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25/02/2015

Le monde ne nous appartiens pas

Des casseaux de sel s'amoncellent au fond de la rivière sciée dans la longueur du temps ; l’évier siphonne les derniers doigts de fiel entre les roches administratives de l’intégration de sciures au néant ; le robinet fuit des rendez-vous avec le surprenant ; je le ferme, et il me semble alors que tout mon sang circule autrement, qu'il fait des détours sur les conifères, s'attarde en lui-même un instant ou prend les devant et s'envole comme un canard de l’étang ; au fond des marais quelque chose bouillonne... le sentiment du pire qui filtre le cher, ce sentiment d'horreur qu'il faudra bien visiter un jour quoiqu'il nous fasse tourner la tete et perdre l'esprit; quand on aura l'eau et le gaz a tous les paliers, selon la formule consacrée … les romans de chevalerie décrivent-ils le dasein de la présence a soi de l'homme vrai sans parler des liaisons dialectique du doute amoureux et la voie du cœur serré autant que les rues des capitales sur lesquelles Gargantua pissait; déjà le marin tend les entrailles de son carrelet, il surveille, sans y prêter attention, les mouettes qui ne lâchent pas le pont et le sillage des yeux ; elles s’apprêtent a ferrer le gros jambon ; elles le renifle et le flair quand une vague le rince et avec l'eau glacée du fjord qui descend le long de son échine, il sent remonter et prendre possession de lui ce sentiment d'horreur qu'il s’étonne de voir renaître encore et encore après avoir frôlé milles dangers et traversé milles morts, il se croyait immunisé, invaincu, insensible a la douleur de croire a son échec, au constat brutal de sa médiocrité, constat brutal comme le frottement des silex au fond des caves verte de Cassiopée et autres cavernes oubliées, grotte d'eau, antre de mer et gouffre abyssal couvert de mousse et d'algues, ouverte tombe du cerveau, une entaille d’où s’échappe comme des gueules de brochets et de loup de mer, au dents acérées, des mollusque glaireux couvert de ventouses. Si on vous demande un jour ce qu'est un philosophe, répondez simplement qu'il est celui qui transbahute, d'une rive a l'autre, le sentiment de la grandeur d’âme en pleine croissance de prise de poids de sa culpabilité ; un jour une sonde traverse le cœur de tout homme comme une balle ; marin il l’était devenu pour affronter les psychopompes gardiens du temple.

C'est une battisse qui vient, une demeure en marche ou l'on sera chez soi. Un fauteuil sous un arbre a nouveau, et le bruit de la guerre et des drame humains s'intégrerons a l'immense symphonie qui nous dépasse, de ce livre transcendant, tout droit sortie des main de dieu secouant le chaudrons des sorcières, livre qu'on trouve capable mieux qu'un photographe de nous tirer le portrait, on l'ouvre pour y reposer son image et accessoirement y voir de plus près ces yeux … prenez mes yeux, ces beaux jour ou l'on voit soudainement clair comme dans un lac ; trois hercules d’écume blanche flottaient au dessus de l'Atlas... les toits courrait sous les sureau couvrant d'une une nappe blonde la table de fer forgé. Tout est transparence quand fait sens, quand le tout est, l'Un du lien qui est, c'est a dire de ce qui est. L’évocation des saisons suffirait a peine pour donner l'idée de effervescence de la vie du verbe que voudrait mimer la biologie. Ces mots, mes mots, qui ne sont peut -être pas de moi, mais qui m'ont adopter sans plus trop me reprocher de voir d'autre filles, ces mots, qui en vérité sont jaloux d’eux-mêmes, ne sont pas de moi, mais sont ce que j'ai de plus précieux au monde, et de plus cher sur terre, ils me sont plus que la prunelle de mes yeux, plus que le lève glace électrique contre la manivelle (mon âme peut s'y comprendre, s'y retourner comme un poisson glissant dans la mer, parce que j'ai payer de ma vie le droit de parler de dieu, de parler d'un Être, du milieu de cette foule odieuse ; si je me les approprie vraiment, en m'aventurant vers les ultimes conséquences d'un acte qui engage la vie éternelle, alors l’écriture devient autre chose qu'un exercice littéraire ; je peux me communiquer a toi a travers l’écriture, rien que cela est extraordinaire, parce que la plasticité de la langue s'accorde avec l’indétermination du monde, entre nous, ce qui disparaît, c'est le temps, et quand le temps diaprait c'est la vrai proximité humaine, en sa qualité éternelle qui paraît ; je te les donne parce que c'est moi qui les ait écrit coucher sur le ciment, la tête tournée dans l'ombre de ma lampe, je vous vois bien mes fées, mots orphelin de situation qui n'appartiennent plus a personne, il n'ont jamais appartenu a aucun habitant de la terre, et pourtant ils les contiennent tous en eux ; ils ne sont ni toi ni a moi, et c'est parce qu'il sont des chose réelles qu'ils sont inconnu et nous tenu d'en respectez l'usufruit sans la propriété nue ; ce sont les mots de personne, les noms de dieu ; car j'en suis sur, ils le sont tous; tous ces mots qui sont mon esprit, collent plus ou moins a la raideur psychique de la gravitation entre gentlemen éthylique, ( la gravitation est la première forme d’être que rencontre un être qui devient conscient, c'est a dire quand il sort du néant avec l'impression d’être engendré de l'esprit) bien aussitôt dissous dans la substance acide infiniment, rognante et rampante de ce monde en feu

L'écriture est une structure qui n'a pas de fin, et de ce fait peut aussi bien l'avoir a tout instant en elle, résumer parfois en un seul mot, nom de dieu... définir une seule chose dans cet amas confus qu'est le réel, une chose dont on est absolument sur comme d'avoir mis au monde un enfant, cet être auquel on peu entièrement accordé a confiance, se laisser aller, et que l'on perds milles fois et de mille façon par la suite, pour le retrouver retrouver au mieux de ce que l'on s’était entièrement imaginé de lui quand sa présence a notre chair été refusé.

 

De la nature j’apprends a bâtir un monde ou il m'est « naturel » a moi-même d'exister malgré le surnaturel de la situation ; le cycle de la vie donne une raison a la patience d'agir mieux que la colère en vertu de l'esprit ; on ne pourra jamais faire que ce monde ne finisse pas en bouillit au fond des livres

 

24/02/2015

Manoir occulte

Elle se penche au bord du pixel mobile comme au dessus d'un puits, d'une margelle de tapis volant, et comme un aigle elle voit, depuis un atomique pigment câblée aux poulies de scène le théâtre grandir, qui descend vers la surface et enfonce la toile d'une giration d'un sérieux infini, elle recréer l'espace temps du bout de son grand câble de baguette magique.

C'est par le corps qu'elle cause le mouvement, mais c'est bien l'esprit qui l'agite comme la toile l'atteste quand c'est elle qui se met a bouger et que la peinture n'est plus l'objet bourgeoisement contemplé, mais l'acte même de la déchirure par ou perce le retour de la réalité. Esthétiquement la ou le bas blesse c'est qu'il n'y a nul besoin de culpabilité dans la contemplation d'une toile pour qu'elle fasse son effet ; or c'est d'ordinaire l'inverse qui se produit dans la vie, la paix avec l'absolu se paie de son incommunicabilité...

 

Elle ajoute un trait au geste créateur d'un autre, elle peint en flottant par dessus le fil a plomb du corps-pensant, pesant sur la barre fixe comme une sonde d'airain un athlète olympien qui raye d'une pagaie le ventre la présence désirée et engendre l'enclos de lumière ; une conne du point de vue du regisseur qui ne peut pas la saquer ; moi je lui trouve un air superbe d'aviateur de biplans a lunette de pilote d’aérostats du dix neuvième siècle, elle a les même sourire interieur enroulé au chignon, que les passagères des ballons qui s'extasiaient d'un voyage infini entre les saut de puce de l'enveloppe terrestre. En se retirant, le trait de son esprit qui se communique a nous par sa chair artiste, laisse l'emprunt d'un paysage, un arrière goût de la vision luttant contre l'oubli, un instant les couleur se ravivent et plus plus rien, les motifs qu'elles a peints ont été absorbé par le paysage qui m'entoure, je sais qu'ils pourront ressurgir n'important quand, a instant le plus inattendu, comme des êtres bienveillant, saugrenus, porteurs de bonnes nouvelles, je sais que par elle j'ai appris a lire ces signe, a lire non le paysage, l’époque la culture, mais le vivant, dans les remous du fleuves, depuis sa peinture je les voit mieux maintenant clignoter comme des enseignes a travers les échappements de bus; le paysage commence au fond du tableau, au fond du cœur, a même la croûte que les pigments qu'on achète au magasin recouvre de valeurs ajoutées et qui représenté, disparaissent, engloutis avec le vendeur qui le vend, comme s'il n'avait jamais existé, horrible comme un trouble sentiment, opaque et glauque comme un souvenir auquel on ne sait plus a quoi il tient vraiment.

Le cordon ombilical du mal, le manoir Hitchcockien, l’église de vanGogh...

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