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27/11/2014

Sa nature l'angoisse.

 

Parfois il s'enfonce comme un flotteur dans le mélancolique éther de la disparition et descend de son perchoir en faisant des vagues dans la froide écume du brouillard; sa tête a peine surnage de ce fleuve mouvant qui coule sans toucher vraiment terre ; et les éléments gazeux en suspension se font une niche de mémoire dans ses yeux, aussi lourds et vide qu'un tas de neige étincelant ; ce qu'il a connu s'entasse en fondant sur le dos du premier éléphant tatoué de flammes noires et couronné de lances qui remonte la pente, surgit du brouillard comme un vaisseau fantôme qui aborde sans prévenir ; il passe lentement et majestueux prés de lui, sans le voir, enveloppé du même silence que celui qui danse avec la neige dans son sillage ; les turbulences de sa marche de puce laisse derrière le pachyderme un immense ossuaire de cranes remuant, qu'il a soulevé des rêves de la poussière en passant; instinctivement, il s’écarte et lève les yeux sur la couronne de pierreries éteintes qui donne a l'animal un air tragique et sage qui emporte avec lui les souvenirs sans issue et laisse après lui une aporie plus dense et palpable ; une matière brute et informe, avec laquelle travaillaient déjà d'autres ombres indistinctes sous la brume qui se teintait maintenant de l'opale de chair, et se figeait en un tableau des couleurs de l'intelligence du cœur ; l'intelligence de la mort qu'ils avaient accepté en y renonçant les engageaient sur les traces du cadavre de leur langue ou ils erraient dépossédés d'eux même et errant, être inqualifiable d'un dieu ignorant dont l’éléphant n'avait rapporté que la gloire éteinte des reliques d'anciens cranes ; les brumes s’épaissirent encore; elles roulaient sur elles-mêmes comme les pigments d'un peintre sur la palette, enroulant par la même la lumière dans l'ombre des apparences qui subjugue l'esprit ; la pente s’accrut soudainement, et son pied ripa sur une pierre instable; il roula dans la boue, chuta et perdit connaissance au moment ou il se ressouvenait que les mêmes mots qui lui avaient donné la vie l'avaient aussi offert a la mort ; le souvenir de la lettre par laquelle il avait été tuer vivant, disparu quand le cerf au bois sertis d'orbe nucléaire lui frotta les cotes d'un coup de ses lances rutilantes.

 

26/11/2014

Un perd et trouve.

Il est là assis sur la bouche d’égout qui rejette en permanence une effluve lourde et sombre comme du plomb ; elle se disperse en vapeur avant de toucher le fond du gouffre, et forme , a la hauteur d'ancienne cité recouverte d'oubli, une vapeur que respire la pierre ; ce qu'il voit depuis cet anneaux du sentiers qui remonte l'infini, c'est son désir mêlé de nostalgie ; c'est le souvenir de l'avenir qui cajolent l'entendement, berce l'irréflexion et l'embrassent de leur bouche en cercle ; le tube de zinc ondulé ronronne régulièrement ; la ville est plus loin dans la plaine, certainement, masquée par le brouillard ; c'est pour cela qu'il est venu en skate jusqu'au terminal d’égouts, qu'il a mis un tissu sur son nez quand il bifurqué du périphérique et prit plein est a travers l’épais nuage de pollution chimique ; ce qu'il sait de la nature il ne l'a apprit que des livres ; aucun paysan dans ses racines, un pur fils urbain n'ayant jamais connue réellement l’intransigeance des éléments, ni autre chose que l'esprit mêlé de la cuisine de maman ; la ville au milles reflets aux milles enchantements, la possibilité de tous les risques et de toutes les découvertes, il lui tourne le dos ; c'est a présent auprès de la mer de brume qui la recouvre qu'il vient se recueillir, se redire l'histoire de la lampe qui définie l'objet que l'on trouve réellement mieux en ce lieu, ou les eaux sales de l'humanité se déversent dans le gouffre informe de la puissance créatrice d'oubli ; il vient ici souvent, parce qu'il sait qu'il ne pourra en repartir qu'en ayant a nouveau livrer au chaos ce qui appartient a l'oubli ; dans son dos la ville, jour et nuit recyclait ses pensées ; elle conservait ouverte par son chaos même la possibilité du pardon pour chaque événements, chaque informations diffusé globalement pouvait ainsi devenir une raison d'exister, ou tout au moins y être liée ; la confusion s'apaisait au son visqueux du cloaques puant ; aucun rat ne vivait plus dans les parages qu'on aurait dit d'une végétation brûlée a l'acide, blanche bifluorée, chlorée comme un jardin de neige poussant entre de très vieux ossements ; ici tout se perd, tout se dissous, si bien qu'un pèlerin peu habité pourrait mourir de faim, égaré dans la lande par tant de surprenantes et étranges beautés salpêtres; c'est pour cela aussi que le skater venait, pour repartir du commencement, de la conscience d'avoir tout perdu et de ne rien posséder vraiment, alors la vie … c’était un lieu qui vous mettez mal a l'aise comme si en vous quelque chose s’était décelé du mal inconscient dont on souffrait, et que ce quelque chose, ce mal avait désiré formuler qu'en ce lieu quelque chose d'essentiel était perdu ; et que forcement on devait essayer de le vouloir malgré tout ; ce que le skater gagnait réellement entre des touffe de thym pleine de poche plastique c’étaient la conscience accru de ce qu'il voulait une fois qu'il pouvait regretter l'avoir perdu ; il en revenait comme du médecin, en ayant nommé son mal curieux ; il a refait sauter son skate dans ses mains au moment ou la route goudronné a disparue et qu'une lande boueuse et chenu l'a remplacé ; sans le vouloir il suivait le sens du brouillard de solvant chimiques qui s’écoulait comme un gaz cryogénique des cornue renversées de la ville ; l'air ici n’était pas plus pur, le ciel plus rayonnant, bien au contraire, une grande nappe de résidus de solvant suivaient son cours comme une coulée de lave, et glissait comme une banquise le long des flancs d'un volcans jusqu'au précipice de « forgot » qu'on aurait dit être la source même du Styx. Ce qui impressionnait toujours le skateur s’était que sur les bords internes du gouffre, la pierre grise comme de l'acier prenait des airs de caractères d'imprimerie, formait des gravures dorées et des bas reliefs évoquant d'antiques ruines de civilisations disparues, oubliées, dont les palais et les formes humble d'habitation laissait penser qu'elles avaient peut être abrité quelque chose comme le bonheur de l'humanité. Même si a ses yeux quelque chose sonnait faux dans cette quête de bonheur, et qu'une lucidité, celle la même qui exigeait soudainement qu'il quitte la ville pour isoler et discerner le fondement réel de sa recherche.

25/11/2014

Entre hier dans les racines comestibles de l'encre sechée.

L'espace initié d'un lac de méthane respire dans les landes broussailleuse de ses rêves ; il neige du carbone sur des forets fluide comme de l’éthane ; l'essence en vapeur se cristallise ; l'ellipse de la nuit matérialise ses satellites de pierres ; Saturne se lève comme une aube, ainsi que les milles autres nébuleuses qui d'une manière imperceptible se reflètent dans ce trou d'onde liquide ou le peuple de pécheurs qui abrite la case du dormeur, loin de son lit résiduel, baignait depuis l'origine immémoriale du regard ensevelit par l'unique forme qui les voit; au réveil le rêve se déchire et le fœtus neotique en lambeau court déjà rejoindre les traces du troupeau dans les trafics en tout genre ; les flux les plus perceptibles sont les moins déterminés des formes naissantes ou pourrissante qui se frottent les yeux ; s'il y pense trop, l'angoisse le surprend des le levé ; il la traite comme les écorchures au genoux et au coudes, sans trop y prêter d'attention ; elles l'irritent cependant, constamment, sans qu'il s'en rendent compte ; comme des trous dans la représentation, des concession avec la cohérence et le tout qu'il voudrait ne pas ignorer, prendre le temps de sonder, mais le temps il l'a déjà vendu ailleurs a d'autre taches qui justement produisent de la suture apparente, du ravaudage a la petite semaine, une couche d'enduit sur les lézardes spirituelles ; le tout c'est de se mettre volontairement dans l’enchaînement ; frigo, cafetière, veste et sac en bandoulière, porte serrure, escalier, corridors, rue ; autant d’ornières qui empilent tout un tas de paupières dans les couloirs de la vue de l'esprit impeccablement entretenu, certifié sans risque par la municipalité, et le congénères, sans risque pour le désir de rejoindre sa réalité, de s'accomplir sans souffrance, de se définir en usant le langage d'un autre, a tout le moins, impersonnel et commun au genre; mais sous le lino lustré, les couches sédimentaire de l’imprécision accumulent l’indétermination nécessaire au cadre de vie contemporain si bien huilé qu'il occulte l’énorme ceinture astronomique de déchets sémantique sous-jacent a la mise a jour permanente de son actualité toujours sensée résumée en cet impératif catégorique : vivre c'est gagner sans risquer ; il chaussa ses besicles et souleva un coin du lino couleur poireau qui couvrait l’étroit sentier de la lumière ; l’épiderme qui le séparait du vide et du néant ne tenait essentiellement qu'a la position de réalité de sa réflexion convaincue moyennement parce a quoi il conférait le pouvoir d’être plus réel que l'acide de sa réflexion ; et ce couloir administratifs percé de chaque coté d'une enfilade de porte bureaucratique lui sembla non pas recelé les trésors de la vie, mais le mystère des choses sensé enfouies sous les ordures et tout un tas de trucs nommés a grand renfort de pub ; une grande machinerie noetique s'agitait sous le réseau social qui fabriquait en permanence l’éclat de contre bande de la certitude de l’éternité ; cette satisfaction mesurée du désir, qu'un grand nombre de portes mettait a la disposition de tout défaut d'imagination et de réflexion ; en chacun d'eux la démission spirituelle etait un sauf conduit; aussi peu a peu, au cours de sa lente mais inexorable exclusion, il avait apprit a douter du sens réel des pièces distribuées comme autant de rameaux le long d'une même branche ; et comme la sève en hivers, il avait lui aussi, peu a peu reflué dans le froids infernal du doute a mesure que sa marche vers sa place au soleil lui était devenu plus suspecte par le truchement des croisement synaptique de la même intelligence insensé de l’indifférence spirituelle; sauf qu'il était encore vivant même s'il était douloureusement conscient d’être exclus, et mort aux significations terrestres qui lui étaient incompréhensiblement refusées ; la culpabilité avait jouée un rôle essentielle dans sa formation, car le doute naturel ne suffit pas pour dissocier l'intention de son signifié, redonner du jeu a la réflexion pour qu'elle ; étrangement l'émondation avait aussi des conséquences intimes insoupçonnées ; ainsi le soir quand il se couchait, au lieu d’être emporté par le rêve du monde qui se préfigurait sur l’écran des nuits, il s’endormait retenu entre les draps qui séparaient sa chair du néant toujours palpable, d'une simple épaisseur de coton incompréhensiblement présente comme une sensation amputée du moins autant que l'histoire de la traite des noirs dans l’essor de l'industrie du coton; la mélancolie s’empara de lui bien souvent ; il aurait aimé au moins une fois dans sa vie connaître cette impression de plénitude propre a ceux qui vivent dans le monde et pour lequel le monde est un enrichissement de la réflexion de toutes les matière organisées de la sensation, il aurait souhaité connaître l’élargissement de ses sensations devenue égal a elles-mêmes, il aurait souhaité surmonté la proximité diffuse du néant, connaître le sentiment d'une entière cohérence ajustée a la dimension d'un cosmos bien ordonné, connaître le monde comme un enchaînement organique de sensation qui ne dément pas l'intention qui les porte ; il aurait aimé être heureux ; c'est con, n'est-ce pas ? mais au lieu de cela il avait hérité d'une sensibilité douloureuse d’amputé; il éprouvait tout a la maniéré de ces sensations fantômes, ghost note bleues, qui persistent comme une gênante velléité sans espoir d'accomplissement; et des concaténations étranges de pensées commencèrent a se former en lui ; ainsi il lui arrivait souvent d'avoir le bizarre sentiment qu'une fenêtre le regardait, et que le paysage qui s'offrait a travers elle, n'existait pas autrement qu'a titre de trompe l’œil peint sur un mur opaque que son esprit concevait sans le percevoir vraiment ; partout, il sentait le piège de la satisfaction marchandées, la présence angoissantes des machins sans clefs qui ensevelissent les corps essoufflés sous l’écriture industrielle de l’incohérence sériée; et la ligne svelte des slalomeurs de supermarchés toujours prêt a bondir félinement sur un morceau de banquise gelée ; Il fallait donc que le récit comporte un hiatus, que le personnage fictif se perde dans sa fiction pour faire le tour de sa faculté sémantique, reconnaître que le fond insensible de l'univers qu'il prenait pour un néant n’était que l’entière réflexion de sa pensée sur son propre pouvoir adamique dont il devait user autrement s'il renoncer a donner un autre cadre aux êtres que leur assomption dans l’épiphanie de ce tout cohérent.