Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

11/10/2014

https://www.youtube.com/watch?v=41PNnbNNZDY

10/10/2014

L'utérus vide des églises.

04H58 ; au bout de la nuit, l’utérus sombre des rues s’écarte sous la poussée d'une pensée que l'héraldiques routière répète en échos a l'infini ; l’extérieur de la voix, la voix endogène est le souffle reprit en échos s’éloignant de la cohérence de l’intégrité, dimensionnant la voix brisé par le passage clouté et les flèches sans reflexion a sens unique sur fond bleu métallisé, qui font du chemin un jeu de pointillé a relier pour les enfants presque scintillant, si ce n’était l'intermittence sécable des séquences tronçonnable a volonté qui ne font plus signe vers le sens objectif de l'expression de l'un, l'impression absolu d'exister, mais l'externalisent, la hachent de segment comme une haletante phrase apeurée ; la peur relie subjectivement les deux cent mètres entre chaque panneau d’indifférence légalisée; on circule littéralement dans le non-sens physique des phases réversible a chaque instant, comme un électron pas plus doué de langage que soumis a l’irréversibilité de la loi de ses attractions répulsion sans en être troublé; surgit de nulle part le quartier résidentiel parcouru d'angoisse en lacet que les changements de rapports et de direction réifient dans le cours du temps tournant en rond comme un gros chat préparant la boule de son ronron; l’œil noir du siphon, l’intégrité s'exporte, meurt asphyxiée comme une carpe muette agonisant hors du bain de sens premier du pouvoir adamique ; l'expression, brève d'un incertaine loi m'interdit d'aller tout droit, m'oblige a prendre a gauche, a revenir sur mes pas ; si bien que seules la machine vrombissante et le moteur a explosion sont la syntaxe de ce monde mécanique ou l'organe des lettres, le désir en soi et pour soi, n'est qu'un exil, l'un ex-sistant hors de la scène, ou aveugle il se descelle pourtant ; s'ouvre alors le monde comme la scène d'un oubli d'une vérité profonde et essentielle ; le corps brisé seul se déplace sur les autoroutes d'un point d’incohérence a l'autre comme les restes éparpillés d'un kamikaze qui chercherait a recoller les morceaux, molécules par molécules, agrégats et ensemble étirant sa bulle d'espace temps dans l'entre-deux passionné des crucifixions de son intérêt mesuré en mètres de prévention devant les stop et les rond point des sentes de l’éclatement lumineux des nuits; c'est a ces enluminures modernes qu'on mesure ce qu'est une catastrophe spirituelle, l’héritage véritable de notre temps ; car ce que fut l'héraldique authentique n'a rien a voir avec ces pauvres blasons n'exprimant aucun choix dans la passion contradictoire de l'existence devenue consciente, mais mesurant en centaine de mètres, l’écart d’indifférence entre les mots d'une injonction qui mit bout a bout ne fait exister que le parcours qui me ramène au vide insensée de ma crèche emporté par le tourbillon de la cruche molle et poreuse. La grandeur des mailles d'une langue décide de la porosité idéale du sens et de l’être. La texture cardiaque du sentiment absolu d'exister se dilue pourtant dans ce mauvais roman routier, livre d'image abstraites qui n'est qu'un sous-texte accolé a la rotonde du ciel sans en procéder, et qui segmente et floute le visage du sens qui ainsi peut aussi bien inquiéter et attiser la passion que rendre la sensibilité indifférente a la présence du paradoxal pouvoir d'exister dans ce qui a été projeté voir de démystifier ce qui l'a été comme n'ayant pas été produit par lui justement. C'est pour cela qu'en ces lieux on ne rencontre jamais personne vraiment, qu'on se perd et que chacun erre comme une virgule dans un texte insensé dont on ne peut pas prendre réellement conscience parce qu'il n'est plus qu'une fonction que la fonction même contraint a un dépassement. La ville dort enfin écrasé sur elle-même, lié au plus prés de son effondrement sur elle-même, comme si des plus haute sphère du sens, la clarté s’était abîmée en elle dans l’éclat sombre de sa lumière noire. Elle est par excellence le lieux des rencontres possibles entre les désespérés.

Business as usual.

O2H4 ! Ait fait plusieurs fois le tour du même pâté de maison ; n'arrive plus a me souvenir ou j'habite ; quelle partie du hangar; a cette heure la ville ressemble plus au tube de l’accélérateur de particules qu'a la sainte crèche; mais le cercle de vienne tourne sans fin en moi ses anti-proton, frappe d'a-topie l’œil désincarné du foyer de l'aporie; la vue apatride du feu, s'en fou le camps vers la rédemption du voyant adoptant chaque signe de vie plus au moins semblable au incompossible réalité de l'impossible a voir s'il n'est raconté comme une histoire de fou; nous et nos migrations dérisoires! nos voyages immobiles dans l'infini sans crucifixion, me donnent mal de tête; je n'ai plus aucune visualisation du passé, la rue découverte ressemble a la précédente, aucune perception du quartier, aucune conjugaison de l’antérieur du futur, je me sens vide, aspiré, déformé par le s de l'obsession comme par chaque chemin que j'emprunte ; suis-je poursuivis par ce que je cherche? craignant d’être retrouvé sans crainte d'avoir cherché et désespéré de trouver mort au petit matin perdu pour toujours, ce bouton d'or qui refermera la chemise de nuit de nos âmes sur les somnolents, les funambules déambulants de chimères en chimères, creusant sans cesse dans la fiction la taille des pierres qui provoquera le renversement du vertige en grandeur; sol absolu le moteur parle comme un aristocrate ayant pieds dans le sans fond de l’étang ou l'oint se noie; puis soudain, apparait une chimère réelle, un coq d'aciers sur les talons d'argiles, pigeonniers, sucré de gargouille, cocktails et hall que je creuse sans cesse, l'un par l'autre, et que je ne pourrais quitter tant qu'ils ne m’auront pas rendu moins réel qu'eux ; autre ; différent ; renversé ; plus réel que mes rêves, moins réel que leur utilité; plus réel que le bitume grouillant de serpents, qui fondent les flots de la route; Ô mon bateau Oh !Oh !Oh ! L'œillades des îles signe sur tes flancs sans nom, sous le néon des bar louche au cyclopéen fronton ; je ralenti, ballotte avant arrière un instant, me gare dans la perspective bouclée; et a nouveau mon esprit chavire comme un souffle cherchant a se tenir gravement; pour le service des prêtres de ce temple une entrée fut percée a la mine a plomb dans la roche la plus idyllique derrière laquelle le verbigétal (jardin d’Éden) plante ses végétations dans l'immersion en flux spontané et profond d'anthropologique jungle de nudité; l'injonction narrative des panneaux n'a laissé qu'un vide en moi qui m'attire en cette crique bleutée comme un lagon noyé dans une lueur idéale ; la faible impression des signes dans les odeurs de cannelle et de réglisse, n’était en quelque sorte que la conscience de désir des êtres faisant signe ; l'anticipation d'une défection ; car Poros est la aussi, l’expédient, le visage dissimulé sous le plastique épiderme de l'invincible bonhomie qui tient a jour le compte des actes de vie en tirant des gaz sur un narguilé plein d'odeurs de sainteté; je les retrouve par hasard sur le trottoir d'angle au moment de pénétrer dans le machin; mais en descendant de voiture j'ai soudain l'impression qu'une nouvelle chimère passe comme un âne violoniste volant au dessus de nos têtes, qui lance trois coups d'archer sur le sol comme pour marquer le commencement d'une symphonie, dont le trottoir n'est plus que la vibration en boyaux de chas qui frissonne jusqu'à l’ouïe d’égout qui le siphonne; cinq pas a faire sur le guéridon d'une voyante, c'est rien putain ; cinq pas sous l’œil du pare brise coinçant sa bulle contre les plaintes mécanique de l'orange sodium, revient a sortir de spoutnik comme Gagarine jetant son corps dans l’Âme d’Odin étincelante, il faut traverser l'injonction de la peur que la voie blanche des panneaux rend tangible, si proche et si loin des mauvais quartiers visibles que de temps a autre un cri convulse.