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23/05/2014

Où donc est l'expression de votre bonheur? (en cours)

 

Parfois j’écrivais comme un enfant dessine des épines au soleil retourné dans sa lumière ; d'un trait d’égal transparence, je recouvrais le sillon d'un clin d’œil dans la tombe; entre temps la semence était enfouie en secret par le vent, entée en astre de transcendance, prompt au pourrissement necessaire de l'ancienne langue, desormais retournée, pliée en deux dans le silence dialoguant du cœur sur les réalités douteuses du monde, remettant a l'esprit ma dose de conscience éternelle et désirée. Ma volonté d'etre connu de dieu, mon désir d'etre entierement vivant cimenté d'absolu insouciance, m'inoculaient ma mort, jusqu’à la disparition de ses faillites qui tuèrent ma raison et relevèrent dieu de la tombe, tout était bon alors sans que j'en sache rien, sans que j'en puisse juger, quoique le cœur pur reconnaisse qu'il collabore et qu'il n'est pas une volonté de fer, mais un être brisé, perdu, sans appuie et sans force, livré a la déréliction de l'abandon de l'ignorance équilibrée a la Sienne Perfection, calibrée de transparence pour témoigner de Son action, de S Providence dans l'histoire pitoyable des souffrances de ma vie ; alors comme un poids de gloire, pour l’éternité, la joie gonflait mon cœur d'un sentiment indescriptible, exempt de tous les maux effroyables qui avaient emprunt la langue humaine de l’héritage du péché, entachée mon cœur et mon âme, et qui m'en menaçait encore malgré l'interdiction divine de toute distinction morale que du fond de mon être, dans mon adoration, je méprisais.

22/05/2014

note (en cours)

Tout le monde se souvient depuis au moins sa terminale comment kant établie la liste des catégories de l'entendement qui forme la syntaxe de la pensée éclaircie par la critique, en partant des diverses formes du jugement qu'il trouve dans la langue courante et en s’étonnant de la possibilité des jugements synthétique a priori qui le conduiront a l’élaboration du schématisme transcendantal ; mais il y a une autre catégorie inaperçue par kant, celle du Paradoxe répondant a une syntaxe qui fait pli sur pli de la langue pour mettre le sujet pensant dans la vision de ce qu'il n'a pas lui-même posé et qui nécessite non seulement ce que Pringent caractérise fort justement « d’écart dans son propre ajointement » mais encore, un petit quelque chose en plus, qui rien n'est rien de moins que la totalité du réel aperçue au travers de la transparence dialectique du schématisme de l'angoisse maitrisée et vaincue, évidée, que le même auteur semble prendre a tort pour « la source de la poésie », alors qu'elle n'est au mieux que la forme de la conscience dépassant pathétiquement le solipsisme de son angoisse en se rapportant a ce qu'elle a sous les yeux et a porté de main , la réalité poétique de l'exister, qu'on peut alors seulement comprendre comme ce qu'on ne peut pas comprendre et qui est le "là" véritable de notre existence au cœur du miracle.

De sorte que ceux qui disent que,"Désormais la technique poétique renvoie à une physique plus qu’à une métaphysique.", ont bien raison, car la présence réelle au monde dans l’extrême confusion de notre temps nécessite plus que jamais la conscience de ses sentiments, l’évidement angoissé de la prise de conscience de son unique raison d'exister. Il faut laver dialectiquement les vitres de l'entendement pour se voir justifié performativement dans une existence de la passion qui tient du miracle et est indéfectiblement lié au sacré.

 Mais ce qui rend la chose très difficilement communicable c'est justement que la Paradoxe est liée a une sainte-axe qui scandalise par ses nombreux replis sur elle-même, la chair et le sang bouillonnant d'impatience de nos contemporains. Puisqu'il faut voir ni plus ni moins le réel et le monde a travers la suppression du sujet qui le rencontre et donc absolument cesser de jouir de l’immédiat auquel tous son très rigoureusement enchainé et attaché par la peur.

 

 

sans titre (en cours)

 

La vessie de la gnose dans la suspension du philtre des amants était aussi finement enrichie d'histoires que pouvait l’être la contemporanéité certaine de leur existence dans le temps. L'instant de la rencontre lui-même s'il n'avait été un miracle n'aurait été qu'un œuf brouillé dans l'énoncé sans fin des faits relatifs a leur existence supposée relative en vertu des connaissances toujours approximatives que nous en avons, induites des témoignages et expériences partielles autant que des relevés météorologiques des traces historiques du sens du qu'en dira t-on, traditionnellement rattaché a l'invérifiable et indémontrable réalité du vampire qui suce le sang des âmes qui serait paraît il (puisque c'est l'expression scientifiquement consacrée du doute certain de la relativité de toute chose) resté coagulé au fond de la pensée comme dans la caverne encore obscure des sentiments. Par ce que c’était elle parce que c’était moi. Point. C'est tout. C'est le commencement et la fin. Contemporanéité des êtres en présence qui ne cherchent pas bêtement comme des moutons stupides a s'inventer une histoire, mais a la vivre en la supposant absolument réelle quoiqu'incomprehensible, et vérace pour autant que leur cœur avait suffisamment d’épaisseur et de liant pour faire trace de leur mémoire dans la suite des idées de leur propre sentiment renfermant la bénédiction conceptuelle de la passion. Le big bang a l'envers commence dans la fusion du corps des amants. Ici commence le temps. Avant il n'y a rien, et après n'existe tout simplement pas. Qu'allez vous donc chercher en vous racontant tant et tant d'histoire ? A quoi sert cette profusion si toutes sont lues a l'envers, si le fait de l’égalité des frères devant dieu n'est pas la contemporanéité des présents, l’épaisseur même du monde et l’éclat de la liberté rayonnante. Mais les fétichistes de l’œuvre sortent leur grand ciseaux et tranchent dans le vif de la présence...une table d’harmonie, une portée mozartienne apparaît comme un plan de coupe dans la symphonie...on s'extasie de l'image de la musique, on bêle comme des enfant, Ô le beau livre, un point d'orgue flottant sur les vapeurs de l’océan, une île peut être loin du continent réel, mais une bonne œuvre certainement surnageant de l’élévation du niveaux des mers gnoséologique...a coup sur un « résultat » qui détourne le regard des demiurges de la nature réelle de l’œuvre et les excitent a se repaître des tranches du rien, pris pour le vent qui sonde les reins, entre deux entames des pôles désoperculées dans le couloir de la sensibilité a l’auréole guillotinée. Ce ne sont pas les œuvres qui sauvent, mais la grâce, c'est a dire la foi, l’élan que les marchands vendent en gros et au détails en débitant a pleines dents dedans. Après leur passage les librairies se remplissent du dépôts noires des charognes de l'espoir qu'on nomme « résultats », ou au choix « meilleur vente ». Alors jaillit la foule qui porte en triomphe ceux qui ont du poids sur les deux épaule de la balance, ou l’irréalité abstraite du réel et complet étranglement de la pensée couinant sa viole dans les contorsions impitoyables de l’indéterminé devrait au contraire peser moins lourd que la densité éclatante de l'infini liberté rayonnante du grain de sénevé gisant les entrailles étalé de son fruit sur les plateaux télé du pourrissement. Dehors on entend : gloire ! Gloire et triomphe ! Et la foule de s'endormir a nouveau dans l'inconscience de ses sentiments, partir fomenter en ses rêves le lynchage de qui paiera sa personne par sa vie. Assurément la foule manque de complexité syntaxique pour respirer autre chose que l'air nauséabond du cauchemars diabolique qui l'ensorcelle hors du temps.

 

 

Jacques Pie avait toujours vécu soutenu par les encouragements de ses proches, de sa famille unie, de ses amis soucieux de lui; de sorte que, sans qu'il s'en rende vraiment compte, c’était ce soutient pourtant, qui formait la véritable assise spirituelle de son monde ; les chicanes entre frères les anicroches entre amis n'avaient jamais réellement entamer ce fondement qui devenait peu a peu insensible et dont il se détachait sans le savoir en comptant comme un acquis de certitude inébranlable ce que l’expérience du cyclotron avait remis en question ; ça fait mal les questions surtout quand elles ont la puissance provocatrice de l'engagement total et absolu face au néant ; tout a coup le manque d’appuis se concentre dans la formulation d'un vœux, la rétractation de la souffrance œuvre comme une langue qui se sépare du soucis de la communication, se scinde en deux comme un manteau inutilisable, et se transforme en prière comme une pensée dont l'essence n’est plus l'abstraction, mais la vitalité nécessaire de la transparence invisible ; tombé en oraison, sa langue s’était ouverte comme un fruit qu'on épluche, et toute évidée de la peau morte des signifiés dénuées de sens il s'angoissa profondément; sans plus aucun appuie dans le monde, il avait traversé les heures sombres de la souffrance a la recherche d'une réalité dont il aurait pu dire qu'elle est avec certitude ; mais après cet événement tous les mots tournaient a vide dans sa cervelle, plus aucun « arbre » n'existaient vraiment, et le socle si familier de ses soutiens se retourna ; son assurance laissé en jachère le lui fit a l'envers, et les moindre manifestations d'encouragement prirent en lui une teinte de paranoïa; rien de ce qu'il put dénommer n'avait d'autre réalité que le fondement de sa croyance ; et en touchant le fond subjectif de la réalité, il n'eut plus qu'une alternative : soit il continuait a se mystifier, soit il redevenait parlant pour se dédire, et devenait croyant. Mais comme Adam Jacques ne comprenais pas clairement le sens de la menace, il pensa qu’après quelques mois de pratique du cyclotron il lui suifferait d'en revenir a une sorte de stoïcisme et qu'un simple mais vigoureux effort de sa volonté suffirait a lui faire franchir les rives du styx pour se laisser embarquer par la langue qui tôt ou tard, dénuée de répondant, s'il ne creusait pas plus profondément jusqu'à l’autisme du silence qui rend tout signifiant et angoissant dans le renversement, lui interdirait de parler éternellement de lui.