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30/01/2015

note: la musique comme interiorisation de la voix, devellopant la conscience de soi au monde

La musique est un sentiment qui se forme comme une conscience de l'absolu, qui donne a l'intention réfléchie une expression sonore, encadre d'un vide intérieur, d'un carcan de silence, l’atmosphère d'une vibration, et ainsi dépose sa voix, prend voix, par l'unité du vide et des ondes, dans le temps qu'elle donne au temps. Le son est essentiellement une limite de temps, qui exprime un état de conscience, une tension acceptée et signifiante qui marque le choix fait par la conscience du laps de temps ou elle prétends entendre sa voix. La musique est la forme de l'ouverture spirituelle, l’événement de la possibilité d'une écoute qui a priori et avant toute chose pose l’être comme parlant, rapporte tout le temps a lui-même, plisse au plus profond des organe le sentiment d’être recouvert par lui-même , devenu conscient (ce qui s'adresse a nous).

Il n'y a pas de son a l’extérieur de nous, il n'y a que des correspondances et des modulations de notre propre voix intérieure qui est conscience, mais entre le chant des oiseaux et les murmures silencieux du reproche, il y l'espace et le temps du mouvement libre du sentiment enchaîné a soi, se traversant lui-même comme un thème repris et décomposé par les parties inconciliable de la durée et de l'instant (qui sont commensurable l'un a l'autre comme le prouve l'harmonie mozartienne, en vertu de l'impossibilité même de concilier la continuité de la durée avec la richesse et plénitude de l'instant), qui s’entremêlent, se tissent, s’interpénètrent et s'explorent comme la conscience et la chaire, jusqu'à déceler l'intention toute nue, toute pure de ce que veut la chaire en terme d'union avec l’être qui lui rendrais la conscience parfaitement claire de son sentiment d’être sensée.

 

Peut-être devrait on faire comme Kandinsky fait dans du spirituel dans l'art, et ramener les caractères essentiels de la musique, son, écoute, ton, modulation, harmonie et dissonance etc.. a un alphabet émotionnel de base ou le sentiment se forme une conscience de la voix intérieure. Un son aiguë par exemple correspondrait alors, peut-être a un accroissement d'attention, donc a un plissement, une contraction organique du corps qui non seulement se protège physiquement d'une agression, mais module la sensibilité intérieure au temps selon l'acception et le refus de la voix, la pensée projeté au plus loin de nous, dans les bleue sans fin des graves, se contracte a la stridence de l'instant sans durée en nous.

Cette expression de l’intériorité naturée par une extériorité naturante ramenée a l'intention, idéalement acquise, s'esquisse dans le rapport de temps et d’éternité sur lequel repose la conscience et qu'elle exprime comme ton, fondamentale extériorité de la voix creusant la réflexion inquiète du soucis, que la musique s'approprie en tremblant et malaxant les chairs troublées d'ondes ; c'est proprement le champs a priori de développement de la conscience et du sentiment, dans les formes du paradoxe quantique posant que si l'on connaît la position on ignore le temps et inversement.

 

27h46

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Statutaire bb22 200, corps béton crépon armé mature créée art et lettres traitées bidon de titane astringent l’icône pétrolifère boit son chant d'entrée dans la sphère du plus grand nombre de place la dernière, qui soit spectaculaire, la place de la conscience ,première qualité de dieu, dernière et ultime prodigieuse conclusion de l'univers ; système système, l'univers et son grand parc a souhaits exauçant le silence de la gratitude; on le traverse on y est embarqué, c'est trop tard, on ne peut plus faire machine arrière, sur la mer, il faut avancer, suivre la mains des étoiles, remonter le long de chacun de leur doigts, et dans les yeux crevés de Van Gogh a nouveau plonger son âme dans la peinture la matière adamique, sentir sa teneur, son grain, son atmosphère, étalée sur un drap brut de conscience défrisant l'angoisse métallique de corde africaine qui recouvre son oreille de gris-gris pendant que le griot roule a terre comme un osselet entre les doigts des enfants, et des putains, un mercure ensorcelé qu'on se refile selon les températures de saturation de chacun, sensation, sensation, rempli d’elle-même quand elle est vide de soi, non pour s'exempter du risque absolu et de la blessure qui transforme l'amour propre en un sentiment convenable, une pesée de la grâce, sentiment d’être traversé et jamais rassasié par l'inconnu, et par la joie de pouvoir répondre a son amour; le ton de ses pas crépitent vers nous sans fin ; je ne bouge pas, j’attends, appuyé contre l'image d'un haut-parleur en quinconce sur le dos d'un batteur de jazz mortellement blessé par l'amour, la danse vue depuis le balcon, venait sur un tapis de bombes démotivants, nous apporter l'air qui manqué aux paniers percés du sentiment égoïste qui grandissait plus vite que celui de la présence de l’Être et faussé ainsi le diapason géant de l'univers, créant quelques stress, des horreurs indigne de l'existence des mouches parfois c'est sur, mais quand même putain un être, souvent avec lequel il faut compter et avoir absolument confiance, pour devenir ce que l'on est déjà, cette entité spirituelle de lumière belle comme une ville allongeant son corps le longs des falaises boisées et offrant ses jambes a la nuit.

Sur le tapis, on aperçoit, le cône de grâce agenouillé qui engendre des dilatations au carré des lamentations ou des cri de joie, qui donnent tout le temps a l’éternité, et constitue des pathos qui élargissent la conscience en intimité avec la grâce ; mais c'est l’être qui grandit, et non moi même directement comme veut nous le faire croire l’écran de la sociabilité, le spectacle du miroir plus épris de l'image que du modèle, et qui en ignore l'intimité et la découvre dans l'ivresse de la violence et de la transgression, jusqu'à se perdre en lui, jusqu’à être entièrement traversée par Sa présence, quel que soit l'importance relative que ton jugement retranchant ou ajoutant quoique ce soit a cela, il se peut qu'on existe dans le creux d'une vague flou, et non dans la pure tension intérieur déliée de tout, du regard qui oscille et vibre en toi, comme une corde tendu entre deux points de tension liée par une même dialectique objective parce que diamétralement irréel le sentiment rapporte la distance qui nous lie et nous sépare de l’Être incréé et inconditionnel, le présupposé de tout. Le tout lui-même que nous aimons.

 

28/01/2015

https://www.youtube.com/watch?v=aDPbuXCQ5pc