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11/04/2014

note

Élever le réel a l'idéalité est impossible (contrairement a ce que croit le progrès et en regle générale l'éthique première qui travail dans ce sens, c'est a dire dans le sens de l'impératif pratique kantien) sans s'anéantir dans l'aporie de l'ignorance et sans la culpabilité ou je reconnais mon néant, et devient l'être existant dans l'idéal devenu réel.

La chute de l'ange permet la décomposition de l'intuition idéale de l'éternel (qui en soi n'est que confusion et angoisse intellectuelle) dans la fragmentation sans fin du temps ou l'idéal devient réel par l'anéantissement de l'innocence angélique d'Adam faisant de ses choix les viscères de son corps de gloire auprès de l'amant dont il est le secret; c'est alors que le réel est élevé a l'idéal de l'intuition sous la motion de la liberté qui doit faire la vérité pour entrer dans la lumière...reste alors a se repentir, car l'inscription dans le temps découle de la naissance de la culpabilité qui dénote a priori la possibilité d'un progrès ontologique, loin devant l'éthique première qui patauge dans le discernement du bien et du mal déconnecté de la tache liée au devenir, d'élever le réel a l'idéal par l'anéantissement de soi.

 

Au lever du soleil, il avait passé Penuel et il boitait de la hanche.

J'errais çà et là dans mon chagrin, dans la lumière idéale et sans chair encore du détail de la faute qui rend libre le témoin, perdu dans l'être a priori des vérités inconsistantes qu'il faut égrener au fil de la responsabilité pour que les souffrances qui m'agitaient et me foulaient au pressoir prennent sens et se détachent des vers contradictoires dont l'ombre mentale m'ensseraient le coeur jusqu'à la nausée du temps; quand, du foyer le plus noir de la passion éteinte jaillit le choix renversé des lutteurs sous la forme de deux fauves qui étaient l'ombre l'un de l'autre; la plus haute transformation spirituelle sonna la charge et amorça la construction des contre forts de l'éternité quand le flux du fleuve a traverser s'inversa et que la blanche chaleur du désert tomba des pensées en étourdissement étoilé; au coeur de la foret la lionne mit bas son image vivante en expirant son dernier souffle, les lutteurs s'empoignèrent du regard aiguisé comme le couteau qui fend l'ame du mensonge et la lutte dura autant que l'ombre a d'épaisseur dans le coeur; la mort enfin me délivra par un silence sans échos ou plus rien ne dissonait de mes douleurs cohérentes; tout me devint indifférent et juste après, infiniment beau comme mes pensées qui s'enroulèrent sur elles-mêmes ressuscitant le réel en s'anéantissant, félin cordage d'idéal renversé et ligament des muscles du réellement néant au destin d'un être révélé; le désir d'être fut rogné, l'intérêt d'exister s'effaça, je devenais l'anti-connatus de celui que je ne pouvais pas être, je franchissais seul le seuil des inexistants chargé du déchargement d'un poids d'antécédence qui ne laissa en moi que la trace impalpable d'un rêve; toutes mes passions m'abandonnèrent, et je fondis dans la forge de leurs motifs confus jusqu'à l'effroi qui tenaille les viscères; toute la substance de ma vie s'était enfui, j'étais nu sans le savoir, nu d'existence, inexistant comme le lionceau qui vient de naître et qui étreint l'enveloppe morte de sa mère par toute la substance idéale du fils qui redonne vie au corps essoufflé de celle qui n'est pas morte mais qui dort seulement. La substance première de la vie était perdu a jamais, et et pour toujours redonné et revenue comme un festin de choix qu'elle colorait par tous les ports de la décision dans la lutte. Je me relevais boitant, m'appuyant sur Dieu absent.

 

10/04/2014

Où étais-tu quand je fondais la terre? (encours)

La suite sans fin des conséquences de l'interdit courrait comme un fleuve noire sous chaque mots que les hommes du village échangées pour se donner le change; mais le coeur n'y été pas ou plutôt il s'était a jamais dissocié de leur conscience, reclus en quelque informulable abstention lévitant dans les limbes infra-linguistique, dans les caves d'un monde nouvellement concentrationnaire, plus étroit et mince que le précédent, ou les livres humain deviennent fragile comme du papier que la mine de plomb démesuré des rigueur de la loi déchire sans rien y inscrire; nulle part on ne le sentait plus battre ni faire aucun mouvement comme avant quand il devait bouillir l'esprit pour alimenter la reconnaissance des êtres tous différents; la vie du village après l'horreur fut bouleversée par une rigueur stéréotypé qui suppléa tous les échanges spontané; les femmes furent prisent de perte de sang continuelles, les hommes plongèrent dans l'uniforme trivial des sans reproche et tout devint mécanique huilant les faux semblants; ce qui ne manqua pas d'imposer sa marque sur leur visage souriant étrangement, inquiet sans l'être vraiment, et avec le temps, un limon noir se déposa au fond de leurs traits autrefois saillants qui les fit tous ressemblant, partageant le même air débonnaire, a la fois comblés et fuyant. C'est a cette époque qu'une nappe de brume se leva du fleuve et se posa sur le village en le brouillant comme une vapeur d'essence, pour ne plus le quitter; avec elle un grand nombre de crocodiles et de grenouilles en cortège qui semblaient presque concerté, rampèrent des rives et encerclèrent les maisons, les visitant une a une ils envahirent librement tout le bourg et ne le quittèrent plus ni de jour ni de nuit; heureusement l'argent qui avait été le vrai motif des massacres, été là pour les distraire. Les entrailles qui avaient cesser de travailler les habitants se mirent a croasser des chants de vase nauséeuses qui pouvaient faire froids dans le dos; jamais plus la lune ne sculpta l'harmonieux reliefs des purs contours du vide les nuits cristalline du froid hivers qui mange les roses de givres; a travers la brume permanente le ciel évidée tomba aveugle en peau morte de lumière sur la carapace des inpénétrables créatures, taupe et chauve sourie pullulèrent et envahirent les branches des arbres alentours d'une poix noire et brillante comme un diamant a l'éclat rentré; le village se figea, se cristallisa comme une mine de coke fluide s'immobilise dans son propre tourbillon. Il n'y avait plus rien de sérieux, ou plutôt tout l'était devenu, tout avait acquis l'importance de l'appât qui arrache un instant l'ame aux tribulations du doute. Des tics de langage apparurent en bon fonctionnaire des périodes refoulées; on invoquait la toute puissance, on ne cessait de jurer par elle, comme des fruits pressé par le sentiment de dire tout le réel; mais rien ne changea les visions des conséquences infinies du péché auxquels ils restaient aveugles; jusqu'au jour ou un hippopotame entra dans la ville; son cuir épais et ses muscles de fer n'effraya pas les habitants incorruptiblement corrompue; il traversa le village et se coucha sur le puits creusé a même la terre; on ne put le déloger et il était hors de question de le tuer car son cadavre serait tombé dans la source et l'eau aurait été contaminée. Chacun fut pris a la gorge; en chacun comme en tous, la faille entre l'intime angoisse et la manifestation publique de soi pris des dimensions insoupçonné; la richesse commune devenant rare les insensées se déchirèrent a nouveaux et la différence qu'il avait voulu exterminer repris, bien malgré eux, des couleurs, si vives qu'ils durent, s'y reconnaître. Un beau matin l'hippopotame se mit a parler: ou étais tu quand je fus créer?Où étais-tu quand je fondais la terre? Dis-le, si tu as de l'intelligence. La brume se leva, et a nouveau la lumière du mystère circula entre les poumons différents et chacun put respirer librement.