Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

20/03/2014

Tout est nouveau en Christ

Narcisse noyé de pénitence perdit le reflet de son face a face, quand ses yeux s'ouvrirent enfin sur son visage masqué d'un secret; l'incendie des Seraphins dans le miroir ex-nihilo de la solitude sans spectateur humain, exulta comme l'explosion d'un vide souverain qui en l'absence de vérité perça le teint glacé de son portrait d'une profondeur de vue noire de suie et sans pesanteur qui le couvrit de cendre blonde comme l'ombre de l'arche d'or des lueurs redoublées propre aux grandes souffrances qui bornent le chemin ébranlé de la croûte phtisique de la réflexion des douleurs emmurées;  la transcendance s'invita alors a demeure sous le ciel constellé de la tente fendue et flottant aux quatre clous du vent battant le Mont du Crane; les pans du ciel déchirés, immolèrent le bouc de la muette et secrète douleur du saint souvenir purifié et conservé dans l'ouïe de la résonance de cette torsion si particulière de l'esprit lorsqu'il se noue pour la première fois d'avance sur son rebours au signifiant ultime et premier, et tourne sept fois sa langue dans la poussière avant de parler de son unique désir et de ses souffrances sacrées, douleur et joie suprêmes et mêlées comme l'ombre et la lumière ou il se conçoit lui-même, et redevient l'enfant partagé qui s'émerveille, qui, estomaqué sort du sommeil des cris de l'inconstance, et prononce ces premiers voeux significatifs de sa persévérance éternelle, en découvrant toute sa puissance de penser et le pouvoir d'aimer qui le révèle et l'établit en sa tente sublimée; le charme opéra la douleur des plaisirs quittés de l'ignorance, qui,  auscultés mots a mots trame toute la moelle idéale du squelette renversé du papillon conceptuel, épinglé par le grand frisson de la joie surnaturelle de la moelle chaire interne et innée au grand tableau du bois atomique de l'éternité; l'instant des souffrances endurées, des souffrances lumineuses fut surmonté par la langue de l'insouciance sans fin du désir éclot en entier qu'emargent des limbes les lignes de fuite de l'horizon a venir pleine de crêtes côtoyées sans peur; de l'innocence angoissée il ne reste plus rien, rien de plus du portrait de Narcisse brûlé, qu'un remugle de sperme et de sang sur la toile de lin incendiée par l'amour ou l'arbre apparaît comme un jardin d'olivier sous un bouquet d'insultes; rien de plus que le transparent accueil de mon être en lui-même quand les choses sont dénommées des hommes vieux, verbeux et oubliés.

19/03/2014

Peu sont élus

Nous dérivions en esprit a travers de troubles ossements, espérant aborder aux chairs prochaines de l'intégrité visitée par la main de l'Eternel revenant; lorsqu'un remous de carcasse aux chutes de l'âme disloqua nos tendons fibreux et nous happa presque démembré, aussi loin de la surface que si nous avions coulé dans l'obscurité d'un charme au coeur mystérieux de dieu; chaviré d'incertitudes, éloigné de toute lumière, sombrant comme une épave paniquée, gesticulant en vain contre la masse liquide qui nous empoignait sans qu'on puisse s'en saisir, mes compagnons d'infortunes et moi-même coulions a pic dans le suc glacé de la moelle aqueuse des sinueuses douleurs qui s'enroulaient autour de nos cuisses, nous tiraient par les chevilles et les poignées, a hue et a dia comme pour écarteler entre ses lianes liquides qui harnachaient d'étranges hippocampes d'apocalypse et de flux tentaculaire, notre fond de vase ou un sentiment surnaturel de joie impalpable et rayonnante de chair nouvellement harponnée de mort été péché; l'ombre glaciale de l'abîme sans fond, jeta son voile dans nos yeux horrifiés et nous fit perdre bientôt connaissance du haut et du bas; l'esprit sans son bien s'éveilla sans repère, confondit ses antithèses, et la panique naturelle du corps traversant son arrêt de mort, se mua en folie dessillant la matière des timbres et harmonies transcendantes du bain; la dernière chose que je vis avant que l'ardeur du jour ne rebrousse chemin face a l'épaisseur du sous-verre subjectif ou nous perdions le souffle embuée d'ablutions et de vapeurs terrestres, ce fut le visage ensanglanté de cette femme qui dans l'eau des pierres microscopiques, c'était lacérée les joues avec ses ongles tétanisés du désespoir tranchant comme des diamants; elle grattait encore son masque de vierge comme si elle avait labouré tout un champs, et voulue soulever toute la terre pour retrouver le trésor intègre en sécurité, quand elle disparue de ma vue engloutie par l'effroi; un long moment mon corps asphyxié flotta dans les limbes de la confusion; mais le dernier battement du coeur, qui suspendit ma raison mise au repos de la tombe dépouillée et revêtu de l'inconcevable mort, remonta espéré de l'abîme depuis l'autre face du miroir sonore et sans fond avec l'écho léger d'un sifflement d'oiseau dans une bulle d'oxygène me caressant les branchies; j'étais l'explosion lucide de la constellation du poisson surgissant des glaces visitées du drame ouvert des cercles inédits des enfers d'où le Seigneur d'Amour évida la drachme du rachat au jardin de capharnaüm.

18/03/2014

note

 

Le verbe estomacs du sujet respire les différents noms du souffle. La langue n'est pas le véhicule de l'information, c'est le feu en soi de l'esprit resplendissant des organes de la vie eternelle du sens incarné par le signifié transcendant;  c'est la brûlure de l'incommensurable trouée, noué au corps et roulant sa souffrance dans les failles du temps selon le roman d'une idéalité de concrétion granitique peu en vogue ces derniers temps, et qui plébiscite l'organe sensible contre lui-même, jusqu'à la forclosion de l'émotion pure du sismographe de l'idéalité la plus haute sous l'aiguille des hauteurs béantes du créé parfait; ici mon ami, tu iras seul et puant le souffre sur les hauts le coeur en cendre qui retombent en poudre d'une douceur inaccoutumée et surnaturellement confondante d'intégrité; ici tu toucheras de tout ton corps et de toute ton ame ce que être signifit en terme d'intégration a la repulsive conscience de Dieu pure subjectivité sans trace aucune d'objectivité; ici la brèche de l'incommensurable trouve en tes blessures de quoi réduire sa fracture, sans construire aucun pont, mais en acceptant la pure et complète déception qui te fige le sang comme un caillaux de neant; et la faille se referme sur ta faillite  qui est Sa gloire, comme une plaie sur le devoir d'aimer qui s'incarne alors dans le corps du texte en mouvement d'agneau parmi les loups; être Sa parole, c'est manger et boire du pain et du vin comme si on absorbait les lettres du livre divin; la pensée n'est ni dans le cerveau ni dans les poumons, elle est partout et nulle part en nous, entièrement innervées a la langue irradiante qui rend la chair radio-activement présente a elle-même, en lui faisant perdre son innocence somnambulique, et la rétablie coupable en la justice de Dieu, dite en elle-même , redoublée et commensurable a la conscience echos de Dieu, comme inconditionnel et absurde obéissance au devoir absolu d'aimer. C'est cela devenir homme, le reste n'est que pure foutaise. Car devenir parlant n'est pas suffisant, il faut encore être ce que l'on dit qu'on est, et il y a de ces mots qu'on ne saurait prononcer plusieurs fois en en modifiant le sens, sans tomber plus bas que la dernière bestialité immonde. Or l'idéalité de l'époque est aux phrases abruties de jeu sacrilége avec le saint paradoxe, aux mots eternels sans lendemain selon l'idiotie de Flaubert qui engage a ne pas conclure pour vivre en sage, alors qu'a priori toute langue commence par cette conclusion, selon laquelle chacun veut exister dans ce qui le comprend absolument, certitude apriorique en laquelle chacun moule son risque absolu de se tromper en devenant apparent devant l'omniscient.