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21/06/2015

Ni ceci, ni cela.

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borna-sammak

 

 

L'éphéméride du chariot de course, découpe a intervalle régulier dans le paradoxe, les tranches d'une statue défragmentée dont le bronze repose sur l'invisibilité du vivant; aucun feu supérieur a la pulsion ne luit dans le ciel couleuvre et gris du siphon routier qui le happe vers sa satisfaction ; en lui encore, le spasme aveugle du bouchon noir et brillant qu'il ne parvient pas a vivre, tant il s'interroge, tant il se croit encore possesseur de la réponse, et de la vérité comme le souligne son pseudo dans les jeux en ligne ou il partage la même idée compétitive des êtres en lutte; ce qu'il veut est ainsi définit en lui fondamentalement, comme la pulsion transfigurée, qui ne s'enferme plus dans l'idée d'une possession du vrai, mais au contraire, s'ouvre a la conscience toujours plus ferme d'une vie consentie a l'ignorance et a la condition d’être seul avec sa console préférée toute la nuit durant, constellée de boings suspendus a leurs ruban de vapeur, sous lesquels, comme un saint solitaire l'écran l'immole, lui brûle les graisses nerveuses qui martèlent comme des mandibules boudinées, avec la plus effarante dextérité, les boutons du joy stic; il se tient au plus prés du paradoxe, en épouse la forme, il n'est plus devant la télé, il est le jeu, la langue et les symboles étant ceux bipolaire de la binarité inconsciente du tiers, qui apparaît cependant un très fugace instant, quand game over gicle en lettre de sang sur son écran et qu'il se dit comme dans un rêve qu'il peut rejouer.

 

Il parle peu et encore moins pour dire qu'il voudrait faire du bien aux gens, a ceux qui l'entoure, ceux qu'il croise, ceux qu'il rencontre ; mais le bien , il sait pas trop a quoi ça correspond, sinon que pour une grande part cela relève du cœur et de l'attachement a la réalité d'un autre ; on en parle d'ailleurs, dans les mondes dématérialisés du jeu vidéo ; en eux il se cache pour exister, en étant reconnu pour ce qu'il est vraiment, un chevalier Nfurt, un être qui ignore les horaires de bureau comme les taches ménagères scannées et analysées par les expéditions scientifiques tant terriennes que martiennes, qui précédèrent la Guerre Ubu par les destructions de l’artefact dont la trace subsiste encore et suscite des commentaires politico-lyrique sur la situation géostratégique du projectile de l'administration lancé dans sa conquête impérialiste de la grâce réduisant a zéro le chaos, et ses danses qui s’enfoncent lentement dans le bruit de fond médiatique qui tapisse les murs capitonnés de l’intériorité moderne. Le mot Colorado traversé par un séisme sémantique décrit mieux l’état de désaffection de la faille intérieur ou s'enferme le séquestré tripo en lieu et place de la fève. Dans le jeu il s'agissait de retrouver le germe de la mythique Olympe, la toison d'or qui orne du feu de la révélation, le lieu de l’entière félicité, que Marc Auréle vit briller a Ctésiphon en flamme, dont le chantier dans l'espace torique de révolution solide de ses pensées maîtresses d’elles-mêmes, connaissaient par ailleurs, de sérieux revers qui provoquaient de grandes avaries d'espace temps de son cœur meurtri d’où s’écoulaient de la coque transparente la lumière barbare de la tuerie impitoyable, impuissante a colmater la brèche, qu'il traversait a l'aube comme un cimetière a ciel ouvert livré aux corbeaux, une terre couverte de cadavres exquis de l'unique nécessaire de survie qu'il avait acheté cent bit coins au marchand zeludien qui tenait boutique sur la Dune près de la frontière zandienne ou se rejoignent les confins des deux mondes et passent les voyageurs apeurés et radieux par dessus la suture.

On y servait un certain filtre a poser sur son écran wannado, qui rendait identique le différent, et soulevait l’âme, prête a voyager, jusqu'à la gréve empierrée ou lèchent la première marée de vagues eaux infini, mais la marche sur l’os céans sans la barque ornée leur manquaient encore ; ils buvaient alors le complément dans des coupes d'ivoire, et du verbe poussait le regard saurien des montagnes vers les bornes de l’Océan.

 

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borna-sammak

20/06/2015

Inside cloud now

 

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Adrian Ghenie

 

L'impersistance du sanctuaire glisse ses sentes d’épitaphes jusqu'aux pompes a essence qui profèrent des incantations digitales d'une voie de femme lyophilisée et ubique, me priant de bien vouloir retirer mon ticket d'une de ses fentes métalliques casquées, au moment ou une roue crantée tourne sur l'écran comme un œil plotinien en pleine conversion, scrutant ma viabilité, interrogeant mon crédit bancaire planqué en des profondeurs inaccessibles a ma réalité; une indienne de Nankin, une mouche rouge posé sur le front, traverse la ville structuré comme un coffre fort, un empilement de serrures concentriques que suit son œil total, habitué a chasser les brisures et les failles qui structure l'espace champêtre péri urbain, rattache le monde, aux incompréhensibles règles compétitive de la communauté ou se décomposent mes gestes du plein de gazoil qui ne sont pas tous matériellement produit et référencé par la borne qui me parle.

 

Je zigzague entre les formes étranges des robots qui bordent les parking de supermarché ; lavage, séchage, gonflage, machine a laver au tambour géant assez grand pour que tes draps aient l'air de kleenex en papier, a coté du vendeur d’huîtres d'Oléron qu'il ficelle dans des cagette en peuplier comme s'il ficelait les mâchoires d'un crocodile avec un fil de plastique bleu qu'il semble découdre de son marabout d'hivers planté sur un emplacement d'ordinaire réservé aux chariots, avec lesquels chacun rentre dans les arcanes de la manne munie de son chéquier. Les rayons de la noesis suprême forment des allées qui s'ouvre en demi cercle a par une rangée de caisses indiquant symboliquement les bornes du parcours mondain ou chacun ne rencontre autour de lui, que d'autres êtres aussi sur d’eux-mêmes, que du pouvoir de leur chéquier, de leur travail pour en arriver a cette certitude, ce soulagement, cet havre de paix intérieur, qu'est le Holly Market de la roseraie puisqu'ils savent qu'ici, s’achève leur quête, car ici, ils peuvent goûter l'insouciance parfaite, obtenir immédiatement ce qu'il veulent. La musique indéfinissable qui coulent en permanence des haut parleur, ne ressemble pas vraiment a une tempête de météorites, sans pour autant n'avoir rien a voir avec cette qualité d’apesanteur rendant l’absence de temps encore plus insensible au paiement.

 

Et puis entre les rond de gazon parfaitement entretenu, les publicités, partout, comme des signes qui s’enchevêtre dans une phrase dite par un bègue, un précipité sémantique pur jus, fraîcheur décoction garantie de la dernière pèche de la matinée, par nos flottilles fendue comme les flots par la volvo que je suis du regard ; on dirait qu'elle circule entre les panneau comme entre des lamelle très fines du paysage disparue ; partout une enceinte de réflexion comme une couronne d’épine m’accable de question de sollicitations sans fins, que courageusement j'affronte en travaillant pour payer mes impôts, montrer aux hommes que je ne suis pas un égoïste, que ma fin est digne de la grandeur des affiches publicitaires. Si le paysage que dessine une foret de panneau, pouvait être étudié par l’archéologie du futur, elle en déduirait de la forme des signes que le nœud primaire de la séduction : désir, langue, satisfaction assurée était en ce lieu signifié comme un vrai Holly market.

 

Les moteurs ne fument pas ; c'est ce qui est le plus visible a l’écrasement des gommes pneumatiques sur le goudron si noir qu'il captive comme la foule tournant autour de la pierre noire et sacrée ; un oiseau passe, du moins c'est ce que je suppose au moment ou je perçois vaguement une langue beige et rose qui lèche le ciel.

 

Un vaste programme, fut lancé par de structures qui se rassemblaient à mille kilomètres des larges portes massives, conduisant à un espace sans étoiles. La maturation des anneaux de pierre requit le nouveau mode de déplacement des noyaux fissible de la naissance de la transparence, pour être vu en tant que verre a soi au Premier Être manquant. C'est notre naturel commun. Mais non putain ! Publicité partout ou règne le crédit bancaire ; et son gérant, brave type au demeurant, le corps toujours perdu dans des costards vert horribles et si mal coupés, qu'on ne peut s’empêcher de se demander en le voyant, si son plus grand rêve ce n'est pas au fond d’être transformé en bouteille de coca ou de canard WC.

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Adrian Ghenie

 

19/06/2015

Idéas for the house

 

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WALDEMAR KOLBUSZ

 

 

Découvrez pourquoi ces nouvelles épingles sont affichées sur la fibre composite de votre ordinateur naturellement synthétique de fibre mélluferique brique de sèche écaille sur le retour de la chair comblé de sensation déliées par la torsion incalculable du lit qui recouvre le fauteuil sans rideau jambe con pubis, voit mieux a travers l'épopée de la transparence ou les hommes se jettent aveuglement, combien le néant est vivant en dieu, s'expose la jouissance et les cris d'horreur qui remontent vers la surface de l'interrogation, là ou tout est silencieusement clair et dissous, et si l'histoire crue sans braise reste vrai éternellement, sans terme dénommée, ayant eu dans le temps un commencement unique et éternelle, celle d'un relatant improbable du sculpteur d'oreille a terme forgées sur les enclumes souple du temps qui vibrent la cadence des arcanes de l’âme en progrès de sécrétion des organes spirituels du silence rigidifié; leur progression a travers la merde verte et blanche que nous avons au fond du tympan accumulé comme une épave recouverte de coques et de lichen, détimbré pour entendre vibrer toute la création première des mouvements contestataires de l'algue et du roussin, l'opposition scalaire de la résistance a restituer, a projeter a penser, donc a concevoir ce qu'on peut recevoir de plus grand, concevoir ce qu'on peut vouloir quand on en a fini avec les besoins terrestres, désirer a nouveau reprendre un whisky et s'y projeter comme si on voulait voir le passage, pénétré dans l’œil de dieu, les molecules de paysage urbain retenu par un dessin animé et deux perruches dont la pellicule roule et s’évide a la poursuite pas encore tournée du trait ou le metteur en scène du film possible commence par trouver emmêlée  la bobine, la mine et le crayon pelote de la première scène de l'oubli et du souvenir, ou l'un est l'autre en lutte comme une bulle d'air est aussi la roche des parois interne d'une même pulsion inspirée, en chambre capitonnée pour mieux t'entendre mon enfant, j'aurais pu dire plumer, plutôt que pulsion, tant, tendre, si tendre, tellement bon a croquer mon enfant, que ce serait comme de parler dans une langue absurde mais apprise, qui dit de la réalité dont on ne peut rien dire, quelque chose, qui s’achève a la porte de la parole et de l’être et y meurt épuisé comme une intention qui se libère des crispations de la pulsion allongée de toute son intention le long du seuil encore inchangée du ton lit sexué sur le fauteuil de toute façon inexprimé; l'alpiniste en bonnet suit une brèche entre ces souvenir et ces pro-tensions ou la continuité de sa vie devrait faillir et vibrer et lui être transformé, changé en lui-même entièrement, comme s'il était passé de l'autre coté de la réalité, co-naissant les deux bords dialectique du réel et le cœur transparent de la tranche ou ils se touchent imprimés, incarnés en terme d'espace temps, scindant l’idéalité des corps sublimés en forme concrète incarnant Sa mesure, comme si chaque homme était le symbole et les lettres vivantes du cœur texte de dieu.

L'heure pique son court a la machine des jours ou chaque pics implique un creux, puisqu'il s'agit d'apprendre a marcher et non a se tenir immobile en dieu, palpitant sciant sans trêve de colère parfois, le rideau des images sans repère qui s'ordonne psychiquement autour du vide concret au coeur, la pulsion poussée a produire elle-même du rien quelque chose, un rien auquel elle croit, comme a un espace entre ces choses, ces routes ces immeubles qui ne sont pas les demeures, mais les geôles auxquelles on ne veut plus penser quand on se confie a dieu, un but iconoclaste qui se transcende se fait d'image, concept de l'image refoulée, Porte, la jouissance de dieu, la jouissance parfaite de l'unique gond, pénétrant le puits d’étoiles sans fin des vibrations de sa parole, créant autant de clous merveilleux au ciel qui resplendissent et étincellent la brasure du ponçage des incisives que le dentiste déguisé en boucher, vêtu d'un grand tablier blanc, scrute en bouche comme si vous aviez avalé Michel ange, trouvant par hasard le beau coin de l’être corné par ou on peut attraper la soudure et en retourner la peau toute entière, la belle carie de pue dans le partage de l'homme et du divin, le cœur des gencives du saint esprit rayant des yeux le premier désir jamais apaisé, le mur de plâtre soupire, cloque, s’élève au niveau du téléviseur, forme un renflement qui grand comme une station de métro, mais revenir sur place, manger une pizza a l'huile pimenté « qui senior » avant de se perdre a nouveau dans la ville et la foule, laisser le flux me caresser a une terrasse de café ou un garçon blond comme un Ases me sert histoire de mes pastis sur un petit buvard rond.

 

Les glaçons fondent le fleuve qui se lève un peu dans mon verre quand je le tiens entre le pouce et l'index a hauteur d'yeux, la marche spontanée de son cours s’écroulant a travers le bout de tesson, renverse le sens de filtration de la lumière qui était sous la garde de dieu, comme celle de Percy Grainger jouant en noir et blanc un Irish folk song: "Maguire's Kick" sur les verres brisés de son cœur délirant.

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WALDEMAR KOLBUSZ