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28/01/2015

La viande est un meurtre

 

On a substitué au mythe, la genèse médicamenteuse de la psyché, qu'on veut porter aux ruissellement mousseux des honneurs républicains, nationaux, comme s'il s’agissait du miracle en personne, du saut de l'ange de la conscience abîmée ; et non de ce caractère diaphane d'esprit effacé, incapable de retrouver sa certitude une fois l'assiette ordinaire brisée, incapable de trouver ce qu'il cherche depuis toujours, le trésors épais de sa vie dans sa propre transparence, qu'aussi bien il pense, toujours sur le même malentendu, pouvoir approcher a coups de petites fonctions algébriques d'assaut d’asymptote qui ne décollent pas des crises gouvernementales liées aux ensablements des chenilles dans la traversée larvaire de la quille et du gouvernail en plein désert existentiel de sens donné a la croissance; croissance de quoi; on avait crié sans le dire vraiment, mort a la pensée, mort a la réflexion, ce serpent, ce ver qui 'il faut chérir comme la lymphe de notre langue, elle aussi diaphane, qui jamais ne se métamorphosera; boire cependant a la fontaine de la primitive mort de l’éclosion de soi, a la coupe du pentateuque stupéfiant, l'opium des pensées admissent qui donnent l'impression éternelle d’être soi a chaque instant; la réflexion se dissipe, et suit les traces de cocaïne du clavier imprimés sur l'alphabet des doigts, fins comme des vignes de bras passant des trains a bestiaux aux lettre folles des muets, dans les yeux du papier temple mendiant sous l'unicellulaire vierge la lyre des transfuges des lois alitées en psychiatrie ; un croc de boucher pomponne les oins palliatifs des degrés du lustre empirique ; bon samaritain ou fieffé enculé; ça pourrait être coquin un voyage en extrême-horreur dans le déroulé des soucis tombant des pluies d'honneur en apesanteur de l'amour propre blessé, qui ruisselle d'attention, ou se dégonfle comme une baudruche a la plastique parfaite pour passer par les arcanes des égouts jusqu'au divan mécanicien, bouloneur fraiseur d’atmosphère, pneumatologue d'autoroute ambiancé, chiropracteur des articulations du lustre, bouilleur de vice anglaise aspirant des tresses pathétiques dans la panse a penser rempli du tord boyau, et autres précipitations prévues de tomber sur tous les archipels ou crèvent les autres moribonds ; donner le désir d’être, c'est créer, c'est communiquer selon l'esprit , de l'esprit aux hommes et a soi-même, au souffrants du désir, qu'ils ne veulent pas maudirent puisqu'il est leur cause, celui qui disparaît sans arrêt, et qu'on ne peut lire sans mettre entre chacun de ses mot, les forceps de ce scintillement spirituelle qui jailli a la source de tout, et que ne peuvent lire que ceux qui eux aussi on le cœur suffisamment grand pour croire que la réalité de l’être, par lequel le désir d’être existe, se révélera ; c'est pour cela qu'a chaque instant, ils luttent contre l'enferment dans l'histoire, conserve une brèche dans le histoire, qui les maintient sur un chemin bordé de nouilles et de cadavres ; il lézarde le verre cosmographique de l’être, radiographient le cœur jugeant de l’être comme de lui-même, et la voix qui formule la décision formule le jugement, tenant la distance déposée-indécomposée de la plénitude de dieu a l'aune metre , l’étalon or de la conscience, vie et concept liée, conserver en nous sous les sceaux du langage, ; l'etre nous éclaire sur notre propre situation, est nous et autre, différent, qui voyage, et parvient a faire le tour de tous les effets plastiques de l'histoire qu'il colporte avec la bruine dans la mémoire des enfants, l'enferment dans l'histoire d'une vie est l’éveil qui prend a chaque instant un nouveau rappel de l'intuition de l’éternel toujours renouvelé dans le temps, par le temps qui a la fin ne se clôt pas dans le souvenir, jamais, mais s'ouvre en se refermant sur la certitude formé comme un commencement éternel, que c'est bien, lui l’éternité, la mer retrouvée qui ne disparaît plus, mais qui est restée allumé comme une braise brûlant la graisse de mes rêves metempsychique, voyageur souillés encore souillant de dégoût la réalité, la réelle beauté de dieu, allumé il y a bien longtemps de cela, des le premier age de la lumière, avant qu'elle ne s'organe, quand elle n'est que poussière atomique, pluie de monades rompant la sérénade ipseique d'une danse au corps a corps avec le transcendant, au lieu dit des vestiges du moment ou les hommes premier s’efforcèrent de répondre par la violence de leur caractère arrête, au main fatal du destin qui leur façonnaient le mur; de brique et de souche, de glaise cuite et de sève fraîche, il façonnèrent leur première torches dans le noir constellé de bombes, les champs de torture ils entrevirent, les clôtures électrique refoulant les nébuleux espoirs vers les bloc de terreur si froids qu'aucune pensée, ne le touche sans que la réflexion s’écroule, et sans que la housse de couette pleines de motifs ne se mette a divaguer, grouillant comme un dernier repas avant refoulement ; il est absolument impossible de faire du souvenir une histoire qui clôt l’éternité comme si elle avait une fin, et pourtant, l'histoire elle en a une fin dans le temps, une mesure qui aura déjà l'aune de l’éternité malgré sa finitude si elle a dématérialiser, passionner la vie terrestre et commencer de comprendre que c’était en esprit qu'elle vivait ; comme si l’éternité et la vie, qui sont ce que nous sommes, devaient se reconnaître l'une l'autre, pour éprouver et comprendre que la légitime conscience de soi éternelle ne fait aucune distinction entre la vie et l’éternité ; la vie éternelle n'est pas sans bords, esthétiquement infinie, elle serait informelle, donc impensable, donc angoissé donc pas encore parfaite ; mais finie, déterminé a ce point l'infini n'y est pas pour elle autre chose que le chemin qu'elle parcours déjà a chaque instant, et qui peut vous valoir de finir chez les dingues, sont la même chose et ne pouvait être différents, instant et suspension du jugement ou de la réflexion, que pour clore l'histoire de la certitude éternelle, intériorisé socialement ; malgré le limant crane des infirmières du darknet qui élaborent en secret leur blouse blanche, de germe génétiquement modifié associés aux nuages de conscience qui alimenteront le cloud informatique mondialisé ; c'est pour bientôt.

Fragment 137

« Le père soulève son propre fils, qui a changé de forme;
Il l'égorge, avec par-dessus des prières, le grand sot. Les autres
Sont gênés de sacrifier un fils qui supplie. Lui, reste sourd aux appels;
Il égorge, et prépare dans la grande salle un repas funeste. De la même manière, le fils saisit son père et les enfants leur mère,
Ils arrachent leur vie et mangent leurs propres chairs. »

 

Pendant ce temps, ou autrement dit, l'usine a spectre tourne a plein régime, et les éléments, les astres les plus lointains les plus arrogants de beauté pour l'intelligence affolées les rouleaux et les presses les traverse sans laisser aucune impression réelle de l'esprit a aucun vivant dépressurisé; la candidature du Zohar aux élections syndicales de dimanche dernier est suspecté de fraude et de machination par les spectres du vitrail au sourire malin; dans les urnes bodyboard le flagellé d'onde cilice que, ho ! que c'est bon ma chair, Hortense ta langue entre ses deux lèvres qui roule du regard comme un sifflet de gare, une pensée de garce remuant dans son trou, une intention de tout dire a papa, pour se donner bonne conscience, la tendre intention, la presque faite chair conscience a coté du trou, avec un goût de sainteté et de tao digital sur le gland qui lui revient dans la bouche; les plumes a python moulent les bords de son chapeau, du bloc douze a l'urinoir pres du martini sec extrait des orangeraie la veille de la sangria sous forme de psychto-gramme calendaire et rituel; des traces de carbone quatorze ont prouvées l'existence d'une terre, pour des esprit inhabité, qui n'arrivait qu'a peine a traîner leur chair jusqu'à la conscience, qu'avec les plus grandes peine quand le chronomètre courrait encore avec la vitalité post mortem de certain écrits plus vivant que le fiel caoutchouté sortant des tannerie du subterfuge époumoné; on c'est rendu compte que le mode d'emploi des usines de la probité plastique avait été plastiqué par des refoulements de bon aloi qu'avaient vomis des armées d'ouvriers né et mort durant la nuit, aussi vite disparu qu'ils avaient en une unique nuit maçonné des montagne de béton, construit une apparence au monde ou seul leur puissance devaient luire ; leur merde recouvrait tout ça on en était au moins sur ; on ne les avait pas vu passer, ni entendu autrement que comme des rats courant sur le plancher pendant qu'on s’échangeait nos cartes de vœux d'amour et de paix éternels ; l'effet placebo colmatait tous les trou du désir par l'argent, et le ciel se refermait, autour de la fanfare du tour de France qui allait gaiement se perdre dans son trou rejoindre la terre accomplie des bontés de Dieu et du partage entre frères.

 

Car le Seigneur châtie celui qu'il aime, et il frappe de la verge tous ceux qu'il reconnaît pour ses fils.…

 

27/01/2015

2515

Ils étaient veules et trop lâches pour empoigner l’être dans le temps et le faire avancer d'un cran dans l'acquis collectif du reste de l'humanité a venir, trop peu de force pour faire advenir au niveau de la praxis spontanée une construction entière du sentiment, animé d'une conscience qui savait aussi se démarquer du lot commun sans le trahir pour autant; leurs certitudes s'effritaient au rythme de leurs affirmations insignifiantes, au rythme ou se reproduisait l'impression de devoir produire la majesté du réel qui finissait toujours par rissoler dans leur sérieux de pacotille, si bien que la poêle flambée au poids de l’inquiétude, d'une sonde chargé d'angoisse explorant les confins de la fée électrique, fendait d'un coup de masse absolu les tables du néant se traversant a l’horizon de tout ce qui selon chacun de nous peut naitre d'un tel commencement, une chaine d’événements a coté d'une autre, puis encore une autre, saut du maillet de plomb coulant le long de leurs gorges chaudes, en évoquant des formes de jouissance qui consistaient essentiellement a se donner l'illusion d’être infini, sans l’être vraiment, définitivement, avec l'impression virale de chavirer au moment de le dire, sans jamais rien vivre de suffisamment arrêté pour le dire. Leur âmes n’étaient d'aucun suspend hormis le grand charivari du néant quand l'impression d'exister se défait en distance, et qu'on veut se rapprocher du risque absolu, du béant refermé sur soi, du néant dieu ou tout prend forme, et qu'entre la bougie de chanvre jetant des paille a la fenêtre, et les feux follets du miroir de l'été résolvant les semailles en un papillonnage, l'échantillonnage anti-age s'y retrouve, et qu'il y ait toujours place en moi pour lui, place en moi pour un lifting, pour une idée de la vie la plus haute, celle porté a son plus haut degrés d'intensité, écartelée de contradiction, enchainée de tourments, et qui les assimile tous, les convertis en force illuminant la réalité de l’être en son point le plus haute et le plus profond, autre chair, astronomique vision du travail dialectique de l'esprit de dieu toujours en actions, planète et tutti frutti, et tout ce qui n'a plus de raison d’être, tout ce qui n'en trouveras peut-être jamais qui circule entre tout ça, comme une pale folle et détachée d'un moulin a vent, qui fauche tout sur son passage inexorablement aussi bien, ce qui n'a jamais été conçu par l'homme, et qu'il ressent entre ses doigts , par son ventre, entre ses pastiches d'encens au rabais, ou jouaient les punaises mordorées de monsieur du chemin, sur le parquet de sa voisine qui cherchait moins a le lui voler entre les postiches, qu'a lui dégager la nuque, vu que pour ne pas tonsuré il faut partir a temps sans se laisser prendre par un esprit autre que celui de dieu, dont j'ai le travail en permanence sous les yeux; l'esprit est ce qui est; il n'est ni grand ni petit, tout en étant presence, incommensurable et sans fin son esprit, et a son temps comme la mandorle du RER, ou l'on s'affaire et s'affaisse les fers au pieds dans l'affairement de la chose dialectique qui échappe tout le temps ; cet infini magnétique par lequel les papiers peint absorbent les murs maieutique, que les carrelages rendent en déferlantes sur les nerf a vif, quand le temps le requiert, a la sortie du RER, au niveau du canal je m’arrête et je fume en contemplant un instant, le schéma et les courbes des stratégies de désengoulement prendre la forme d'une coulée humaine, au heure de marais, aux niveau des embranchements et des justification personnelles, donc sans terre mais appartenant toutes, plus ou moins a l'esprit, ou tous ils sortent des rame de chemin de fer, comme des tas encore grossier de sable et glaise dans les mains du potier démiurgique, en écartant des mains les vagues du tsunami et le rideau des souffrances qui restent en souffrance, tant l'insignifiante urgence absolue que requiert instamment, selon ses propres termes de roquets furieux, votre putain de chef de bureau a chaque instant de la journée, sur son dernier projet gadget, mais digne, selon lui de figurer au panthéon qu'il n'a jamais visité, épuise toute votre cervelle, tout vos nerfs, dévore toute votre attention, et vous scie la vie d'une manière abominable ou il est impossible d’être son idéal, d'exister sincèrement et simplement, de mettre tout son cœur dans une entreprise qui lui plaît, et de s'y maintenir et d'y persévérer comme en une vocation refermant pour l’éternité le clapet a toutes ces labiales insignifiantes, qui sortaient de sa bouche, heure après heure, aussi passionnantes que des lectures de codes civil au coin du feu des pharmaciens philistins, epiciers s'extasiant sur le taux d’intérêt des comptes d’épargne courant jusqu'à la retraite; berrezinna ouais de ce verbiage qui ne cessait jamais sinon quand le silence et la solitude etaient gagnés comme des trésors de musique et de communauté formée de rapport indirecte, entierement spirituel ; c’était pour lui comme si le monde s’était renfermé sur sa lumière invariable ; un instant, un instant seulement, d'atomique completude de joie si parfaite qu'aucune langue ne pouvait l'exprimer ; mais prendre le métro, préparé a bouffer aux enfants, tout en conservant cet invariant, c’était une autre histoire ; toujours une autre histoire, toujours la même ; celles des être guidé par amour de l'esprit qui s'egare dans ce gouffre plein d'autres histoire qui peuple parfois jusqu'à la defigurer la sienne de voie a demi formées, toutes fourrées de monstrueuses et angoissantes absence de terme, empechant la langue de la conscience de se défaire par la pensée de la langue vulgaire qui ne peut pas se perdre, tant elle est un choix devenu conscient, de la même ardeur que la passion la plus spontanément intense ; voies qui susurrent par leur petits trou des monstruosités immenses comme la face cachée de l’iceberg, finira de broyer, et de noyer comme on se les représentent sur les ex-voto des veuves peint directement, par la pensée de la mort qu'on n'a pas vu venir, choquer contre la coque, l’éventrée et l'ouvrir sans frémir cette réalité amère de l'amour qui coule dans le sang et les larmes, dans des fleuves sans fins de misères humaines, aussi dans nos veines sans envisager le pire, sans envisager le ciel ; une lumière posait comme un pop-star dans la tombe de la langue, elle caressait le visage d'un enterré vivant, une dernière fois elle lui enlevée la boue possible de l’œil a la vue complète sur une ruine absolue, de tout ce qui ne peut réellement pas croire que vivre puisse bien signifier encore autre chose d'absolument merveilleux et encore mieux que ça putain ; et qu'on ne veut pas se perdre dans ce mouvement sans fin qui avait depuis des siècles prit la forme de l’économie. Mais pour trouver le chemin, de l’économie réelle de l'histoire qui est la réflexion de l'esprit, l’être en l’être, l’être en lui-même, il leur aurait fallu semer a chaque fois toute leur récolte, engager le temps, parier en quelque sorte sur les fruits les plus beau que pouvait receler l'avenir quand on avait encore le cœur d'y croire.

Mais quand le monde ne soit plus qu'un souvenir brisé, et le sens de ma vie peut s'en extraire complètement, et le rend a son bruit et vacarme infernal et assourdissant, qui n'exprime rien ; peut-être alors en tirant sa révérence devient-on sa propre autorité, capable d'autant de passion que le sentiment le plus spontané, sans être comme lui livré a l'incertitude du destin, tant il est semblable a la liberté la plus résolue et la plus consciente ; tout ce qui vit est une entité libre et consciente entièrement de sa liberté. L'autorité de dieu ne se mesure pas a la machette, pas plus que l’égalité en nombre d'homme aligné sur une file indienne ; mais s'acquiert dans le rapprochement conceptuel entre les deux bords de l'infini et que l'oraison opère la jonction de la prière des hommes le long des fleuves en toge d’anthracite contre l'épaule des êtres souffreteux, essaim de particules carbonées et mouillée de mauvaise combustion, d'humeur a la vapeur épaisse attirant de l’abîme l'image d'un gâteau d'anniversaire, qui ne donne aucune aucun œil après les virées sans conséquences aux non-anniversaire, pour se consoler des présents du lapin blanc.

 

26/01/2015

Note

Peut-être mon cher lecteur as tu charge d’âme et d’éducation au sein de la société ; peut-être aussi envisages tu avec angoisse les futurs directives du ministère qui ne manqueront certainement pas de tomber concernant l'enseignement du fait religieux dûment formater par un collège de satrapes exfiltrés des sciences de l’éducation, dont tu sais déjà le sort que tu réserveras a leurs directives ; et peut-être tout compte fait te sens tu désemparé et seul face a une montagne conceptuelle que tu ne sais par quelle face aborder ; certainement aussi ton amour de la laïcité est il en conflit avec le désir de vérité, de ne rien occulter du fait religieux que tu voudrais exposer de la manière la plus objective possible , sans prosélytisme et sans empiéter sur les principes républicain fondamentaux (dont au demeurant je te rappelle que la formule triple provient de Fénelon et qu'elle correspond au détail de la tache de tout citoyen mitoyens du ciel et de la terre et triplement composé d’Âme d'esprit et de chair, ou encore, d’entendement, de volonté et de sensibilité, auquel doit s'insuffler la téléologie paradoxale de l'esprit qui font de ces facultés : foi (volonté dépassant l’indécision et le défi, car la foi est une décision qui est en même temps un don), amour (sensibilité, dépassant la sensualité de la chair sans téléologie) et absurde (entendement qui est la forme du sens pour la conscience de soi): ; je ne prétends nullement te faire la leçon, mais seulement te donner quelques pistes pour traverser cette jungle théorique sans trahir ni l'essence du religieux ni la nécessité de la laïcité; pistes qui sont le fruit de mon expérience de prof de philo., et qui m'ont valu la mise a l’écart de l’éducation nationale (pardon, de la perte, très inintentionnelle de mon dossier par le rectorat après altercation et inspection par les mêmes satrapes adorateurs du chiffre plus que de l'esprit des lettres ) ; on peut enseigner le religieux sans tomber dans le pur catéchisme du curé, et tout en maintenant une très forte exigence intellectuelle, éthique et poétique; personnellement je présentais la chose d'une manière complètement neutre, comme si l'essence du religieux avait été une sorte d'exercice spirituel absurde visant l’éveil supérieure de la conscience porté a la connaissance de sa position d’être devant dieu (qui peut tout et sait tout dans toutes les religions), en le présentant comme un pur problème théorique posant d'innombrable problème logique et aporétique que résume la question: comment une vérité éternelle peut-elle paraître dans le temps ? Ce n'est pas seulement le problème de schelling et de l’idéalisme allemand dont certainement tes élèves n'auront jamais entendu parler ; mais c'est surtout disons, comme le dénominateur commun a la fois a la philosophie et au religieux ; une question charnière qui empiète sur les deux domaines et qui établit la possibilité d'une opposition méthodologique du rapport a la vérité entre d'une part l'ironie infinie de Socrate et sa déviance dans le Savoir Absolu du système hégélien, et d'autre part la forme existentielle de l'absurde qui est le mouvement propre de la conscience du sens par la conscience de son propre non-sens immanent reconnu et dépassé des lors qu'a la première question on tombe non plus sur une aporie mais sur le désespoir… qui est la forme même de l'amour prenant conscience de sa certitude éternelle dans la forme de l'incertitude objective absolue. Dans tout cela il n'est absolument pas besoin de mentionner ni Christ, ni Mahomet, ni Jéhovah, car quoiqu'il n'en paraisse rien, en formulant le problème religieux sous la forme de la question comment l’éternel paraît dans le temps, ce que tu as fait c'est donner forme, nommer la dialectique essentielle du désir qui est a lui-même son propre objet paradoxal et auquel manque seulement la langue pour se saisir lui-même pleinement ; et pourtant rien qu'en faisant cela tu es déjà entièrement entré de plein pieds dans le domaine du religieux. (bien sur suivant l'age et le niveau de tes élèves tu peux agrémenter le tout d'une leçon sur le désir et la vérité, Freud, Descartes, Lacan, Kant, Jung etc...) Ensuite vient la confrontation avec la jungle biblique ou tous les livres n'ont pas selon moi la même valeur ; certains cependant sont absolument essentiels : le péché dans la genèse, qui est savoir du bien et du mal qui s'oppose au dépassement de la disjonction dans la formation d'une langue paradoxale ou le comment du désir qui anéantie la désespoir reprend l'angoisse sous-jacente a la distinction éthique et porte la conscience a l’élucidation du Bien absolu qu'elle est devant dieu ; ensuite la sacrifice d’Isaac ou il apparaît qu'Abraham est père de la foi c'est a dire de cette praxis du désir qui lève le couteau sur lui-même pour se comprendre dans la langue paradoxale du Bien comme décision et don a la fois; auquel bien sur il faut ajouter le livre de job et le cantique des cantiques ; puis bien évidement finir sur les évangiles que personnellement je proposais toujours en concordances pour en extraire l’anthropologie du nouvel Adam, le passage du père de la foi au fils de dieu qu'est tout homme, passage au théantropique (ma. 22-34, l'amour souffre tout etc... un nouvel entendement, une nouvelle sensibilité, une volonté nouvelle), qui répond a une seconde éthique tout en faisant voir que les approximation historique du récit évangélique et ses incertitudes historiques étaient nécessaire a la certitude absurde de l'amour fondant la félicité sur la passion extatique porté a son maximum dans la conversion; conclusion, la religion est une communication d'existence autant que peut l’être une communication d'esprit a celui qui en est dépourvu (ici corollaire avec le rapport a l'art qui imite la communication d'esprit par les œuvres); la religion n'est pas un fanatisme mais une manière absurde d’être et de devenir le tout de son désir( absurdité qui est la forme du sens connu par la conscience comme lui échappant, mais ne désespérant plus de cette fuite ; forme indirecte du sens pour la conscience qui au contraire désespère de toute connaissance directe du sens réduit a un simple savoir rationnel). Bien sur mon cher lecteur tu auras remarquer qu'il manque un chapitre sur la langue comme tel, Saussure et la distinction signifiants signifié transcendant, projection de soi dans l'un cohérent que la réflexion ne peut établir en un savoir, mais que la langue paradoxale accompagne comme une armature spéculaire idéale servant de motion a l'ontopoietique de l’éthique etc... mais la question est ici tellement techniquement compliquée que je me permet de la passer sous silence.