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25/05/2014

Bloody mary

Désormais cromagnon pasteurise sa gestation sur le damier déchiré des dance floor ; les bas relief au charbon ont changés mais c'est toujours là que se définit l'essence de l'homme ; l’anthropologique vision de l'agitation psycho pop des remue méninge frappe par le mutisme de l'animal couvert de décibels compressées; la boite s'appelle le Becket's club, elle ressemble a un grand garage en béton choisit pour la qualité hermétique de son noir sibyllin, ou flottent chaque nuit, dans l'air les cocktails glacées en transparence fondues dans les mains anonymes et démembrées entre les images rétro-projettées d'un orient de feu et de bug de jeu vidéo, a la croisée des mondes en coagulation cosmiques rêvé par sam francis et des régurgitations de la réalité d'un edward bond; c'est au picots du mescal sur le pincement de la pensée hachurées par les stroboscopes ultra puissant et a refroidissement liquide qu'on doit le soulèvement de l'onirisme exclusivement onaniste des ponts sexuels entre les pointillées ; décomposition de la conscience, rêve, sexe et argent sont les trois éléments dialectique fondamentaux de la post-humanité ; shakés, ils vibrent comme une corde soulevant la poussière d'un trip toujours court, sauvage, éreintant, mais sans loi et sans langage ; faire cité ici n'est plus possible malgré le bon millier de participants ; le règne est a la hachure, au bris sériel entre les lamelles, qui enfoncent le clou contrasté de la folie dans l'humanité spectaculaire perdant toute épaisseur, clouée a l’hystérique désœuvrement du sans partage ; incomparable, la nuit est la mère maquerelle matricielle des imbrications selon les degrés de l'imagination de chacun; on danse seul dans son coin, la technique de la punition, sans art, découpe sans le réunir, le corps d'une danseuse fait d'un voile immaculé, d'une transparence blanchâtre de radiographie jaillissant comme un spectre d'un puits très sombre évoquant un ossuaire au fond d'une bouche de métro ; on ne dansent qu'avec soi-même en regardant fasciné son corps se décomposer, membre après membres, tomber en morceaux, hors du mouvement de l'intentionnalité, réapparaître soudainement synesthésié, dans la magie fulgurante des arcs électriques du sexe; le cerveau n'a plus de fonction, l'imagination est anesthésié, la sensibilité est écrasé par une suite non conventionnelle de tir de mortiers, on danse et le paysage sonores et visuelle change sans arrêt ; on traverse les époques et les lieux, on danse sur des charniers, au milieu de la splendeur des lac de yellow stones, au fond d'un boyau de mine désaffecté, sur le toit du world trade center, la tête aspirée dans un flux d’étoiles, mais le plus souvent entres les images de cadavres , les charniers kmers les autodafés, que n'imprime plus le cerveau, mais qu'une suite d'instantanés érotise pour ne pas sombrer dans la vision, dans la conscience calme et placide, le carrousel tourne jusqu'au vertige, jusqu'à renverser la perception interne de la sensibilité, la retourner comme un gant, jusqu'à prendre le contrôle de l'imagination, jusqu'à ce que l'imagination confonde la fausse commune d’Auschwitz dégorgeant de cadavre en putréfaction et la banquette du show room orné de crane de cire rouge sang ou un couple baise sans retenue ; l'exigence de sexe, la compulsion primitive fait tout l'argument du rêve au fond des boite de nuit ou les raveurs pilonnent le cortex de courts circuits grand comme des incendies de la libido entre les micro coupure des franges stroboscopiques.

 

Le sexe est la pensée la plus rapide, l’intuition spontanée la mieux réfléchie, un modéle de système philosophique, et le messager de mercure qui surgit plus spontanément en réponse dernière et ultime du ressort de la vie, quand tout s'effondre devant elle; les marquises de mangas ont les yeux bandées par la jouissance qui ne voit plus l'amour transcender l'effondrement ; mais la motivation idéale des marquis et autre baronnie du physique reptilien, repose sur l'anonyme des échanges de flux la moins contestable immédiatement ; et quand l'autre n'existe plus, la jouissance touche a son comble et la conscience est volontairement perdu ; ce sont des acteurs, des secrétaires de bureau, des salarié dont le travail n'a aucun sens et qui poursuivent sur leur lancées la nuit venue; il y a des banquiers, des hommes d'affaires, des business women, des anonymes masqués riche de fortunes virtuelles, adonnées a la jouissance cyniquement anonyme tenant secret leur ego apeuré et esclave du plaisir sous l’épaisseur sans fin des apparences rococo qui les sapent de stucs; puis, tout a coup, sans prévenir, la musique détonne ses fréquences archaïques au moment ou la scène change ; c'est un jardin japonnais de pierre sans age recouvert de lanternes de papier rose flottant dans l'air comme des papillons ; une extase parcoure la meute esthétique, un hautbois de synthèse un instant ouvre la voie, le hachis lumineux a cessé, quelque chose de doux et d'apaisant recouvre les marionnettes sortie de la boite a musique, mais au moment ou la pulsion prend chair les stroboscopes rallument l'incendie et la scène se transforme a nouveau, culbute dans les chutes du Niagara au rythme des immense gong chinois; le rythme de la nuit s’accélère, et plus la lumière bat son tempo a la vitesse d'un quasar de boule a facettes, plus rapidement aussi s'impose l'exigence de sexe jusqu'à envahir toute la conscience; l'industrie du rêve produit la perception sérielle, l’arythmie cardiovasculaire, l'effondrement de la conscience ou résonne l’archaïque battement des cent vingt bits de Sodome, le tempo de massive alcoolémie, tintant dans les tempes de la geôle industrielle holographique de l'accouplement prévue sans conséquence, l'ivg de tout nouaison de l’idéal et du réel ; la réconciliation de la continuité noétique se poursuit a un rythme endiablé, par la production frénétique de fantasmes érotique sans rencontre ; et parfois il faut du temps pour se rendre compte de la solitude de l’oblitération de toute réalité quand l'autre est anonyme dans la nuit du fluide fluorescent; l'industrie du fantasme est une conserve faisandée de rêve d'ovulation usant du sexe comme d'un formol ; la danseuse trempe le gloss de ses lèvres dans une décoction de feuille d’acanthes ; le temps est ouvert au mutipolarisations oniriques des sur tension objective raccord avec la subjectivité onaniste ; aucun guide aucune route ; la boite même surpeuplée semble encore un désert ou une tombe ou personne ne se touche, ou l'ego se dissous dans l'interstice du plaisir qu'il éprouve a relier par les productions fantasmées la déchirure indolore des sphères de sa représentations ; c'est un tombeau d’où la parole ne peut s’échapper de la poitrine des danseurs ; les chimères ont l'air plus vraies que le silence de plomb qui sert d’écrin aux rancœurs du plaisir qui n'arrivent pas a les toucher ; un remix electro surf de « communication break down » jette des effluve de décibels sur la tension électriques des stroboscope ralentissant la vie des anguilles dans l'estomac vide du pachyderme géant; une corne d'abondance rutilante comme celle du diable ouvragé de fine dentelle, perce l’écran d'un coup de griffe multi face, distribuée en redondance ; c'est un champ de physique expérimentale ; au centre de la boite, la danseuse est en décomposition spectral dans les rebonds des lasers ; elle n'a plus de corps véritable, elle est milles et une facettes essaimées; les regards se désossent, les yeux disparaissent dans leur visions abolie en effluves légèrement bleutée du spectre ultra violet ; c'est un non lieu vaudou ou être et penser peuvent s'engendrer éternellement dans un oubli réciproque et sans borne, ou le moindre geste a l'apparence de la folie, et donne naissance a une volonté sans fin a l’éphémère poussé a ses dernières limite ; chaque instant est un atome qui flotte indépendamment de tous les autres, en rupture de continuité ; et que la jouissance recueille sexuellement, de ses perception tranchées, détachées on ne pense pas que c'est l'esprit, mais le mescal et le gin et l'odeur de tout les pharmacies; et c'est vrai, la danseuse devient ubique, transe, pieuvre de chair blanche ivoire et méduse de fin cheveux limiers noir au fond de l’océan pourchassant l'esprit ; la discontinuité rend la présence incompréhensible et angoissante et c'est ce qui procure de la joie au exiles; il n'y a rien a décrire sinon la décomposition du temps dans les flash hypers rapide, les uppercuts violent de séquences objective provoquant l’érotique gonflement de l’onirique projection du lien manquant ; tout s’érotise ; le sexe bande les perles atomiques, le sexe, ultime liant, devient présent partout, parce que chaque détails danse dans l'ignorance angoissée des noceurs ; qui plongent en improvisateur de l'amour au fond de l’océan sous le puzzle onirique et vivant ; qui au matin quand le tapis volant regagnera le bled laissera une trace de sang sur la tempe des communiants.

23/05/2014

note: chritianité/stoïcisme (en cours)

La voie inaudible de la prière est une sidération interne de l'imagination sous l'irradiation de l'intuition du troisième genre de la lumière plus que naturelle ; semblable a une floraison la plainte ouvre le cœur a sa propre réception, mais la perception de l'organe intègre suppose l’intériorisation de son propre dépassement, le navire saint porte en ses cales sa propre épave et cela suffit pour le transbordement.

Dans la souffrance c'est le manque de science du cœur qui saigne, et le sang est la matière du calice pour le recueillement du don manquant de la science au commencement ; le cœur véritable est toujours second ; seul la volonté absolument brisée, qui a désespérée a fond, peut se convertir, recevoir ce qu'elle voudrait être immédiatement et manque de devenir puisque dieu veut que le cœur humain apprenne surtout de qui descend le don et l'organe de sa réception; la reconnaissance de dieu est la science manquante du commencement qui donne l'impression d'une volonté de fer au caractère divin ; c'est l'illusion ; le but n'est pas le surhumain, mais l'humain confessant son impuissance tout simplement ; si la volonté pouvait ne plus être brisée, dieu serait mort et enterré ; Eli, Eli, lama sabachthani?; et c'est l'image seulement, que nous devenons, de la volonté de dieu qui œuvre sans soutient ; la volonté stoïcienne est un concept mythique de la subjectivité pélagienne ; l'absence de soutient, l'image en nous de l'omnipotence de celui qui peut tout, est un redoublement non de notre puissance directement en elle-même, mais de notre impuissance a devenir comme dieu, l’échec de notre volonté est notre absence de soutient qui se redouble dans le don de l'organe de la décision éternelle de collaborer en fils au décisions du Père.

A la limite de l'inhumain, cerné par la monstruosité du surhumain, l'Individu n'est qu'une faiblesse dont la puissance lui vient du soutient de dieu qu'il croit en toute chose connaître mieux son bien ; et dont il redouble la volonté en retournant l'image directe de son omnipotence, en retournant sa propre pensée, changeant l'effusion de la vie immédiate de la souffrance en un calice fait du pli de la pensée ouverte a la connaissance de sa blessure pour témoigner de la transsubstantiation du sang en vin; soit en certain surhomme, assurément, aussi ponctuel que la mort, il viendra l'instant ou la volonté s'effondre, ou l'effritement de ta puissance changée en impuissance sera encore la réalisation involontaire de la volonté du père par delà toute distinction morale.

La foi est certes avant tout un choix et une décision, mais elle n'a pas ce caractère inflexible de la volonté stoïcienne qui prétend opposer directement la raison a l'absurdité de la souffrance, car c'est une décision qui veut se reconnaitre comme un don et qui de ce fait évite le rapport frontal, la collision de l'absurde et de la raison, mais tourne l'un dans l'autre; c'est que la christianité implique un niveau supplémentaire de complexité dans le rapport inter-subjectif entre l’individu et son créateur; c'est une décision prise ici au contraire, en vertu de l'absurde, credo quia absurdum, qui est le retournement interne de l’irréalité du sujet sur l’idéalité de ce qu'il veut être en entier et ne peut l’être sans le recevoir de Celui qui pose tout et que l'individu ne peut reconnaitre sans aussi connaitre sa propre impuissance a porter l’idéal a la réalité. Dieu, dans la décision de la foi, recrée entièrement la créature qui de son coté souffre de la fin de son impuissance dans la naissance de la joie qui le transforme non en machine de guerre inflexible traversant toutes les epreuves sans sourciller, mais en individu confessant sa faiblesse dans la conscience que son imperfection est la perfection de son besoin de dieu. Alors a nouveau le croyant peut vivre dans la société sans plus confondre les valeur absolu et relatives, mais justement en usant d'ironie, il pensera que le sens de la manifestation de soi devant les hommes et devant dieu ne se recoupent pas.

Ainsi a tout propos le chrétien se demande selon les circonstances de sa vie, quelle est la part de la providence dans son action, il sait que dieu vomit les tièdes, et qu'il est prit dans l’étau du péché, entre ce désir défiant dieu, de vouloir l'impossible (le contraire étant simplement immoral), de choisir ce dont il faut qu'il manque de soutient pour que cela s'accomplisse et qui fait pourtant sa raison d’être sans laquelle il se juge indigne d’être un être entier et indivis, et cet autre désir de vouloir absolument sans autre appuie que lui-même réaliser sa propre volonté désespérément; mais en choisissant la foi, le choix qui est un don a la relecture, l'impossible devient possible, et il synthétise les deux aspects contradictoires de son désir d’être et vit heureux comme un charbonnier content de son jour de travail; c'est pour cela qu'en chaque choix, il choisit aussi de vérifier la mise a l’épreuve de son désespoir, qui confirme, ou pas, un accord avec dieu et avec soi, lorsque ce qu'il a décidé sans rien savoir de ce que dieu attendait de lui, il l'a voulu pour s'en remettre a dieu comme recevant de Lui ce qu'il savait ne pouvoir seul qu'apparemment et en trébuchant sur son aide gracieuse et invisible; entre foi et divertissement, il n'oublie jamais cette dialectique ou la finalité de ses choix n'est en aucun cas l'approbation des hommes, mais la restitution de l'organe de toute la suite de ses décisions, dans la limpidité de la pureté du cœur, quand toutes mènent naturellement au désespoir si on les rapporte au développement de l'en soi du désir, et au bout de l'interrogation, a la relecture de l'aventure de cette suite, avec ses échecs et ses corrections, elle l'embrasse d'aucun désespoir, mais l'habille au contraire d'un vêtement de noce pour paraitre devant dieu. Mais tant que toutes ses décisions ne sont pas rattachées a dieu, tant que toutes, même les plus indéfectibles, les plus apparemment exempte de désespoir, les mieux justifiées dans la langue héritée du passé des hommes, et ancrées dans ce qu'il lui semble le mouvement le plus amplement infini de son cœur (et qui n'est peut-être encore, que son sentiment immédiat d'exister dépris de la complétude de son reflet), ne lui sont pas devenues suspectes comme l'expression d'un unique désespoir qu'il ne peut corriger par aucune d'elles (puisqu'il faut une révélation), l'organe gigogne de l'apocalyptique est en miettes en lui et il est encore en train de tomber vers le centre le plus dense de l'effroi ou il s’éveillera affolé, porté par l'angoisse jusqu’à la réception de la nouvelle décision exempte de tout péché qui pourra le sauver de l'enfer en l'angoissant.

Ainsi encore le chrétien n'est pas un stoïcien qui traverse les yeux fermés un champs de flammes; mais il est comme un espion, une modiste en pleine représentation qui sous couvert de l’intérêt porté a ce qui n'en a aucun, s’intéresse a la cruauté du cœur humain quand il se déchire pour des vanités; et s'il ferme les yeux c'est sur le péché des hommes dont il perçoit plus vivement au contraire les conséquences sur les souffrants. Ainsi encore il ne devient pas surhumain, mais très humain, plus proche de son frère dont il perçoit réellement la forme éternelle absurdement apparue dans le temps. Peut il sauver la patrie quand dans la boue de Verdun il perçoit un seul frère souffrant dans le costume politique de l'ennemi?...prêterait il attention aux troupes qui foncent sur lui quand l'homme a terre est un pole attractif de son extrême compassion? Son courage est il sondable, peut-on juger de lui quand l'abime de son cœur s'enfonce dans le mystère des intentions de dieu? Pourra t-il se jeter sur l'ennemi par décision politique? lui qui entretient un rapport personnel avec dieu n'a aucune raison de tuer aucun homme...et mieux qu'un stoïcien manquant de souplesse ironique, les reins brisés de la raison en lui lui permettent de supporter la honte de la trahison justifiée envers la cruauté inhumaine de la patrie quand il secours un frère en dieu apolitique...un stoïcien pourrait passer outre, parce qu'il serait trop fier pour admettre qu'il a tort, parce que sa raison ultime est encore une justification devant les hommes, et non son effondrement jobienne dans l’intégrité poussée jusqu'au tribunal de dieu....trop vaniteux pour admettre que la souffrance est une école bien capable de nous faire changer d'avis, de nous attendrir jusqu’à l'affliction qui est le chemin, plutôt que nous endurcir contre les passions sottement dites "tristes".

Pleurer sur son sort ou sur celui d'un frère n'est ni un péché ni un manque de sagesse; l'apathie monocorde du stoïcien manque de profondeur dans l'élévation pour discerner le relief de toute l’épaisseur de l'humain; se réjouir de la joie de son frère est encore un aspect de la compassion par lequel, mieux qu'aucune restitution sottement figée de toute tradition, on restitue la valeur du sacré du divin, dans les rapports vivant entre les hommes( par la simple vertu du redoublement qui implique toute la dialectique de l'image de dieu). Apprendre a s'aimer soi-même et les autres réellement est un chapitre manquant de la bibliothèque stoïcienne, c'est pourtant l'urgence en temps de guerre économique. Mais l'amour qui est un choix et un devoir absolu, est aussi précisément cette décision de l'impossible désespérant, qui veut a la fin, relire ce qui au commencement semble totalement arbitraire et injustifié, comme un don excellent et parfait. Apprendre aux hommes ce qu'il en est de la Foi est donc la première des taches, la plus urgente après une catastrophe spirituelle, la première pierre sans laquelle aucun édifice politico-economique ne tient debout car sans la synthèse des contraires qu’opère la subjectivité croyante tout royaume est divisé contre lui-même. Ce n'est donc pas le rétablissement plus ou moins réactionnaires des valeurs du passé qu'il faut rétablir, mais l'art éternel de l'homélitique discours édifiant dans le temps, en lequel la foi prend intelligence d’elle-même. La est le fondement de l'avenir.

 

 

Travail

Ma chamelle suivait le cours éphémère des floraisons, comme on remonte le cours d'un fleuve invisible, qui ne laisse qu'une trace miraculeuse au solstice de la magie, comme on suit les traces laissé par un astre invisible fleurissant tout sur son passage, laissant des emprunte de pas géantes d'un marcheur au semelle de vent qui vous précède d'une joie frappant de vie les pierres, et qu'on ne rattrape jamais, mais qui laisse derrière lui cet odeur de lavande si profondément enfouie dans la terre que le sable du désert est transformé en encens; comme l'abeille j'allais de fleur en fleur, au hasard du printemps; les vers roulaient dans les larmes des abeilles, la sève lunaire grondait dans les tuyaux d’acacia, et les fleurs en oxyde de zinc déployant leurs nichées d'oiseaux étoilées semblaient vouloir se transformer en soleil, rendre l'image de la beauté, au terreau du face a face, des minéraux précieux de la pile voltaïque des essaims de cloche murmurant le nom des larmes qui avaient creusé les vallées aux oreilles des Pyrénées montant ses flammes jusqu'aux étages d'annulation des pestes du sentiments ; de tous cotés le lièvre et le renards, entre les braises de pierre et les geais, font leur niche dans les cendres des jours décolorés ; ce qu'il en reste de l'abattoir des anges, s'accroche au chardons comme des toiles d'araignées, et se déchire, disséminé par le vent qui tète le fleuve comme un lait d’émeraude. Les vergers ouvrent leur palais d'os blancs, entre les flancs de vierge foret d'amazone, les osselets chiffonnés flambent toutes les branches des pommiers ; c'est la graine de combustion qui s'enrobe du rêve en cendre de sa semence renouvelée, par un autre s'accomplira son désir et sa volonté ; tout un cosmos de nouaison fibreuse jetant filet autour du centre métaphysique de la volonté, pulpeuse sensibilité du fruit futur de la répétition appréhendée. La perfection mathématique de l'abeille bourdonne entre les silencieuse cataractes de fleurs ; la pomme n'est pas un fruit, c'est un atome d'apesanteur, un mode d'emploi de l'esprit qui s'illumine a perte de vue quand l'horizon de la nuit grésille de ces millions de feux.