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13/11/2014

Aux mines de lumière.

Il y a longtemps que les hommes n'approchent plus des livres dont les pensées enneigent les mailles glacées du filet sans fond de leur réflexion; la technique a modifier la perception des apparences, tout en masquant qu'elle n'est qu'un simulacre de subversion qui modifie la matière sans en changer la forme, ainsi le monde reste sous la férule de l'illogisme, du non-sens qui devient toujours plus insensible ; les tremblements du sismographe, en dehors d'une appréhension dialogique du saint encéphalogramme, se donnent l'air de progresser dans l'infini ; pure illusion, puisque dans l'infini, ou par rapport a l'absolu, il n'y a de réel mouvement, que sémantique ; aussi le monde ne bouge pas malgré tout le mal qu'il se donne pour se faire illusion sur son mouvement.

 

12/11/2014

Entre les deux larrons: Œdipe et Narcisse.

C'est tout un mode de liaisons entre la chose et sa production qui s'anime chaque jour dans les mœurs; (mais la langue économique qui a recouvert le mystère de la création forme une couche très épaisse de nuage devant nos yeux et nous empêche de le voir maintenant); et que ce soit dans leurs draps, ou leurs vêtements, le jour ou la nuit, ou bien qu'il soient nue comme des vers sortant des saucisses et des tripes de leur mère a la mode de Caen, c'est toujours dans les bras de la charcutière qu'ils tombent, ou de la sécu, de sorte que l'enfance puis la maturité auront consisté pour eux a sentir partout la présence de ce filet, qui les entoure comme un sac, fait de tout ce qu'ils ont autour d'eux qui donne matière a leur obsession de la sécurité; base de tout soucis technique: se mettre a l'abri, répondre rapidement aux imprévue et réduire le sentiment de la nouveauté a rien; on y est plutôt bien parvenu; voir dans certains cas parfaitement ; sur eux, toujours cette pellicule de plastique qui les enrobe des pieds a la tête comme des lymphes de boucherie, des vers a viande digérant quelque odeur de charogne sans lumière ou papillons et mouches a kénose jaillissent de la merde et du néant; et partout au désert comme dans les grandes villes, c'est le même vide qui émanent d'eux ; ils sortent nus de leur coquilles rejoindre la file indienne aux portes des usines filandreuses ou se fabriquent les bobines de fils de tungstènes pour les ampoules électriques qui leur manquent; on ne peut dire ce qui se trame et se trafic en fin de compte dans la queue ; on ne peut dire si le peuplement du désert par encore plus de vide avance ou s'il régresse chaque fois qu'un être qui le compose passe a notre rencontre ; mais un nœud se forme qui fait d'un point du temps un univers écrasé pour les pensées que l'on n'a plus et qui en ont définitivement quitter la croûte terrestre de notre entendement au moment de son apparition, quand il était alors la chose la plus importante, l'unique objet d'un unique soucis tous les reflets des réflexions éparses dans une unique pensée; et l'on est bien obligé d'avoué qu'on s’était sentie drôlement bien a ce moment là et que jamais on aurait eut la pensée d'une fin associé a la réalité de cette joie; pourtant, elle est venue, la pensée d'une un ex que l'on reverrait des années après l'avoir oublié et elle a jaillit de nulle part, comme un élan et une idée capable de charmer un cœur malgré la corruption latente de l'idée qui fait de l'amour un jeu qui ne parvient jamais a son entière révélation, aucun denouement ; l’ère du loto et du meetic, a de ces idées tordues qui certes rallonge la pensée au sujet de l'amour, mais laisse l'ivraie souvent prendre le dessus ; on pourrait imaginer un homme de notre temps, un dandy peut-être, qui ne consisterai pas aimer sans que cet amour ne nourrice pas en lui une autre pensée, déjà peut-être plus grande que celle qu'il se fait du pouvoir magique d'aimer ; il tomberait amoureux non d'un être, mais d'une idée qui semblerait étayer la perspective infini et indéterminé de l'amour dont le vide se remplit de tout ce qui se fomente dans cet univers de dingue ; il commencerait par imaginer la fin de son histoire, par concevoir son devenir, en s'imaginant plus vieux d'un monde de son amour, et l'instant de la rencontre futur avec son ex depuis longtemps oubliée, le met en présence de l'absurde qui est somme toute le syncrétisme démocratique de la réalité commune ; qu'une tasse de thé enlise une madeleine et c'est la saveur d'une ancienne pensée qui reprend goût et couleur; l’écriture peut ressusciter ce parfum ; et c'est en soit une prouesse dignes des plus grand éloge ; mais d'autre écritures emprunte d'autres chemin noétiques et ne ressuscite pas un passé, mais accomplissent le plus cher vœux d'un homme qui a perdu de vue son ancien monde, ses repères comme on quitte la dépouille du présent non pour faire revivre les ossuaires du passé, mais pour s'ouvrir a ce qui n'a jamais été pensé autrement que comme ce dont nous n'avons aucun savoir, ce qui dépasse toute pensée; comme de revoir des années après son ex, sentir le poids de la pensée s'alléger et fondre comme du plomb liquéfiant toute forme apprise par elle-même et pouvant se souvenir de son passé comme d'une ultime justification qui cède sous la pression d'un événement absurde vécu dans le temps, comme d'aimer plusieurs fois, se marier puis divorcer, puis se remarier, et après s’être violemment et volontairement trompé jusqu'à la folie, se retrouve confronter a un événement qui redouble l'absurde et le rend conscient comme ces mots qui vous tombent de la bouche après avoir été trop répété ou remâché ; comme de revoir son ex, celle qu'on ne devait jamais oublier, après l'avoir oublier aussi longtemps, après avoir laisser un autre monde pomper la sève du premier, et qui a cet occasion, inattendue se relève de sa tombe, bien vivant, quoiqu'etant devenu entre temps, une réalité incompossible avec le présent ; mais d'abord créer l’événement, rendre possible cet instant dans la société ou le choix unique se conçoit dédoublé ; lui faire la bise, penser a saluer alors sans broncher, sans tomber dans la plus profonde perplexité reviendrait a garder son calme en présence du chat mort et vivant de Schrödinger ; en ce sens la physique moderne n'a pas seulement modelé nos cadres de vie en les rendait dépendant de la technique, mais aussi le rapport commun a la vérité comme choc ; peut-être est-ce pour cela que les hommes aiment tant se faire la guerre ; pour sentir la vie couler dans son absurdité les flamme du paradoxe ou se réunissent les êtres ; alors, dans cette sorte de traumatisme volontaire ou chacun a sa façon reproduit le coup de bec dans l’œuf pour qu'il s’étiole, en revenir a une pensée saine selon laquelle la vérité est immuable et transcendante ; reste a voir ce que tu veux en faire, tu a le rien a toi de voir ce que tu veux y mettre dedans. Le monde n'est pas seulement un spectacle, qui rétablirait la distinction entre vie active et vie contemplative, il est de part en part, une comédie, lui disais son ami psy … enfin psy … autant que peut l’être un pensionnaire.

 

11/11/2014

Enjeux dimensioné de l’inter-esse: être.

Jean Brini: Concernant mon exposé si j'avais quelque chose à dire en une phrase, ce serait: Si la structure du nœud borroméen à trois, peut être rapportée à la structure équivalente sous forme de tresse, et si la tresse déroule suivant le temps une suite d' événements, dans ce cas-là le temps dont il s'agit est un temps cyclique. (P. Berté: d'accord) Voilà ce que j'aurais à dire si j'avais à résumer l'ensemble du papier là-dessus.Ensuite on peut rentrer dans le détail: càd de quels événements s'agit-il? Quand il y a un événement qu'en résulte-t-il au niveau de la structure? C'est cette correspondance, tout nœud peut être rapporté à une tresse, toute tresse peut être rapportée à un nœud. Mais ce n'est pas une correspondance bi-univoque, sinon c'est la question que m'avait posée Darmon:S'il y avait une correspondance bi-univoque cela voudrait dire que l'on pourrait classer les nœuds, or on ne peut pas classer les nœuds. Non seulement on ne peut les classer, mais c'est en cours de démonstration qu'on ne pourra jamais les classer.Alors je ne sais si cela signifie que l'ensemble des nœuds n'est pas dénombrable, n'est pas énumérable __ en maths je ne sais très bien ce que cela veut dire__ , mais en tout cas si les nœuds nous permettent de parler de la structure d'un sujet dans une pathologie donnée, eh bien cela voudrait dire qu'on ne pourra jamais classer les pathologies! Ce qui est tout de même intéressant comme perspective! Et d'un autre côté la correspondance entre nœud et tresse, nous permet de rapporter les nœuds à un certain type de succession d'événements. Ce que je dis est très dense, tout l'article sert à développer ça.