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22/05/2014

sans titre (en cours)

 

La vessie de la gnose dans la suspension du philtre des amants était aussi finement enrichie d'histoire que pouvait l’être la contemporanéité supposé de leur existence dans le temps. L'instant de la rencontre lui-même s'il n'avait été un miracle n'aurait qu'un œuf brouillé dans l'énoncé sans fin des faits relatifs a l’existence supposée, en vertu des connaissances toujours approximatives que nous en avons, induites des expériences partielles et des relevé météorologiques des traces historique du qu'en dira t-on, du vampire qui suce le sang des âmes qui serait paraît il (puisque c'est l'expression scientifiquement consacrée du doute certain de la relativité de toute chose) resté coagulé au fond de la pensée comme dans la caverne encore obscure des sentiments. Par ce que c’était elle parce que c’était moi. Point. Commencement. Contemporanéité des êtres en présence qui ne cherchent pas bêtement comme des moutons stupide a s'inventer une histoire, mais a la vivre en la supposant absolument réelle et vérace pour autant que leur cœur avait suffisamment d’épaisseur et de liant pour faire trace de leur mémoire dans leur propre sentiment. Le big bang a l'envers commence dans la fusion du corps des amants. Ici commence la temps. Avant il n'y a rien, et apres n'existe tout simplement pas. Qu'allez vous donc chercher en vous racontant tant et tant d'histoire ? A quoi sert cette profusion si toutes sont lues a l'envers, si le fait de l’égalité des frères devant dieu n'est pas la contemporanéité des présents, l’épaisseur même du monde et l’éclat de la liberté rayonnante. Mais les fétichistes de l’œuvre sortent leur grand ciseaux et tranchent dans le vif de la présence...une table d’harmonie, une portée mozartienne apparaît...on s'extasie, un beau livre, un point d'orgue flottant sur les vapeurs de l’océan, une bonne œuvre certainement...a coup sur un « résultat » qui détourne le regard des demiurges de la nature réelle de l’œuvre et les excitent a se repaître des tranches du rien, pris pour le vent qui sonde les reins, entre deux entames des pôles désoperculées dans le couloir de la sensibilité guillotinée. Ce ne sont pas les œuvres qui sauvent, mais la grâce, c'est a dire la foi, l’élan que les marchands vendent en gros et au détails en débitant a pleines dents dedans. Après leur passage les librairies se remplissent du dépôts noires des charognes de l'espoir qu'on nomme « résultats », ou au choix « meilleur vente ». Alors jaillit la foule qui porte en triomphe ceux qui ont du poids sur les deux épaule de la balance, ou l’irréalité abstraite du réel et complet étranglement de la pensée couinant sa viole dans les contorsions impitoyables de l’indéterminé devrait au contraire peser moins lourd que la densité éclatante de l'infini liberté rayonnante du grain de sénevé gisant les entrailles étalé de son fruit sur les plateau télé du pourrissement. Dehors on entend : gloire ! Gloire et triomphe ! La foule s'endormir a nouveau dans l'inconscience de ses sentiments fomenter en ses rêves le lynchage de qui paiera sa personne par sa vie. Assurément la foule manque de complexité syntaxique pour respirer autre chose que l'air nauséabond du cauchemars diabolique qui l'ensorcelle hors du temps.

 

 

Jacques Pie avait toujours vécu soutenu par les encouragements de ses proches, de sa famille unie, de ses amis soucieux de lui; de sorte que, sans qu'il s'en rende vraiment compte, c’était ce soutient pourtant, qui formait la véritable assise spirituelle de son monde ; les chicanes entre frères les anicroches entre amis n'avaient jamais réellement entamer ce fondement qui devenait peu a peu insensible et dont il se détachait sans le savoir en comptant comme un acquis de certitude inébranlable ce que l’expérience du cyclotron avait remis en question ; ça fait mal les questions surtout quand elles ont la puissance provocatrice de l'engagement total et absolu face au néant ; tout a coup le manque d’appuis se concentre dans la formulation d'un vœux, la rétractation de la souffrance œuvre comme une langue qui se sépare du soucis de la communication, se scinde en deux comme un manteau inutilisable, et se transforme en prière comme une pensée dont l'essence n’est plus l'abstraction, mais la vitalité nécessaire de la transparence invisible ; tombé en oraison, sa langue s’était ouverte comme un fruit qu'on épluche, et toute évidée de la peau morte des signifiés dénuées de sens il s'angoissa profondément; sans plus aucun appuie dans le monde, il avait traversé les heures sombres de la souffrance a la recherche d'une réalité dont il aurait pu dire qu'elle est avec certitude ; mais après cet événement tous les mots tournaient a vide dans sa cervelle, plus aucun « arbre » n'existaient vraiment, et le socle si familier de ses soutiens se retourna ; son assurance laissé en jachère le lui fit a l'envers, et les moindre manifestations d'encouragement prirent en lui une teinte de paranoïa; rien de ce qu'il put dénommer n'avait d'autre réalité que le fondement de sa croyance ; et en touchant le fond subjectif de la réalité, il n'eut plus qu'une alternative : soit il continuait a se mystifier, soit il redevenait parlant pour se dédire, et devenait croyant. Mais comme Adam Jacques ne comprenais pas clairement le sens de la menace, il pensa qu’après quelques mois de pratique du cyclotron il lui suifferait d'en revenir a une sorte de stoïcisme et qu'un simple mais vigoureux effort de sa volonté suffirait a lui faire franchir les rives du styx pour se laisser embarquer par la langue qui tôt ou tard, dénuée de répondant, s'il ne creusait pas plus profondément jusqu'à l’autisme du silence qui rend tout signifiant et angoissant dans le renversement, lui interdirait de parler éternellement de lui.

 

 

 

21/05/2014

note

J’écris comme on fait des nœuds avec les mots de la lassitude pour qu'en les dénouant ton poil s'hérisse d’étincelles qui te donne l'impression de la lumière comme d'une main.

20/05/2014

https://www.youtube.com/watch?v=wKSjqFEBTy8