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10/04/2014

note

Le temps anonyme de l'intérêt, le désert, la poussière des murs sous les bombardements psychologiques de l'ennuie guerrier la gâchette facile des entrailles sculptées au gros calibre la lumière suspendue a l'ombre d'un clou t'apparaît dans le relief de la pure intériorité comme un gant de chair retourné montant les parois d'une caverne, l'image renversée redonne une intuition de la lumière tel qu'elle est en elle-même, tel qu'elle peut tout.

09/04/2014

Remarque.

 Voilà que l'homme est devenu comme un dieu, pour ce qui est de savoir ce qui est bon ou mauvais. Il faut l'empêcher maintenant d'atteindre aussi l'arbre de la vie ; s'il en mangeait les fruits, il vivrait indéfiniment.

 

 

Des que tu as su parler, tout ton être a été mis a nu, toute part d'ombre en toi a été réduite a néant, tu n'as plus eut de lieu ou te cacher, tu étais pris et dénudé de toutes tes intentions révélées; tu frissonnas de ton propre néant, craignant Dieu, et c'est peut-être ce qui te sauvera; car la première des intentions que tu n'as pas refoulé et qui entraîna ta perte, il te faut la déconstruire maintenant, bien qu'elle fut le désir de connaître, au sens ou on le dit d'une femme qu'elle est connu de son amant, et c'est ce qui rend la chose possible de se défaire pathétiquement d'une connaissance qu'on peut vouloir mais qu'on ne saurait acquerrir,  et qu'on n'aurait pas due avoir du faux éclat de la distinction entre le bien et le mal qui déchire la sensibilité de l'être en dieu en supprimant au vivant son image dans les reflets du monde ou il avait acquis pour l'éternité la certitude d'une certaine position historique liée a la relecture infiniment possible de la vérité quand il est exhaussé de l'immonde en esprit.  La parole s'est enflée de confusion, le monde est aussitôt devenu marchand, ses richesses exposées a l'indifférence étale mais la lumière est restée la même. Maintenant c'est toi qui doit changer et vivre des conséquences de ton péché pour entrer dans la lumière.

 

 

C'est la connaissance qui rattache notre être au monde, alors qu'en réalité nous avons l'être et le mouvement en dieu, et c'est cette disparité qui nous rend l'existence insupportable, de ne pas savoir rendre au monde ce qui lui appartient et ainsi nous reconnaître vraiment dans notre altérité transcendante ou malgré tout nous sommes encore entièrement nous même mais incapable de vivre dans le commun péché des hommes. Si je lie Hamlet en pensant a Bouvard et Peccuchet, c'est que mon esprit est défais qu'il n'est pas a ce qu'il fait a ce qu'il dit; si j'interprète, pareillement mon être en dieu, qui est pure sensibilité spirituelle comme un être au monde qui doit y resté, je ne suis ni l'un ni l'autre, c'est a peine si j'existe, aussi je n'ai plus qu'une idée me débarrasser de cette existence navrée.

 

 

 

 

08/04/2014

note

Nous rejetons les choses honteuses qui se font en secret, nous n'avons point une conduite astucieuse, et nous n'altérons point la parole de Dieu. Mais, en publiant la vérité, nous nous recommandons à toute conscience d'homme devant Dieu.

 

Quel éclat dans cette parole d'apôtre! Quelle concentration de force mystique et vivante a la fois! Quel saisissement dans la lumière ou il paraît pour témoigner! D'invisible a invisible par un ciel dégagé et fondu dans le motif de la tapisserie qu'il suppose entendu pareillement de chacun. Si on le lui demandait, il en parlerait comme d'une parole idéale qui n'est pas de lui, ni d'aucun autre homme né de femme. Est-ce une ombre qu'il arrache a lui-même pour se montrer astucieusement seducteur et parader tour a tour cajoleur ou séduit, ou un dire transcendant mit dans sa bouche par le rythme de son coeur,  qui le délie du monde et le relie cousu par l'histoire des souffrances enduré pour son amour au fil du temps a ce qui le dépasse? Bien sur le néant des murs des prisons. Bien sur les grilles ouvertes, les naufrage écartés d'un geste, bien sur le coq qui chante la mort de la conscience du traitre. Bien sur la vanité abolit dans le récit a son effet sémantique a rebours sur son corps, il parle comme quelqu'un qui ingère une idée vraie de l'absolu réel en se ressouvenant de son exposition a cette idée qui fut sa vie, sa fidélité a cet homme qui fut sa parole en toute chose, aussi bien en lui que tout autour de lui; il se voit autrement quand le récit de ses tribulations apporte son aide aux tremblements de sa voie, et lui confére un timbre et un ton dont le grain est tout ce qui est. Il est grandit jusqu'à l'invisible humilité du croyant, en tête a tête avec Dieu et ses enfants. Il semble sortir de l'indescriptible ténèbre, et tout en la quittant acquerrir un autre statut tout aussi inconnaissable et réel; sa voie tremble t-elle? Écoute mieux. Sa voie ne tremble pas, elle est cousue au paradoxe du bois qui parle et qui ne s'étonne pas de cette merveille des clous racontant eux aussi son histoire, la même en toute chose, vue que tout pour lui est devenu incompréhensible et miraculeux, vu qu'il est d'où? vu que seul l'esprit sait d'ou il est.