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07/11/2014

Note

Tous ceux qui ont perdu un enfant, savent d'instinct que la parole qui circulent entre les hommes, n'est qu'une parole d'emprunt, un artifice vocal insignifiant, une fausse ritournelle de bruits ne signifiant rien. Et il n'y a guère que la plus extrême pudeur qui puisse les toucher en masquant cette langue qui les torture du ressassement de l'inexplicable, tant leur vie c'est désolidarisée de toutes les affections superficielles de connivences qui ne sont qu'affectations et comédie insultant leur silence; car la douleur la plus extrême leur a fait ce don cependant, d'une autre langue, plus maternelle que celle de leur propre parents, et ce n'est pas aux êtres bien portant de consoler leur douleur sans fond, mais a nous d'apprendre d'eux que nous vivons dans l'illusion, la fausse sûreté des sentiments … car pour ne pas maudire ce qu'ils ont de plus cher, comme parfois ils voudraient maudire le jour de leur naissance et celui de leur enfant, pour ne pas maudire la vie, ils ne peuvent que croire aux revenants et a la béatitude éternelle qui est l'unique objet de la parole des êtres bien portants leur douleur.

 

Mystic river.

La jalousie muselle l'amour ; muette elle assassine l'histoire qui se convainc follement elle-même de l'étroitesse de sa parole pour dire la réalité complexe de l'amour des que l'ego est brisé par l'émergence de la conscience de l'amour qui le dépasse; l'histoire se suspend d'un meurtre a l'autre, jusqu'à ce que jimmy assassine dave, l'idiot, le traumatisé ; il faut qu'il commette l'irréparable pour que l'histoire disloquée renoue avec elle-même, s'attache a nouveau a elle-même loin des approximations et généralités, pour que le temps redevienne un événement singulier, une lumière qui comporte son propre objet, que chaque détail vérifie selon l'unité qui l'exprime entièrement, la ou elle s’était lovée dans la blessure abyssale de l'ego brisé inconcevablement ; c'est par le pouvoir adamique de l'idiot, muet lui-aussi, que l'etre redeviendra parlant; incompris parce que personne n'est prêt a comprendre que la mise en forme du chaos est l’œuvre du secret indicible de l'histoire qui habite l'idiot dont le sang renouvelle la racine dérélictoire et arbitraire de tout récit véridique qui débute toujours par un mensonge gros de l’entière vérification du repentir; a nouveau, alors le temps évidera dans la parole l'absence de fin de l’éternité ou la fille de jimmy a disparue; commettre l’irréparable c'est la retrouver ; et la concession au mensonge idiot requiert et suppose de la part de dave une lucidité infiniment supérieur sur la réalité de l'amour fou, cette passion ou concept et sentiment sont ajustés a hauteur l'un de l'autre, a celle peu lucide du piètre manque de foi de sa femme dénuée d’élévation qui tue son amour a trop se laisser convaincre par les éléments objectifs qui le contredisent et confortent l'ensemble de ses représentations dans les tentations de son cœur impur; le meurtre de dave cristallisera a nouveau l’âme dévasté de jimmy autour du faux noyau de la vanité vengeresse qu'il devra encore expier pour se libérer de lui-même et rejoindre Béatrice en vérité après avoir parcourue tous les cercles des enfers ; a coté de la plaque donc résonne la parole véridique, puisque la justice véritable implique que tous soient dans l'erreur, et que la faute de chaque personnage s'enfonce dans l'humus du repentir d'un récit dont aucun ne possède la vérité en soi  puisqu'ils cherchent tous l'ouvert de la communication vraie, indirecte quoique sans secret et exposées, mise a nue, hors les murs; sans cela la raison de l'amour ne serait pas une folie, sans cela l'histoire ne se briserait pas sur la solution de continuité de la faute qui intériorise une vérité relative au titre d'absolu ; sans cela la langue ne serait pas la mue constante de l’âme en devenir cherchant la formulation de son invisible et insaisissable etre; sans cela la finalité de l'amour ne serait pas l'absolu égalité des êtres en communion; et pour que l'histoire reprenne, tant que la fin reste éloignée, il faut que chaque personnage se la raconte, autant dave l'idiot autiste, que jimmy l'asocial, que sean figé dans une relation au point mort ; la mort de l'amour est l'interrogation formulée par ces fous ; interrogation sensée qui bat au cœur de la détresse de chacun, pour que l'amour soit la réponse donnée par le fou, pour qu'a nouveau l'histoire brisée reprenne vie, descende dans la mort adjoindre a la disparue la part de compréhension du père a l'absurde disparition de l'amour; il faut qu'il se la raconte, cette raison de la mort de sa fille pour qu'au-delà de la mort a lui-même il renoue avec la raison donnée par le mensonge repentant ; pour que l’espérance qui se dresse ou s'effondre dans la vie tienne debout, et que le récit, le roman de l'inconscient, lui fraie la voie a travers l’impénétrable foret vierge de signes ou sa fille a cesser d’être inexplicablement.

06/11/2014

L'attention immuable.

Nous vivons dans le monde des vagues imperceptibles de Leibniz; mais au Livre de la création manque le chapitre du cas échéant ; samsung fabrique des objets amazone archivés dans les bibliothèques de la nano-antropologie netflix des shoots a courte mémoire ; civelle vibratoire du parkinsonien tremblant face au mur de cils d’huître palpant la branlette simiesque de la fête foraine de l'absolu; y trône tagada la fictive approche de demain que prépare la peur de soi tournant la manuscrite inscription du social engineering, dans le sens de l'histoire déjà écrite et voulue par Microsoft comme praxis et anthropologie consécutive a l’évangile capitaliste du développement de la cosmétique de la misère insensible aux amputés noétiques de leur intentionnalité constitutives, mais encore inconsciente de leur césure transcendante, de leur régime transcendant,  guillotinées par l’accès immédiat des barbes a papa fleurant bon le mielleux sucre des séduction affectives elle pourri justement en gonflant de vacuité l'existence irréelle d'un moi dénué du savoir absolu et repentant; le savoir de soi du nono-desir du règne de Poros, est précédé par un monde œuvrant a la vitesse de la lumière et aussi étincelant qui ne pose aucun problème aux passagers clandestins qui se sentent ontologiquement grugés par l'empire rayonnant du hardware puisqu'il suffit de se quitter pour sauter ; et tout groupe de black métal digne de ce nom, démontre phénoménologiquement que ce qui bat dans le pur temps electronique et foudroyant, dénuée de sentiment, est une fracture dont le bris est un échos de sirène aguicheuse infiniment et accéléré qui sature et décelé malgré tous les catégories de la totalité qui appartiennent au cœur, et reviennent en chair comme un sentiment de folie supérieure réveillant l'angoisse devenue consciente en la jetant comme un acide au visage de toutes représentations déjà installées noematiquement dans les boucles de l’hystérie égocentrique courant moins vite que la lumière dans l'ombre de son arrêt invariant qu'est la synthèse inexpugnable du choix absolu de l'un transcendant qu'elle cherche inconsciemment a répéter en buttant contre des hautes fréquences électroniques dans le déluge du verbe tombant en indétermination de droit, dans l'oreille en ventouse plaquée sur la demi somnolence juridique du cœur présupposant les apparences de l’être crée ad-venant a travers la digression infinie de l’odyssée algorithmique de la géopolitique de l'ironie retrouvant l'épaisseur de l’écran invariant de la vierge lumière du concu inconcevable advenant; on peut sortir de la caverne, c'est même la seule manière d'envisager l'avenir ; la sub-stance de la caverne cinétique s’anéantit, s’écrase, s'effondre en elle-même dans la mort de narcisse ; éternité et temps sont disproportionné par le parallélisme du web et des praxis noetiquement fondées ; l’écran mélange les faces, touille la synthèse sur la palette, mange ses faces, et, l'hupokeimenon, créant l'apparence des écrans a son importance dans l’économie noématique du petit objet @ ; mais la muselière de l'esprit tombe hors de la grotte élastique quand la blessure de narcisse sort du comas idyllique de l'entropie de la réflexion piégeant ses piges par le double fond du zoom sur le zoon politicon ; la réflexion des écrans est vide de substance, nous n'y projetons que nos rêves, et l'attente de nos cœur ; rien, absolument rien ne parle de lui même dans l'univers si je ne le fais parler. La chair d'un coté ouvre ce manque de sens comme angoisse qui le produit a la manière de l’œuvre autour de l'un qui est transcendant, mais d'un autre coté, ou plutôt en même temps, au même instant, c'est ce qui réifie la pensée qui dissout la matière de l'apeiron insignifiant, elle le reçoit, elle subit ce qu'elle pense, comme une loi de justice immuable qui l'habite comme une règle transcendante dont elle s’évide a chaque instant en produisant de la durée, une synthèse extatique de l’éternité et du temps que nous et dénoue le mystère du croyant.