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15/01/2015

Je sans nom

Aux frontières étoilés de temps du brin d'humanité étroits que nous partagions déchirés, dissolue, scindé, les reste de nos vie éparpillé sous le temple shizo, prêt du frêne entrevue; et d'entre les feuillus et les herbes folles, il apercevait la même solitude des morphinomanes de la pensée ;il s'approchait, sans bruit, la nuit prés du cercle des sages qui murmuraient prêt du feu; une interrogation se forma dans sa chair molle: fallait il en repasser par la haine de l’étranger pour élargir, renouveler le spectre altruiste, étendre un peu plus loin le cercle de la charité, dans un monde ou la réelle épaisseur de chacun, de l’être se dissous sans arrêt dans les moyens communs de transmissions de l'information infiniment plus puissant que ceux de l'expression personnelle noyée dans la masse et le nombre? ou bien en passer par l'effroi et la mu des peau morte?; en passer par la rature a chercher dans l'herbe en pleine nature dont on dit en ce moment qu'elle a peut-être un double, et que selon ces nouvelle inflation théoriques sur le cosmos sans éthique en spéculation intégrale, nous serions le centre et le foyer de la lumière vue? c'est une interrogation comme une autre, et pourtant  cette vision le captivait et le figeait dans un inflexible état de perplexité ; l'idée même de préférer « état » a « abîme » de perplexités le laissait songeur ; il lui semblait avoir ainsi été suffisamment subversif pour mériter le bien qu'on possède en changeant de langue; il s'en retourna a sa cahute et rédigea sur du papier levé au branches des saintes hosties, la loi invariante de l'absolu fidélité de la masse aux courbes des culbute face aux effroi de l'avenir ; Abraham eut-il un autre choix ? Job ? Qohelet face au trou noir de l'avenir chantait a la remorque la rengaine des sans moi, l’avenir sans éthique, le temps édenté, l'avenir de la pure immanence qui s'efface d’elle-même, s'érode en s’enfonçant dans le temps qui l'aspire avec un horrible bruit de succion, en tenant la main courante aux domesticités technique, (vite !! vite !! une angoisse pour mon lexo mil squelette de pensée, rachitique rejeton des cachetons, suppôt du soporifique queutard ratant l'entrée ; je veux dire le trou pardi, bien sur, recherché pour sa substance active sur le cerveau, le noyau des stupéfiants, quand précieusement il puissent dans l'incommensurable grandeur des cieux la forme de se laisser créer sans le mode d'emploi ; le désir du jeu bien évidemment a déserté les temps sans moi, il a été remplacé par le désir de lire les critères et les normes de l'absorption comme si de les lires devait suffire a les rendre insignifiant pour exister dans l’indifférence généralisée de l’être impersonnel ou tout existe sans exister vraiment, amour, travail, commerce, passion, état parodique de la grâce qui se possède sans se posséder) parce qu'elle n'a pas fait de soi La tache suprême a édifier et a vendu le temps a des acheteur étrangers qui n'ont pas la grandeurs de celui dont on attend la subversion radicale; lire, lire des notices, des mode d'emploi, des formulaires protocolaires, ce que en règle général, presque instinctivement, le poète ne peut absolument pas lire, précisément, parce que ça lui fait trop mal, intérieurement de devoir renoncer a son propre pouvoir d’interprétation, pour se soumettre a la ligne, a la lettre au paragraphe des codex et des formules de loi ; précisément aussi parce qu'il recherche une loi, une autre loi, qui serait l’égal de sa liberté d’être ; mais ces critères précisément n’existaient pas, quoiqu’ils fussent le résultat noétique de plusieurs siècles de modernité technique... au final, l'envie de lire non pas le nom de dieu sur le mur au fond du banquet, mais le mode d'emploi antinomique de la réalité, tenait l'esprit éveillé a des contenus qui n'existaient pas tant qu'ils n'auraient pas leur mots a dire dans l'arbre de la réflexion, ou ils nichaient bercé par le souffle du verbe, et que la région des hôtes d'attention, serait comme en jachère, couverte d'ivraies de bris de verre, qui faisait ressembler ces régions de l’éveil a des steppes glacés et noétiquement inversée, découvrant pour le désir, une réalité sans nom, qui effrayer, qui était l'avenir du don excellent et parfait des lors que le cobaye renoncé a croire a la réalité du démon (ce qu'il ne pouvait faire sans parler, sans sortir de sa solitude et risquer de se tromper, autant que de se faire écraser par un monde mal compris, mal connu, mal dit)... il chercha dans les tiroirs une trace écrite par un autre que l'humanité, tata du bout des doigts quelque chose d'incongrue entre l’écriture et les feuilles, presque une autre sensibilité dont la feuillure l'effraya d'abord comme un vêtement a venir qu'il ne pourrait enfiler qu'en y passant les bras, un a un de sa langue ; entre les boutons, l'imagination grondait autour de ces deux bornes jamais dialectisées, comme en un cirque romain, le cri des lionnes dans la gorge témoin ; les règles éventées de l'art, résonnaient dans le cœur ébouillanté par les fusions, qui ne débordait plus de la marge des intentions qu'en coulant comme un flux continu d'images résiduelles, pourtant, un océan réel et inconcevable, était caché sous le cloaque ou il flottait de nouveau a la recherche hasardeuse et propective des charges de l'histoire , la langue et le temps, réifiant l'existant chargé de conscience.

 

13/01/2015

note

 

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Profond dégoût ce soir... c'est souvent comme ça quand on revient de goûter de l'humain... envie de rien faire, immense intuition du vide et de l'inanité intellectuelle et physique ambiante... tout est vanité putain … a quoi bon le moindre effort quand un drame d'une telle perfection dialectique est a peine capable d’émouvoir vingt heure durant le bourgeois dont la cervelle et le cœur n'avaient pourtant jamais connu ça de leur vie … revenir a la poésie me semble mensonger, du bricolage de seconde main d'une possibilité dont la réalité dépasse toutes les fictions... même ma basse me dégoûte.

Mort a la mort!

Je ne suis pas un apologiste de la violence, et ma foi ne m'a pas rendu sénile au point de ne pas reconnaître les formes du mal absolu quand elle me font les poches sous le nez.

 

Il paraît que les regards du monde entier sont tournés vers la France … mais ce n'est pas vers le France que l'humanité entière devrait poser son regard mais sur boko-haram.

 

Votre compassion chrétienne vous interdit le recours a la violence en toute circonstance ? … mais boko-haram n'est ni une nation (qui impliquerais la reconnaissance et le dialogue avec les autres nations) ni une politique mais une forme monstrueuse de grégarité machiste et superstitieuse, intégralement fasciste, avec laquelle il est impossible de discuter puisque le Bien est pour eux directement indexé sur notre mort ; pour eux nous ne sommes pas humain; et il serait infiniment plus coupable de se laisser mettre a mort sans broncher que de lutter contre un tel blasphème. (Il y a la un point de théologie qu'on pourrait développer, mais qui grosso-modo, tourne autour du fait que Christ est venu pour souffrir, et se laisser mettre a mort par Pilate, tandis que l'homme doit refuser cette passivité parce qu'elle alimente le péché de son frère quand celui-ci veut le tuer)

 

Oui on a le droit de rire de Christ comme du prophète et de toute religion du livre puisqu'elles sont toute une folie pour la simple raison (ou alors on prend en vain le terme de « transcendance »); l'humour fait partie intégrante de la phénoménologie du religieux (heureux celui qui ne se scandalise pas de moi !!) ; c'est la formation dialectique la plus proche de la transcendance et de son pathos paradoxal en soi, qui cependant ne se confond pas avec elle. Il ne faut pas confondre ici le fait de prendre le nom de dieu en vain, qui est une possibilité humaine, et l'impossibilité de se moquer de dieu (car quiconque se moque de dieu se moque de lui-même); or c'est précisément parce qu'on ne peut pas se moquer de dieu, sinon a la manière comique de celui qui crachant par la fenêtre se prend son crachat en pleine figure, qu'on peut en rire, rire de la situation contradictoire en soi et propre a la transparence de l'esprit devenant conscient, d'un rapport absolu a l'absolu donné dans des circonstances existentielles toujours relatives; l'humour comporte toujours en soi la conscience d'une contradiction, il est sous ce vecteur l'axe d'une synthèse des contraire qui ouvre les perspectives de l'entendement sur le point de fuite de la foi; on ne peut pas rire de dieu, mais paradoxalement, la foi sans humour ne comprend pas qu'elle est une contradiction: la révélation de l’éternel dans le temps; ce que sont ou veulent être les religions du livre; donc une foi sans humour, incapable de rire d’elle-même n'a rien comprit a ce qu'elle est: l'impossibilité de se moquer de dieu. A l'inverse un humour sans foi peut devenir grossier parce qu'il lui manque la téleologie de l'intention qu’il pourrait dévoiler s'il en était habité et traversé, et dont, sans foi, il dévoile l'absence; donc l'humour avec ou sans foi ne nuit en aucune façon aux hommes ou a dieu... si la foi manque il le révèle et permet la conscience de l'abime sans fin du désespoir, si la foi l'habite il n'est qu'un divertissement innocent de l'esprit se délassant du sérieux infini de la foi prenant conscience de l'impossibilité de se moquer de dieu; donc a moins de condamner a priori toute les formes de nihilisme pour accréditer la thèse djihadiste d'une pure extériorité de la foi réduite au port d'arme et a tous les pseudo signes extérieurs de religiosité, l'humour reste une élasticité absolument nécessaire a la conscience prenant pathétiquement la mesure réfléchie et finie de l'idée infinie de dieu; bien sur encore une fois, la foi stricto sensu n'est pas l'humour, mais sans l'humour la foi n'est pas l'esprit, mais un agrégat de proposition sans unité ne donnant lieu a aucune naissance de la parole transcendante en l'homme.

 

Oui la parole responsable doit nommer les causes et les effets ; mais on assiste depuis les meurtres des derniers jours a un refoulement psychologique typique de l'infantilisme occidental ; puérilité propre a la confusion conceptuel des sentiments qui refoule la parole, c'est a dire le risque de voir en face le mal absolu et de le nommer : mort a boko-haram !! Car ils est inconcevable pour moi qu'une poignée d'enculés abjectes puisse mettre a genoux les nations les plus puissante de ce monde sans en recevoir ne serait-ce qu'un coup de griffe qui suffirait certainement a pulvériser ce germe de honte absolu !! Mais il est vrai aussi que les puissances de l’argent qui dirigent et dominent ce monde d'apparence ou l'ivraie pousse sans souci, n'ont aucun intérêt a perdre de l'argent dans un combat contre la barbarie a l’état pur. Elles ont même a ce point diminuer les ressource allouées aux armées que c'est désormais les simples regroupement de citoyens comme les hackers d'anonymous qui s'y collent eux, a la guerre réelle mais non déclarée.

 

Oui, contrairement a ce que j'ai pu lire, j'ai mal et ces ordures m'ont blessé profondément.

 

J'ai fait un rêve : toute la planète se recueillait sur les morts tragiques de ces derniers jours... partout dans le monde, les même mots dans une même langue... toute les têtes se baissaient dans un ultime silence, puis lentement se relevaient, les yeux remplie d'une ardeurs sainte et indigné comme des braises jeté sur le monstre, et toutes les petites affichettes avaient changer l'ordre des lettres comme dans un anagramme ou maintenant luisait la réponse de l'Occident aux chiens : Mort a boko-Haram !! Mort a la Mort a toujours été le prénom de la vérité, le ressort sémantique de l'intention transcendante qui doit habiter le cœur de tout homme.

 

Il n'y a en France aucune incompatibilité entre chrétien musulman et juifs... ceux par qui le scandale arrive sont encore une fois les mêmes ordures vers lesquelles nous aurions du jeter sans aucun retard, un impitoyable regard de flamme. Mais nous sommes trop lâche pour le faire... et puis que savons nous faire d'autre en matière politique qu'ouvrir une colonne de plus dans open office dédiée a une nouvelle courbe statistique des morts évoluant sans raison au cœur de notre acceptation implicite du terrorisme des faits. Au mieux, mais le mieux sous nos contrées est juste le pire, on restreindra encore les libertés individuelles, parce que ça ça profite directement a l'exhaustivité de la fiche d’état civil de chaque consommateur qui est l'entité conceptuel a laquelle chacun de nous se réduit dans la culture de masse et de nivellement. Ainsi d'un coté nous ne pourrons rien faire contre ceux qui veulent notre mort, et d'un autres, les puissance de l'argent profiterons de la situation pour nous aligner plus sûrement encore au formatage marchands des données privées et personnelles. Bel avenir !