qui aspire sa réflexion et toute sa pensée jusqu'à la reconnaissance seconde de l'être suprême qui l'a aimé le premier; du regard il cherche quelque chose, en lui ou hors de lui, il ne sait plus vraiment, quelque chose qui était pourtant partout présent mais qui a disparue soudainement avec la proximité de l'astre intelligible; et il a beau se concentrer, il ne parvient plus a formuler exactement ce qui lui manque, ce qu'il a oublier, il se sent neuf, et sa nouvelle sensation d'exister il ne peut la définir que par le manque du manque métamorphosé en présence redoublée d'intensité; il se sent immergé comme un atome parfait de cohérence au sein d'une idée exactement réelle a chaque instant; et tout ressouvenir des souffrances, au lieu d'augmenter le vertige de la douleur, se comble immédiatement dans l'idée de l'idée et le recueille en conscience éternelle la présence naturelle de l'être premier; et s'il se ressouvient d'une seule souffrance, c'est a la limite de l'insignifiance, comme d'une chose qui serait sur le point de perdre toute consistance, une réalité qui lui serait devenu impossible de concevoir sans ressentir tout le ridicule de s'attarder a ce qui doit disparaître comme la fosse qu'on creuse doit être comblée; il est neuf et comme enfoui au plus profond d'un calme et d'une paix faite chaire et nature même de dieu, qu'il ne peut comparer qu'au sommeil le plus profond des silencieuses contrées sous marine; mais paradoxalement, rien n'est lourd; l'air est léger et éveillé comme une joie tendue comme un battement d'aile, un muscle d'étoile faite de lumière en révélation sensible ou l'inquiétude et le souci bannis, c'est partout l'infini repos des roses parfumant l'intellectuelle présence de leur épines mentales qui les rendent si complètes aux douleurs disparues, lorsque pas un pétale ne manques, et que d'une main invulnérable il s'en saisit comme de son propre coeur devenu si transparent qu'il comprend tout de l'univers et des êtres; la vue du jardin n'est pas un spectacle qu'il scrute avec indifférence, mais le sang de la terre nouvelle qui innerve son corps de gloire de l'amour d'un tiers resplendissant, et devenu présent a travers la clôture des siècles révélant son néant de vérité comme un courant d'air et un fer de lance qui l'avait transpercé et auquel il serait devenu intellectuellement insensible; comment aurais-je pu savoir que l'amour était plus fort que la mort? Qu'il était autre chose qu'un simple transport, une épreuve d'être, une épure de soi bouillonnant de cet enchantement éternel de joie qui ne révèle sa puissance qu'en affrontant sa propre perte? Une pensée le traverse comme un ultime relent de la fumée des siècles d'où il se sent exfiltré; ce n'est pas encore un regret, parce que sa balance est juste et son bras armée a fait contre poids, mais un pincement, une sensation qui pourrait tres vite se déchaîner en un pur enfer si son amour ne pouvait contrebalancer son regret, s'il s'avérait qu'il puisse encore regretter son regret et qu'au seuil il trébuche intérieurement au lieu de franchir le pas; Comment aurais je pu concevoir que c'était en se trompant qu'on aborder le roc de ce qui ne trompe jamais? Et s'il trouve un être en ce jardin d'apocalypse, se sera une éve détachée de ses cotes, sous le dais chirurgical de l'impossibilité de se tromper et de haïr; ces anciennes passions n'ont ici plus de sens, elles sont ensevelit au-delà du temps, dans un non-sens qui les rend inaccessibles, plus insaisissable que le sacré au temps des temples ouvert au cieux, car il comprend que son être sensible est a la pointe d'une historicité, que ses émotions ne sont plus le fruit de l'instant et du hasard des occasions contingentes, mais qu'elles ont était entièrement visitées en elle-même dans le grand bain cosmologique de la lumière et du chaos perçu qui ouvre a la liberté la voie étroite du chemin replié sur lui-même, ou il est devenu entier. Il sait qu'il a traversé le temps, il sait que l'amour en lui a mûri d'une brûlure qui aurait due l'anéantir mais qu'il a miraculeusement dépassée par l'abandon et la confiance, il comprend et il sent qu'un indéfectible noeud c'est noué autour des convulsions de cette souffrance et que le néant qui le faisait souffrir comme un pantin désarticulé est désormais le vide de la coupe rassasiée de compréhension tenue en éternelle affection et intelligence accordée.

30/03/2014

Ce qui sort de la bouche vient du coeur, et c'est ce qui souille l'homme.

L'invisible embrasse avec la langue, l'éclat troublé du fin parchemin bible d'os tendus en rayon vers les réponses scarifiées du coeur muet d'interrogation sacrificielle; son silence claironne en mutation, le secret rappel des lumières repliant l'épiderme voilé des réponses incertaines; au lit du temps, reste étonné sur leur couche de paralytique alité, les sciences sans réponse misent bout a bout, désarticulées, mais debout au suspend d'être, d'un certain air d'exister, d'apprendre l'appartenance a leur attachement côtier créant famille déliée, cherche l'appariement, le palais du ton vrai, d'entre les bourrelets contrits du sillon , les colonnades de sépulcre minerais de l'esprit brûlé, ou tu te dresses comme l'encre phallique en lévitation de contrastes,  debout comme l'irritation du sel sur la plaie, comme une lente et douloureuse tectonique des plaques de la sensibilité, comme l'accroc supprimé de l'accord soutenu par la main levée du couteau des souillures rapportées, confessées qui éclaboussent en mourant le coeur sexuée d'un atome neuf de justice éternelle ; en bas, dans la fange serpente notre langue a l'esprit brisé par les coins de la connaissance; sous un ciel si pur qu'il ne contient d'elle aucune vérité, elle ondule comme une algue grise, prise dans  la chaîne limpide qui fissure la boite crânienne de l'âme et ouvre la calotte glacière du miroir sans coeur  au pôle irréfléchie de foudre inconditionnée, manne encore insensible a l'épiderme tournant toupie d'invariante lumière, épis épris de spectre souriant au soupcon de la lame des lumieres au-dela desquelles s'élève cependant le grand rebond du coeur quand du souffle impur expire la force et née la grâce de sursauter, et que l'ame et le coeur remontent comme un saumon a contre-courant d'eux-même, jusqu'à la vérité qui accomplit l'homme attaché vivant a l'impossible réalité d'être vraiment.

 

Le repentir est ton unique soutient dans les voies du néant; marche a travers toi-même, au-rebours de ton cadavre puant la ruine de l'indiscernable néant; nie le ouvertement et intégre l'invisible invention des portes vers nulle part, qui s'ouvrent et se ferment d'inconstance comme un halo de limbes condensation et de pulsion d'eclipse sans syntaxe , en battement de lune sous le ciel plein de taches solaires de la folie, ciel qui ne rayonne pourtant d'aucune connaissance objective qui serait la mort des oeuvres de l'amour, et de tout ce qui perce le coeur polarisé des sempiternelles vagues des parlant ouvert a l'inconnaissable signifiant du temps révolu au dégout de vivre; avant que j'empoisonne le temple, la langue métabolique précipite l'inconsistante fève des étonnements mystérieux, aux portes de ton corps qui est une arène ou tourne les consonnes d'une unique question; mais le corps est retranché de la sensibilité propre, non pas insensible, mais transparent a son chant impur pousse comme le bouton du secret sur la tige des chardons,  le bouquet des mains ensanglantées qui touchent a l'inaccessible, a l'incompréhensible sacré, en un receuill de sang sourd comme une priere, du verbe ou il renoue les nerfs du sel, en un coeur créé comme un vaisseau de miséricorde réfraction en migration d'intelligence de conscience en conscience, un grand accord de frisson qui parcours l'univers en essaimant la limaille des planètes dans la grande floraison des constellations osseuses comme une arche de pollen;  tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et tu les as révélées aux enfants; a chaque fois, l'amour veut ton bien, celui de l'occupé inattentif cupide et troublé par le silence de mort qui rechigne et traîne les pieds sous l'imminence du ravissement, ne craint pas ceux qui peuvent prendre ta vie, ce n'est pas là ton Bien, celui que tu possèdes dans l'abandon délié, démystifié de l'emprise d'écorce de la chair, celui de l'absent qui croit travailler pour gagner sa vie sans soucis de l'accord eternel; mais plonge dans les gouffre, joue de ton instrument, gratte, cogne l'arpege contre toi-meme, heurte a l'huis le ton profond du tisserand au prise avec son échos esclave de ses propres suggestions, sabote l'esprit piégee de chair, coule ton épave jusqu'au ton car la grace de faire la verité ne vient qu'une fois en cette vie; l'invasion solide du néant nidifie sa propre sensualité comme une fosse pour son corps pourrissant et fardé, mais pense que ton corps est le ciel, celui de l'incendie des neiges qui recouvre l'enfer car il n'est rien de caché qui ne doive être découvert et rien d'entier qui ne vienne a toi comme ta jeunesse, comme une rosée, si tu te laisses créer naitre une seconde fois de ton mal avorté.

 

28/03/2014

Job 6.3

  1. Oh ! s’il était possible de peser ma douleur,
    et si toutes mes calamités étaient sur la balance,
  2. elles seraient plus pesantes que le sable de la mer ;
    voilà pourquoi mes paroles vont jusqu’à la folie !
  3. Car les flèches du Tout Puissant m’ont percé,
    et mon âme en suce le venin ;
    les terreurs de Dieu se rangent en bataille contre moi.
  4. L’âne sauvage crie-t-il auprès de l’herbe tendre ?
    Le bœuf mugit-il auprès de son fourrage ?
  5. Peut-on manger ce qui est fade et sans sel ?
    Y a-t-il de la saveur dans le blanc d’un œuf ?
  6. Ce que je voudrais ne pas toucher,
    c’est là ma nourriture, si dégoûtante soit-elle !
  7. Puisse mon vœu s’accomplir,
    et Dieu veuille réaliser mon espérance !
  8. Qu’il plaise à Dieu de m’écraser,
    qu’il étende sa main et qu’il m’achève !
  9. Il me restera du moins une consolation,
    une joie dans les maux dont il m’accable :
    Jamais je n’ai transgressé les ordres du Saint.
  10. Pourquoi espérer quand je n’ai plus de force ?
    Pourquoi attendre quand ma fin est certaine ?
  11. Ma force est-elle une force de pierre ?
    Mon corps est-il d’airain ?
  12. Ne suis-je pas sans ressource,
    et le salut n’est-il pas loin de moi ?
  13. Celui qui souffre a droit à la compassion de son ami,
    même quand il abandonnerait la crainte du Tout Puissant.
  14. Mes frères sont perfides comme un torrent,
    comme le lit des torrents qui disparaissent.
  15. Les glaçons en troublent le cours,
    la neige s’y précipite ;
  16. viennent les chaleurs, et ils tarissent,
    les feux du soleil, et leur lit demeure à sec.
  17. Les caravanes se détournent de leur chemin,
    s’enfoncent dans le désert, et périssent.
  18. Les caravanes de Théma fixent le regard,
    les voyageurs de Séba sont pleins d’espoir ;
  19. Ils sont honteux d’avoir eu confiance,
    ils restent confondus quand ils arrivent.
  20. Ainsi, vous êtes comme si vous n’existiez pas ;
    vous voyez mon angoisse, et vous en avez horreur !
  21. Vous ai-je dit : Donnez-moi quelque chose,
    faites en ma faveur des présents avec vos biens,
  22. Délivrez-moi de la main de l’ennemi,
    rachetez-moi de la main des méchants ?
  23. Instruisez-moi, et je me tairai ;
    faites-moi comprendre en quoi j’ai péché.
  24. Que les paroles vraies sont persuasives !
    Mais que prouvent vos remontrances ?
  25. Voulez-vous donc blâmer ce que j’ai dit,
    et ne voir que du vent dans les discours d’un désespéré ?
  26. Vous accablez un orphelin,
    vous persécutez votre ami.
  27. Regardez-moi, je vous prie !
    Vous mentirais-je en face ?
  28. Revenez, ne soyez pas injustes ;
    Revenez, et reconnaissez mon innocence.
  29. Y a-t-il de l’iniquité sur ma langue,
    et ma bouche ne discerne-t-elle pas le mal ?