Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

28/10/2014

L'origine de la tendresse.

Il n'y a plus que les camions dans leurs nuages de particules qui puissent narrer le lacet de la route au cépage noir, en lâchant des cris de baleine qui glissent comme de froids frisson sur le dos de l’océan figé comme une flaque de cire sans visage et sans feu ; la peau de la mortification tombe comme un crépuscule sur le Golan ; le sentiment de l'appartenance ontologique frémit de toutes ces feuilles sémantique tenant les chairs du désir éclairé ; tu t’étais endormis dans l'herbe la tête reposant sur le livre ouvert d’où les vers rampaient a nouveau vers les galeries souterraines ; a ton réveil un tas de plume avait secoué ton rêve, et le souffle du sommeil avait transformé la sagesse en un bulbe de transparence imprimant ses signes dans les rides des noix et les peluches de coton de ton linge de nuit ; prés de toi, ton image disparaissait dans l’écorce de l'arbre de la connaissance, le squelette de soie sauvage béqueté par de sombres corbeaux achevant leur repas, détournait ton regard de la verrue bouclant les valises homonymes ; tu avais changer de nom, tu t’appelais désormais comme moi, comte de passe-mont, dont le récits des déchirements avait illuminé de guerre l’étincelle du sentiment figeant ses amidons sous les contre-fort de ses amours impossibles ; être libre était comme devenir semblable au temps quelque chose auquel on ne pense plus une fois qu'on a descellé les livres de la bibliothèque de pierre comme autant de moellons articulant les créneaux du cauchemars des synthèses impossibles ; l'espace d'un instant tous les héros de tes livres étaient devenus vivant, Macbeth et Schlemil en procession sortait de tes rêves par la portes du renoncement ; leur mains décharnées et tendus vers ta bouche ouverte en coupe de stupeur silencieuse avaient l’épaisseur du visible ; le docteur Faust et Ferdinand te lançaient du regard combien il est terrible de passer vivant sous le regard de la mort ; tu te sentie glisser, et te perdre dans ton propre sentiment, ou toute langue humaine devient inutile ; mais de l'autre coté des livres l'esprit ressemblait a un parc majestueux contenue dans une coquille d’huître ; Socrate silencieux t'enseigne par les yeux que l'essentiel du dialogue est la distance indirecte qui rayonne des être-vrais, il est la sur la place, droit et fixant un astre invisible comme a son habitude, c'est l'incarnation du respect de la piété qui seule ouvre la voie du sacré au milieu des particules de la mitochondrie phénoménologique des réalités relatives, l'incarnation de l'esprit dissociant et tendu, l'incarnation vivante de l'absolu, le vivant jugeant toute chose comme un mort ; je t'ai vu alors te retourner une dernière fois sur le monde dédoublé ou les aveugles en procession comme dans les toiles de brûle-gueule tournent en rond au son de leur crécelles dans les robes barbelées du chandelier barbouillé de sang, et nous avons pleurés de pitié pour ces marais insalubres couvert de crocodiles se dévorant dans la nuit sans fin ; et sur nos larmes nous avons jeté nos barques ; et, je sais qu'a jamais tu t'en souviendras, c'est la douleur qui nous a fait traverser l'opacité du mystère jusqu'à l'aube de nos âmes recrées ; la forteresse est une équilibre parfait de toutes tes facultés poussés a leur dernières limites, l'infiniment subjectif comme l'infiniment petit, était a nouveau la pleine objectivité du parc couvert de feuilles sémantiques des livres neufs qui s’envolaient comme des palombes arrachées au trône vide de la mort ; le sentiment en nous avait pour ainsi dire, appris a parler a dire la possession éternelle de l'amour dans les termes du plus vif abandon ; nul sur cette terre ne pouvait plus nous comprendre sinon peut être les condamnés, les brûlés au seuil de la passion qui avaient coulé en leur chair la folie presque sage de la confiance fidèle qui reflète en toi la présence éternelle et entière de l'aimé.

 

27/10/2014

Note

Lettre a mon juge est un petit bijou littéraire qui ne dépareille pas entre les nouvelles de poe et de kafka, si on se contente d'une lecture freudienne de ce texte qui reste court cependant pour ceux qui seraient en recherche d'un métabolisme plus profond et plus fin d'une intériorisation du mystère formulée dans les termes d'une eschatologie qui bifferait la première lecture de l'impasse et ouvrirait a la seconde navigation de la libre aliénation du désir devenu conscient d’être réellement absolument fini devant l'infinité de dieu; c'est a tout le moins, un texte qui a les couilles d'affronter le paradoxe de toute passion sans esquiver la difficulté quitte a sacrifier le réel a l’idéal en assassinant son objet pour rétablir la paix de la réconciliation (possibilité qui ne peut être effective que dans le cadre étroit et restreint d'une psychologie freudienne, qui volerait en éclat si le repentir du meurtre venait a la fin troubler l'abstraction existentielle du meurtrier médecin ; mais sans idéalité religieuse plus développée le texte ne peut en aucun cas aller plus loin et relancer le désir de vérité en renversant le rapport d'immanence qui aurait rendue au docteur possible de vivre « en vertu «  de l'absurde et non d'achopper au tribunal du paradoxe ou le meurtre constitue sa réponse au scandale dont somme toute il ne fait que se venger en le renvoyant a la face de la société qui a emprisonné sa vie dans ses signifiants mort-né) ; le thème archiclassique du couple éros thanatos se double ici d'un autre aussi archi classique qui est la révolte contre le formatage sociale mais l'absence de fond religieux du docteur meurtrier ne lui permet pas de renverser le non-être dans l'être-vrai autrement que par la suppression de l'objet de son amour a tout appréhension sociale réelle ; le crime étant alors une manière de faire de l'esprit plutôt que de vivre en vertu de l'esprit; ce qui est un moyen fictif de secouer les lettres de l'alphabet dans le sablier de sang pour au final en faire rejaillir les mêmes propositions sémantique qu'au départ ; fausse piste et échec de la subversion sont elles les messages indirecte du texte de simenon ? Je sais pas je suis pas spécialiste; quoiqu'il en soit, la seule issue de cet amour aurait été le choix absolu d'une transgression dans le « bizarre » de la régénération des institutions par l’être qu'elle signifient mais qui en elles ne peut se satisfaire de leur pur immanence et cherche ailleurs, dans le discours religieux le sens que les institution, instances intermédiaires ne peuvent apporter complètement; ce qui aurait rendue la vie en vertu de l'amour possible au sein du général mais hors de ces signifiants mort né ; une épuration éthique du général par un amour authentiquement vrai aurait donné plus de substance a cette nouvelle ; mais ce n'est pas le choix de simenon qui au bout du texte finit par verser dans le quasi fantastique propre au démoniaque, la scène du meurtre étant jouer comme une délivrance de la douleur d'un amour impossible … souffrance qui se supprime justement par la foi qui manque cruellement quand même a ce texte… une autre version aurait été possible …. a mon sens beaucoup plus intéressante qui aurait réinvestie les signifiants mort nés de la comédie sociale ou étouffe le docteur, et aurait fait de son amour avec Martine, l’élément subversif, au sens de purgatoire, des scories et autres coquilles qui émaillent la vie vide de sens des bons bourgeois de province ou d'ailleurs … le propre d'un amour authentique réinscrit dans les institutions qui d'ordinaire ne sont que le masque de son absence, aurait donné lieu a une tout autre tragédie ( autre que criminelle, cela aurait forcement été un martyr) … et forcement le « bizarre », aurait marqué de son sceau les catégories pourtant bien connues des bourgeois bien pensant quand réinvestie par la chair réelle de ce qu'elles signifient elles leurs seraient devenu méconnaissables ; les institutions seraient devenu insignifiantes et auraient été dépassées réellement par la pensée des pères bien trop avisés et des improvisateurs du mariage qui se seraient vu débusqués comme des loups cachés dans le bois bien utile des signifiants morts de la bergerie constitutionnelles; l'esprit petit bourgeois finit toujours par se convertir en haine de ce qu'il affiche en signe de ralliement, et le propre de l’immixtion d'une once de vérité dans les écuries d'augias est de révéler les pensées mauvaises des cœurs impurs que les institutions couvrent réellement, quitte a ce que les dents leur poussent entre les chicots institutionnels et que se dévoile la haine pour ce qu'elles représentent vraiment, quand vraiment ce qu'elles représentent parait. Mais c'est le propre du démoniaque de n'avoir pas la téléologie de l'esprit pour faire ce tour complet du manège subversif, et c'est aussi ce qui limite l’intérêt du texte de simenon autant que la colère un peu courte de vue du bon docteur meurtrier et justifié jusque dans sa préméditation (puisque c'est le leitmotiv de cette confession). C'est pour cela que le texte est intéressant surtout pour les catéchumènes qui voudraient se familiariser avec les contorsions d’Éros, et pour les autres, il reste intriguant dans sa manière de traiter le rapprochement de l’être dans sa propre cohérence transcendant tout savoir, en traitant de « fantômes » (dont l'amour, pour devenir vrai doit se délivrer), les segments historiques, charnel et conceptuels, de l'esprit cherchant sérieusement le nœud tactile de sa propre vérité a travers le récit et les recifs de sa justification.

22/10/2014

Exit.

Les bouts du labyrinthe laissent entre voir les trous d'obus entre les segments du rebrousse poils qui câline le presse papier sur le sein des hurleurs ; les morts parlent des étoiles dans la carrière de leur dernière conversation, comme des luzernes en fleurs qui paissent leur âmes violette regorgeant de sincères pensées ; mais au saint siège, l'accusé et le procureur général sont une même personne référencée dans deux bottins séparés mais proche parents, cousins éloignés habitants deux villes imaginaires qu'un fleuve humain de masse moyenne sépare et relie sur la foi des interférences dans la transmission des informations que jamais ils ne pourront recoupé ; on vit alors éclore de cette dyslexie toute une armée de journalistes tentant de relier l'impunité entre personne dans la conversation des privilégiés du système financier élaborant le mystère de la grâce sans communiquée de presse ; mais la substance de la désinformation précipitée dans les éprouvettes chimériques du substitut de la transcendance n'accouchait plus en guise d'ultime qualité de la création que de leur putain de langage ontologiquement apocalyptique, assise sur le dévoilement mystifiant la réalité sauvage, hystérique et inhumaine du fric a l'effigie captivante de marxistes servant de torche cul a leur cynisme grossier; juge et partie, frontière et douanier comme toute réalité dénuée de dialectique, devenaient insignifiantes de ce que les manchettes a fort uppercut social sur l’assommoir nommeraient les belles personnes de l'année; sémantique de couveuse, fumier ontologique couvrant le monde d'un ciel sans front ou pourrait se cacher une pensée; l’assommoir abaissa son plafond faisant de l'espace un temps schizophrène, et la folie le doux poison du glissement de la jeunesse vers les richesses de la confusion; entre les danseurs de chaînes et les faiseurs de hasard rabotant les dés ; sous les arcanes du temple au dieu inconnu ils ont des airs d'atlas parlant la langue des billets et autre tickets pour ce monde ; les draps de ma grand mère étaient raide et rêche comme les planches du cercueil gorgée d'amidon ; et c'est pourtant en eux que j'ai appris a rêver dialectiquement d'une vie de permission inconditionnée qui plongé ses racines par delà l'infini, dans les sueurs froides et chaude du temps.