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05/04/2014

De te fabula narratur.

Obèse perte

du centre de gravité.

 

 

Depuis que ton regard achète l'argent

tu te perds et te demandes a qui le vendre

sans t'exposer nue?

retenant de honte

ta part d'inquiétude

trouble qui te jette confuse a l'affamé Dieu des palmes

constructions ramifiées

de rétentions d'abandon

de la joie pleine et justifiée.

 

Rare artmosphere confite.

 

 

 

Écoute

 

la manière dont la voie

 

brise le silence

 

comme un pain craque

 

le grain secret.

 

Quand la pensée germe claire les tissus de chair

 

et y cultive la confusion du frisson de la réflexion,

 

parler, alors c'est au seuil, l'être évidé en pleine lumière

 

l'image restituée du reflet au miroir poreux

 

qui cause l'émotion vraie

 

l'idée claire de la confusion qui aére le sang transcendant.

 

 

 

p://www.youtube.com/watch?v=bKddpiFpl2Q

03/04/2014

Ôte premièrement la poutre de ton oeil, et alors tu verras comment ôter la paille de l'oeil de ton frère.(en cours)

Juste avant la dernière guerre j'avais ouvert boulevard wagram une modeste boutique de fleur ou il n'y avait de fleur a vendre que le nom sur l'enseigne qui ne l'était pas; les fleurs sont comme les pensées, plus elles sont esthétiquement laides et complexes et plus elles dégagent du fond de leur monstruosité ce parfum de ravissement qui éveil les sens aux odeurs de sainteté inconnues des meilleurs nez parisien, et offrent des lueurs d'horizon inabordés qui étincellent de mondes inimaginables et engloutis qui sont inconcevables tant, dans notre profond sommeil diurne et journalier, que trop souvent nous confondons avec l'acmé de notre activité sensorielle et consciente, nous sommes faussement convaincu d'être entièrement nous-meme a cause de l'instrumentation sociale de nos faiblesses techniques qui nous habille des apparat d'une puissance fictive que nous n'avons pas sur notre destinée; comme de se croire pensant quand un echeveau d'idées monstrueusement emmelé nous traverse, et que nous croyons sincèrement voir, entendre et comprendre quelque chose de vrai dans un certain rapport a l'être, et que le destin, ironique, nous gifle en pleine gueule et nous rappelle que nous ne pensons jamais qu'a tout un tas de choses inutiles et létales comme de la mort aux rats qui surexcitent seulement la pensée, touille notre angoisse qui comme une mauvaise vigne ne fait plus que du bois et ne porte jamais de fruit. Beaucoup de malheureux qui se croyaient fini ressortaient de ma boutique le sourire du penseur au lèvres, mais aussi perplexe et dubitatif de n'avoir rien acheté hormis le vent des compostions anthropologiques incomplètes de mots chimériques, suggérant le dessein complet de leur encombrement noétique; phrases trop rigoureuses cependant pour être poétique et trop poétique pour être rigoureuses, qui déroutaient d'autant leurs esprits et leurs donnaient souvent envie de me rire au nez ou de me mordre sans ménagement, comme si je n'avais été qu'un vulgaire moqueur, un piètre bouffon semeur de désordre sans conséquence. Ce qu'au fond j'étais, mais allez donc leur faire comprendre la beauté des sueurs froides que la pensée battis par l'art de l'inconséquence art de l'aporie qui retombent en elle-même comme un choeur de voie tragique dans le soufflet des passions ou se forge l'éternel réflexion du coeur conscient de son amour. Même les plus récalcitrants ne pouvaient s'empêcher de penser, quand ils ressortaient de ma boutique leurs bouquets emballé de réflexion semi érudite, que les premiers pas vers l'être conscient étaient fait dans l'absurde et que les premiers mots libérant la pensée captive, sont ceux qui rêvent d'eux même, qui s'emportent au-delà d'eux-même, si loin que parfois ils troublent le sommeil, touchent a la règle de leur propre ingestion lorsqu'ils le confondent avec la veille, et donnent a croire que tout ce qui nous entoure n'est plus que du papier qui colle au pieds comme une glaise ancienne ressuscitée qui gagne du terrain et finie par tout engloutir dans le face a face du sommeil et de la connaissance qu'ils en prenaient tout au coup au réveil quand le coup de canif dans la vieille outre de placenta pensive, éventrait l'aube muette du lourd secret que porte le coeur insensé, et que filtrait pour la première fois une teinte nouvelle, secrètement attendue sans jamais avoir été contemplé avant d'avoir été dite. Il faut dire qu'en bon troubadour, la nature m'avait dotée d'un don très particulier que je mis de nombreuses années a apprivoiser et a manier correctement : je savais viser juste; comme un archer dont la cible était l'intelligence qu'un homme a de lui-même et de l'être en général; et je savais y insérer ce grain de sable qui grippe toute la réflexion et lui impose un mortel moment d'arrêt critique qui est une vraie délectation de révélation et de dépouillement; là était toute ma science innée et acquise; cela ne veut pas dire que jamais je ne me trompais, mais que la plupart du temps, il me suffisait d'échanger quelques mots avec quelqu'un , de lui poser quelques anodines questions, pour qu'une vue de son esprit et des poutres essentielles de l'architecture de sa conception de la vie m'apparaissent comme un clair schéma ou toujours, l'inconscience qui était a vaincre, appelait d'elle-même son argument dialectique sous la forme d'une composition détuilant les faux plafonds qui masquent le ciel, décomposition originale et toujours innovante, taillée sur mesure, des prémices d'une pensée dont je savais que son esprit ne pourrait pas se défaire et qui bientôt attaquerait le dormeur dans le dos sans qu'il puisse jamais s'en laver complètement les mains a moins de trouver ce que son coeur cherchait vraiment. C'était cela être philosophe et pas autre chose, ni autrement.

 

Des tables en quinconce s'étalaient dans la boutique en guise de présentoirs sur lesquelles des vases de tôle grise comme un ciel normand étaient simplement et sobrement remplis d'eau claire et plate changée quotidiennement. Bien sur il n'y avait aucune fleur, aucune rose et autre orchidée ou crocus mais seulement des étiquettes et des noms calligraphiés a l'ancienne et collé sur les vases; et tout au fond une grande volière blanche et sans porte ou se balançait un buste de Platon.