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18/01/2015

Teins ta mire

 

Entre les sphères d'octets, la galère éteins ses falots et enflamme la nuit de poix, qui coule a la surface de l'adipeuse limaille de verbe l'enseignement du dirimant rameur aux couches cardiaques élastiques et mordorées ; la pince a éteindre glande sur le pont supérieur des connecteurs tantriques pendant que le larynx stridule des bulles de sables pleine de mouvant géants plus grands que les champs et les sillons du gouvernail brisant le cirque de sang dans les bases saline du temps ; l'univers saigne un dieu, et ses goutte cygnes sur les ailes métalliques des grillon monadé, pareille aux pailles cendrées de l’œil incomposé, formant un faisceau en toute chose surplombant la foret ; la lenteur du tourment écarte les ailes du vide ; ici l'origine fantastique du regard inné ; regard évidant les reliques encielées et reproduite ; l'onde circonscrite parlait du revenant ; de lier l’hôte de cristal, revêtu du rouleau minéral de lumière fossile, du nœud indéfectible, au mue des fouilles d'interrogation; chibiguazou file sur le garde fou de l’ambiguïté hermaphrodite qui déchire l’âme, libère l'esprit il ne sait ou, en lui-même sûrement, ainsi qu'inscrire ce réel regard dans les lettres inverties du cœur de l'absolu ou le tourment se débat et se calme, autour du piloris de la tige du chandelier, dont l'aura de quatre calices en forme d'amande, mugissent leurs pommes dans des chants de fleurs damnées.

17/01/2015

Amen

Respire la cascade remontant l'a-rebours, elle tient debout comme une âme, une chevelure liquide étayant l'une a l'autre l'interrogatoire des lueurs d'ostentation physique de notre solitude  mystique; ton autre est venue de la présence du corps hors de la tombe silencieuse ; je t'en prie maintenant réveille toi ; quelque chose roule dans ma tête, l’ananas, au feu rouge, les parties politique, le tableau de l'histoire en herbe brosse les étoiles en pousse, frôlant les cranes dégarnies de chevaux de feu aux Asturies du temps; l'inversion de l’éther spire le naufrage du vrai qui coule des corps bodybuildé comme des montagnes grises et moussue, toutes tachetées d'huile et de lichen rouge géant ; une naine a implosé il y a très très longtemps, et ce sont ces cendres qui font le son ; le reste dernier des combustions, l'os de la lumiere, la moelle du pardon, le vide des semelles avide de ciel ; avide de le toucher, gagnant perdant, plus du tout affolé, caressant le miracle d’être ; au loin des paysages sans fin de fleurs erronées chantent des fables visuelles dont j'ignore les noms, elles semblent veiller dans des solutions gazeuses de sursoie a la mémoire d'autres civilisations que je ne connais pas; des boutons craquent leur ligature et elles éclosent d'age incréé d’être sans législature ; le sang légiste coule dans la vallée bordant les mondes ramassés les uns contre les autres sous les sabots de verre des vaches sacrées. Le profond heurt des choses change ses noms comme on redistribue les cartes, quand elles sont tombées sous l’épiderme de la pulsation cardiaque du créé ; l’épaisseur du jeu est clair comme l'air épais des grains de lumière fait de planète ronde et déchirées ; solstices écorchées a la surface, la solitude est entière au fond des plus vertigineux abîmes ; le silence de la musique parfait les éléments, ils ondulent localement le trou éclatant de la raison d’être ; l'hospice des positions indélébiles, indécelables, la porte, les appartements de la perpétuité, les couloirs de fenêtres au carreau des cadres en perspectives, alignées grain de lumière créant l'illusion de la continuité ; et le fumet de la mort rangée, planant dans l'air dans les placards, avec l'air d'une grand-mère légère comme un renoncement ; un instant on imagine le western, mélancolique, suffisamment, pour ralentir le souffle, rendre a la pure ardeur un peu de lueur tombée des braises ; et le plaisir freiné, égraine le filtre des courants de sables sous le schiste millénaire ; l'invention de l’érosion apparaissant soudain sous les dernières couche de pierre ; c'est une intention vide, une pensée concrète qui gratte jusqu'au sang, l'harmonium des touches jeté au milieu des décharges ; une conversion énergie/matière/énergie/manières de fantôme rêvant d'un être, de réalité, de nœud de connexion indéfectible, qui l’effraie tout autant, a moins qu'il ne la vivent, et ne le nomme dans une langue qui étire et résume tout sa vie, la tient la contracte et la dilate sous les yeux d'un témoin garant de la réalité de sa gêne; l'enfer c'est les autres, dont on peut aussi bien se foutre un instant, et se laisser tomber dans le néant se refermer sur nous l’écorce de lave recouvrant l’œil du volcan.

La gratitude sumérienne, la métamorphose des douleurs sémantique, l'accouchement du sens, pulsent les bribes d'ancéphale déflagration, explose les maux, étincellement sans fin de la phrase, lustrant la plénitude du temps, l’œuvre cachée sous les mystères plaqués d'or des cercueils pharaons ; ubique est le soleil dans la mangrove ; ubique jambes des distances sifflant des alignements d'ombres auscultées par le veau mort qui tourne comme un carne décharné, une tête d’âne autour de l'axe enterré ; balsamique sirène dans les courant des tarières de cristal remonte les glaces étranges d'evangelique nouvelle ; communication d'existence silence bouclé de parole, réflexion issue sans issue du tissus insondable ; fibre alvéoles, cratères et pistils géants ; neige éternel azurée de gel transparent sur l’écran, cinq pouces, cinq cents lignes de bruyères passant leurs branches de mailles atmosphériques, de mousseuses illusions a travers l’orifice du néant ; ici et la un fonctionnaire, pour comptabiliser les passants en quête de fruit dans le paniers sans réponse ; et puis les passagers de la grâce qui rendent un plein sentiment de ne pas avoir créer l’être ni le monde; o conscient !! combien grand et inviolable ce vide, ce souffle qui rend grâce. Cercle le corps joint d'Amen.

 

16/01/2015

Sérieux?

Le sérieux est l'attention noétique portée au péché ; tout homme né pécheur ; donc toute langue maternelle est une caricature de dieu ; le sérieux consiste a s'en rendre compte au moment de l'effroyable révélation que mon être est pour lui-même une absence de vérité, au moment ou précisément on se rend compte qu'on ne peut pas se moquer de dieu ; si on supprime cette « possibilité » (de l'illusion de se moquer de dieu) on supprime la possibilité d’évider entièrement le noyau du péché ; on fait de la Parole révélée une simple modification des structures interne de la langue maternelle première et immanente du pécheur et non l'apparition d'une qualité nouvelle qui n’était pas contenue dans la forme de l'ancienne langue (et de l'existence une continuité sans véritable rupture d'immanence puis-qu’alors on en estompe le caractère de rupture et de saut qui seule marque qu'elle est un passage, un saut qualitatif de l’illusion du pouvoir adamique imaitrisée et angoissée par sa propre puissance, a la réalité de la foi qui détermine le sujet conscient comme le vide de la cohérence de l'Un ou il inscrit la langue cohérente de l’Être dont il est le secret); sans l'humour qui croit pouvoir se moquer de dieu on ne peut démonter sérieusement l'illusion ou se tient le pécheur de croire savoir quelque chose de la transcendance; sans l'humour la possibilité de la confession du péché est elle-même rédimer par un sédentarisme de mauvais aloi contre performatif et devient un aveu radicalement inauthentique, car tout croyant en passe par là: il reconnait qu'il s'est lui aussi prit a l'illusion de se croire capable de se passer de dieu ou de s'en moquer; la possibilité ambiguë de se croire capable de se moquer de dieu, a la fois porte le péché a son plus haut degrés d'expression intérieur, mais aussi le précipite, le condense linguistiquement et ainsi, offre la possibilité de le rédimer complètement en le formulant et en confessant son mal: ne pas croire dieu; un peu comme si une maladie devait se déclarer entièrement avant de pouvoir être dépassée ; interdire l'humour serait contre performatif eut égard au dépassement même de ce qu'on prétend être le mal propre a l'insensée qui dit en son cœur que dieu n'est pas ; interdire la possibilité de la formulation même du péché en nous c'est maudire la conscience et lui faire obstacle sur la voie de la grâce qui la lave précisément de ce qu'elle conçoit être son mal quand elle le conçoit et le formule avec humilité, repentir et donc forcement humour ; l'humour est l’autre face du sérieux sans lequel le sérieux n'est qu'un argument autoritaire dévitalisé; maintenir l'illusion de la possibilité de se moquer de dieu est essentiel a la formulation intérieure et intégrale du péché sans laquelle tout prétendu dépassement du mal est juste une pure foutaise sédentarisé a grand renforts d'office religieux bidons ; qu'il y ait une langue qui rend grâce et témoignage de dieu tout en accomplissant le vœux profond du désir de s'inscrire comme sujet dans une cohérente paix avec soi-même et le monde malgré la reconnaissance de notre absence de vérité, ne peut apparaître clairement qu'en maintenant la possibilité offerte a tout pécheur de confesser son péché, et donc de la formuler avec humour (et mieux vaut la formulation du péché par l'humour que celle beaucoup plus douloureuse du repentir confessant qu'il ne peut plus réparer l’irréparable); si on interdit cette possibilité, on absolutise la langue première du péché, on fait de la conversion une mascarade chargée de pseudo signes extérieurs de religiosité et on empêche l'humour de faire intérieurement son travail, c'est a dire de déployer les ultimes confins dialectique de la conscience préparant les mesures de la grâce et de la plénitude des temps dans la conscience du paradoxe réifié, incarné et conscient.

 

Alors leurs yeux s'ouvrirent, et ils le reconnurent; mais il disparut de devant eux.

 

 

Les intégristes musulman reprochent aux chrétiens d’idolâtrer un simple prophète mais interdisent qu'on se moque de l'humanité de du leur... le prendraient ils pour un dieu incarné ? Christ, tout Dieu qu'il est, est aussi un humble charpentier qui après les repas devait lui-aussi pisser derrière un arbre... et pourquoi pas aussi parfois se pisser un peu sur les pieds...

 

 

Aussi n'est il pas impossible que tout soixante-huitard et athées qu'ils furent les caricaturistes aient par leur forme anarchique d'humour impertinent, donner corps en leur cœur a une forme d'amour beaucoup plus proche de la théantropie que celui des pseudo croyant qui sous couvert de sérieux inauthentique et autoritaire, se scandalisent authentiquement de la forme possible de toute expression du péché, et souhaiteraient que la pureté du cœur fasse l’économie de la possibilité toujours offerte du blasphème de son expression nécessaire a la reconnaissance de la grâce.

 

Interdire la possibilité de blasphémer serait poser la première pierre d'un fascisme encore inouïe, d'une intolérance absolue qui rédimerait a priori l'humain sous prétexte que tout homme né pécheur et doit pouvoir se le dire pour le dépasser ; se serait supprimer a priori la réalité de la langue et de la conscience; que resterait il alors ensuite a pardonner si la conscience éternelle ne procède plus de la pensée !?

Bref, en supprimant la possibilité du blasphème on supprime aussi la réalité du pardon.

Car si on refuse de reconnaitre que cette possibilité habite le cœur de tout homme, alors loin d’établir un rapport de dette mutuel dans la confiance entre nous, nous ne ferons qu'instaurer une méfiance ou la peur de l'aveu du péché maintiendra chacun dans un mensonge permanent.

C'est tout le sens que personnellement je reconnais a la couv. du dernier Charlie : tout est réellement pardonnée si vous reconnaissez la possibilité du blasphème inscrite dans le cœur de tout homme.Et c'est dans l’écart noétique de ces antinomiques pans de conscience que se dévoile la région ontologique propre a la manifestation de l'amour de dieu pour tous. Mais supprimer a priori la possibilité du blasphème c'est supprimer entièrement la possibilité de l'humanité.