Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

19/11/2014

Récréation.

L’annoncé de la fonction algébrique, f(?) du dieu caché est un mystère aussi noueux que la formule d'un solvant dont bayer fit des bombes en son nom éclatant, pour sauver son apparente présence et ne pas perdre la face des cieux chloré recouvrant la terre de tranchées. Pendant ce temps, Hénoch vida la dive bouteille et l'encens repeignit l’intérieur de ses yeux: il y vivait des ténèbres scarifiées baignant dans la sauce d'abîme, qui maugréaient le récit précis de Dieu compulsant ses ailes comme un iris précieux brodé de rares charognes au-dessus d'eux. Dieu dit : Que le lierre mue ! Et le savoir cru apercevoir la mue. Et effectivement il n'y eut depuis ce jour la, depuis que la mort était entré dans le monde par le trouble statique de la connaissance, plus aucun ange a l'horizon ; l’état de lumière était bombe, tourbe de science, ciel apophantique, silence boueux des consciences, tombe nucléaire cultivant la renaissance de l'Auteur et de son Nom, ReCréation.

Archeologie

Le paysage était renversé, les sourires idiots du terminus de la terre raclé le fonds de vase des cieux ; dans les filets, des potiches télévisuelles de l’ère media infirmaient la présence d’être sensible ; l’archéologie du savoir semblait vouloir indéfiniment séduire l'impalpable bourreau, l’émouvoir, attendrir l'impitoyable monstre partout présent dans le système d'accointance du mal ; metraton lui même avait fondu son glaive avec ceux des autres anges dans les forges médiatique de l'industrialisation herméneute de la peur s'assurant d’elle-même ; la rumeur bruissait, après le partage des eaux comme une nuée de volatil informe que le créateur n'avait certainement pas prévu ; l’œil cathodique surveillait la plantation de batavia a la surface de l’abîme.

18/11/2014

Note

L’écriture comporte en elle quelque chose du vecteur essentiel de l'esprit ; une trace indélébile que chaque phrase reproduit ; dire qu'elle s'enfonce dans l'inconnu c'est ne dire encore que la moitié de la vérité ; elle aborde l’indétermination absolue de l'avenir en ayant déjà l'idée d'une relecture semblable a un éternel ressouvenir du rapport sensé a ce qu'on a pas soi-même solipsistement bâtit puisqu'on s'est déjoué des pièges de la mémoire sensorielle en lui cassant les pieds; écrire c'est inventer cette défiance envers soi qui permet a la relecture d'avancer a partir d'un événement présent entièrement fondé sur l'avenir (essence de l'amour) et de comprendre qu'elle n'appuie pas son sens sur un passé, mais sur l’être donné de l'avenir qui rend l’être présent irréel; ce que l'on trouve de « bizarreries » dans la poésie de Rimbaud ou le théâtre de l'absurde, comme dans toute écriture qui n'est pas dénuée d'invention et de ce désir d’œuvrer a l'assomption du vouloir dire fondamental, relève de cette défiance envers soi-même, qui rompt avec l’écriture du souvenir sensible a la façon de Proust qui ne restitue pas le face a face de la verte primitivité de la foi d'un être prenant conscience de son manque de realité ; la projection désirante ne s’éprouve en sa verte primitivité qu'a la condition de déconstruire son savoir, qui en libère la forme en se projetant vers un avenir dont elle ne sait rien, mais attend l’être qui confirmera sa croyance; quand dans la mort de Virgile, le poète au seuil du trépas, « rêve » qu'il passe en barque a travers les éléments, on a cette déconstruction de la forme du désir qui s’épure des matières du souvenir, non pour oublier en se plongeant dans le Styx, mais pour appréhender a nouveau l’être selon la plus profonde présupposition du cœur et de la réflexion, dont cœur et réflexion tirent leur réalité qui leur manque et que savoir et souvenir avaient occulté. C'est exactement la reproduction du mouvement spirituel de la foi, son « comment » dirait kierkegaard, le cœur du désir devenant conscient de la réalité qui manque a sa forme cohérente qui ne repose a priori sur aucun savoir mais qui tourne autour du savoir déconstruit du souvenir, la subversion de conscience en connaissance de sa valeur éternelle de son ressouvenir ayant pour commencement un tel événement dans le temps ou l'incertitude objective absolue est la forme de la certitude de l’éternité. Christ est le paradigme de cette subversion dont l'occasion est a chaque fois redonné qu'un être en aime un autre. Et c'est aussi pour cela que ce livre est un très grand roman. Chaque phrase n'y est ciselée qu'en fonction de ce paradoxe partout sous-jacent, de sorte que l’écriture réalise et développe sous nos yeux ligne après ligne, cette absurdité incroyable et pourtant bien réelle de l'infini possibilité de la relecture contenue dans un cadre finie d'un ensemble de signifiants par elle, transcendés.