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25/04/2014

Je suis venu mettre la division entre l'homme et son père.

Devant l'aube, la cellule noire des mots perce d'un astre intelligible, et coule comme une rivière intemporelle qui concentre en elle tous les événements passé, présent et a venir; c'est de cette nébuleuse d'ombre, de cette incertitude objective qui toujours le précède de sa tombe noétique, que le premier être déduira la mesure de sa taille au midi, quand il aura chu dans le tombeau des paroles insensées et que la rumeur qui le trompe commencera a se dédire d’elle-même; car la confusion aura beau élever ses vains remparts d'unité politique systématique du genre, l'idée d'une existence politique , d'une réalité politiquement précise de l’être éternel ne convient pas a l'individu ; elle exclue l’ipséité lyrique, infiniment et pathétiquement intéressée par son bien suprême, au point de prendre sur les contentions et directives du général, un temps d'avance qui a trait a l'infini richesse des détails; mais l'ipséité du soucis de l'acquisition de la paradoxale plénitude, en buttant contre sa propre incertitude nécessaire a la décomposition de l'être en projection de condition acquise, seconde, suppose une rupture avec la sémantique générale qui n’appréhende que du vent ; la naissance du soucis du Bien absolu et éternel est déjà en soi la naissance essentielle du moi, qui ne peut se comprendre comme un être réel dans les termes de la généralité ; la langue individuelle se prend alors au risque de se tromper absolument qui offre, intériorisée, le Bien sous la forme de la plus entière certitude face a l'avenir a jamais incertain; c'est que le genre, au contraire, aplani le temps, n'en reçoit pas tout la commotion, et ne se soucis en général que de chose générale, approximativement il ne développe pas l'acuité du soucis personnel, du détails réel, de ce qui a une importance essentielle et déterminante éternellement pour moi, il n'aiguise pas la fine pointe de l’inquiétude qui perce l’intériorité, lui inocule la mort et la sauve quand, enfin, réduit au désespoir par les consolations humaines et toutes les fausses paroles, son regard se détourne du panier garnis et se dessille sur cet avenir indéterminé qui lève en lui, l'ego du salut du genre, le foyer rayonnant et sa courbe réfléchie a la véritable appréhension du vrai soucis de soi, que le temps de l'idée viendra répéter dans le savoir des faits, jetant les fondements de toute lecture possible, au fil d'une inquiétude remontant le cours du temps comme une consolation, depuis le socle de l’avenir indéterminé ou le risque absolu de la lecture achevée des prolégomènes subvertis en révélation de la rencontre de l'ignorance et de l'inconnu prend tout son sens d’être ayant une intériorité éternelle; de toute éternité cet instant est préparé au sein de l'univers occulte de la kénose qui éclipsera l’intérêt passager pour ce monde, en la reproduisant personnellement comme un modèle de compréhension appréhendant l’éternel dont l’inquiétude du monde nous détourne en un clin d’œil; on les voit très distinctement, les premiers êtres nageant dans la rivière électrique, leurs long cheveux en radicelles gazeuses grésillent en déchargeant des paquets d’électrons qu'amalgame des masses nuageuses autour des molécules flottantes comme des lettres insignifiantes dans la transparente pulpe du cerveau; le cours du fleuve gazeux file entre leurs mains la forme désirée du conciliabule intime de la première femme et du premier homme; entre eux le temps n'existe pas encore mais le soucis du bien prend deja cette forme du coït comme plénitude par l'effondrement; il surgira plus tard, du court-circuit du cœur, en un laitage vicié en soulevant électroniquement les court-circuit dans de grandes inflorescences de gerbe d’étincelle signifiant la naissance de l’arborescence nouvelle d'une science toute autre, dédisant la connaissance de l'idéal innée, par la durée du conflit ironique avec le monde, et sa suspension lectrice du fleuve verbal, courant sous l'apparence de l’échec la concrète photosynthèse des germes célestes de la substance spirituelle ; cela viendra plus tard, quand ils se scandaliseront de ne pouvoir se comprendre esprit étant donné qu'ils n'ont plus que les mots pour se dire soucieux de leur problèmes d'argent et de netteté de leur image sociale dans la trame du réseau générique. Le sujet d'un tel soucis n'existe pas réellement, c'est l'ordre de la contention sociale qui en presse chaque existant d'une culpabilité détournée de son impact essentiel ; et il n'y a guère que les chiens et les veaux qui même prit individuellement ne valent pas plus que le genre réuni.

Tu serviras, au milieu de la faim, de la soif, de la nudité et de la disette de toutes choses, tes ennemis que l'Éternel enverra contre toi.

 

Loin de la parole d’agrément, une cohue de pneu cascadait d'un wagon éventré du train de marchandise renversé par la collision ; le choc avait été brutal, frontal ; l’acier des caténaires grésillait encore a terre ses derniers mots mourant; les pics de tension éclairaient la fosse nuit de tôle froissée sur un fond de savane ocre et saignante comme un crane ouvert, d'ou ne perçait aucun crachat d'étoile, plus aucun bruit que celui des huiles qui se répandent, parmi les éclats de verre brisé figé dans les rails et les poubelles jonchant le sol comme une allée de palmes menant au paradis escompté a peu de frais, un billet, toute sécurité, un permis sociale de traverser Paris ou non la vie ou pas; l'image reste indiscernable aux yeux des hommes ; elle est l'apanage du poète, du marcheur errant sous l'étoile de la respiration cosmique des êtres dont il ressent l'unité transcendante, dépassé tout ce qu'ils prétendent savoir d'eux , mais qui, hors d'eux, les désespère comme un inaccessible comble de joie, plénitude d'être, inconnaissable par définition; c'est l'ignorance rongeant la connaissance qui lutte contre elle pour s'établir dans les mêmes droits que l'ignorance; les morts y flottent encore en vie ; sa sensibilité de poète discerne cette puissante lumière qu'il a sous les yeux, caché sous les situations mortes ou cesse la grande tension de la vie, l’écartèlement complet de chaque instant qui vous étripes de lumière autopsiant et ne laisse plus rien de solide en vous, que de trembler plus encore, et de grandir a mesure en soi, murir une plus grande sensibilité encore, une chair devenue esprit; il scrute le poète, cet horizon de joie noyé dans les lois du sang ; et avec son œil infini, quand la terre se retourne dans son mauvais sommeil, quand elle se met a trembler, il conserve du réel l'image taillé dans ces rêve de ce a quoi il tient pour l’éternité ; vraiment, l'image de la réalité n'est pas perdue ; ça c'est l'argument politique par excellence ; elle n'a jamais existé, c'est pour cela qu'elle est.

La scène s'illumine d’elle-même un groupe d'homme a la tête plus essentielle qu'une goutte de mercure libre, se faufile entre les joncs de fer et une jungle de liane électrique, au rythme de l’éternité ; pas forcement très lentement, comme si tout été figé, mais pas non plus a la façon de ceux qui partent pour ne jamais revenir, et a travers eux, c'est le tao qui apparaît dans la collision des deux locomotives explosées et enchevêtrées l'une l'autre, le flux qui apparaît dans son mouvement résonnant de l'infiniment petit a son contraire ; dites donc vous, c'est une étrange tapisserie pour une caverne ? Peut-être, mais elle bouge et reste immobile en permanence au moment ou la dépression de l'esprit essouffle toutes les valeurs en leurs contraires et qu'un peu d'air mental vient aérer nos artère de glaise ; une crise existentielle ramène l'esprit a lui-même, en faisant choir toutes les valeurs, suprême Skepsis de l'effondrement intérieure du savoir dans le désespoir qui ne sait voir que l'amour est une parole qui guérit de lui ; éveille le dormeur; ruine intérieurement les temples du savoir et les murs vieux de milliers de pierre, se déliteront dans la poussière de ton sang, repoussant les ombres dans l'expansion lyrique de la pathétique acquisition de la plénitude de joie ; aveugle au monde comme il faut l’être pour le traverser tout en restant porteur de la dimension absolu qui fait de tout homme un être sacré a part entière; après l’idolâtrie matérialiste verrons nous venir ce temps renouant avec la dimension spirituelle de la matière, ou ce qui nous sert d'ordinaire de dimension pour agir sur le monde en excluant dieu de notre pouvoir, cesse de faire sens, et qu'une idée de la démesure de notre ignorance s'ouvre en nous, comme un désert dont on ne sait rien ni des jours ni des êtres qui viendront la peupler, mais que nous croyons bonne a chaque instant et pour toujours. Au dessus des cheminées du camps deux, le ciel gris d'octobre nous frappe d'amour plus que jamais. Je suis Au-delà de la douleur ; sa forge me fabrique dans l'antichambre de la mort ; le lit vierge de ta face ne peut accoucher en moi qu'au prix de mon effacement ; comble de la douleur, comble de la joie, alternativement ; puis tenter de concilier les contraires, de mettre les catégories du transport inconditionnel en rapport avec celles de l'effondrement intérieure complet de la dépression ; il vous faudra beaucoup lutter intérieurement, beaucoup osé pour aboutir a un résultat.

C'est une malédiction qui le frappa au beau milieu du XVI sicle du siècle, une inquiétude infinie liée a l 'effondrement de la connaissance réfléchie de l'amour, car c'est cette ruine qui jette en avant dans le présent, sans plus jamais pouvoir se réfugier sur une quelconque certitude ; inquiétude qui perce le réel au cœur, touche fondamentalement a l’être en sa forme absolu, mêlant le relatif a lui-même, mais démêlant aussi une autre réalité de l'amour, plus secrètement rattaché au sentiment primaire de l'innocence qui ne veut rien, parce qu'il ne sait pas qu'il veut, et ce meme etre devenu l'oint, le justifié, et qui répéte paradoxalement l'innocence ou tout est noué, bouillie si bien qu'il semble que l’événement qui fait dérailler le monde est aussi la floraison d'une intelligence différente des collisions de la pensée avec le cours du réel qui s'enfonce en lui-même sans jamais trouver le fond, mais le corps de la nymphe psyché, se baignant dans les premières ondes de l'aurore, et cela malgré malgré la sensibilité, et parfois a cause, de cette sensibilité conçue la présence d'un être aimé est un don du ciel, inestimable, un rocher a flot, dans le courant de la nuit qui emporte tout. Eux indiscernable ; train contre train en collision, l’érotisme contre la langue de l'effroi renverse les apparences dans l'ordre de la révélation qui oubli l’érotisme, parce qu'elle le perd en le fusionnant a plus grand que lui, a une puissance parfaite et éternelle que ne trouvent que les être asexués mais pas indifférent.

 

23/04/2014

Quand nous enfantons, ce n'est que du vent.

Si aucun être ne m'a conçu, je tombe dans le vertige subjectif de la pensée intime, et du cœur en abîme, du fond du puits de science d’où remonte ma voie, sans les recommandations technique habituelle  de l'impersonnelle grimpette des sommets de la démonstration, quand tombent du ciel comme d'un puits de science l'amour tout outillé pour le faire; entre temps, techniquement, j'habille le silence de la connaissance de mon être-néant, long passe temps du silence érudit et vieille discipline du sceau apposé a l'acte officiel du naître louche lumière sur la boue qui n'est qu'un accident auquel le pécheur accroche son attention comme a une montagne qui bouge, s'écroule et se reconstitue, mais plus tard, après, pour qu'on soit prêt pour ne pas manquer de la voir, telle qu'elle est, boue bleue, sillon d'atome, éclat possible ou balafre sur le miroir en soi; mais si je m'approche tête bêche de l’abîme et que je m'y jette, ou plus précisément, m'y laisse tomber, alors il y a de forte chance pour qu'aussi en tombant, je renverse la face du miroir ; non pas en cherchant a revoir je ne sais qu'elle félicite prénatale, ou pré-existentielle ; mais en vidant la tête et le cœur, par l’écriture, c'est un champs de fleurs et d'épines qui vous pousse dans la tête ; je veux dire réellement, quand la chose elle-même est réelle en elle-même, quand elle est sujet et posé sur la terre, rapporté a sa splendeur invisible et éclatante ; c'est la, a nos pieds que la boue est bleue dans cette lumière ; c'est elle qu'un artiste veut rendre ; la sensibilité éternel; voir l'aimé(e), le percevoir dans une proximité immédiate c'est reculer en soi a l'infini de sa venue, et revenir de sa propre mort son égal dans ses bras, relevé du gouffre qui définit par sa brèche refermée tout autour de leur présence, l'aimé(e) l'amant qui attire tout, noue tout a lui; puisque c'est autour de ça que tout tourne en nous; et si l'amour n'est pas conçu, pensée et voulu selon l'idée juste qu'on peut se faire de lui, il ne sera pas incarné dans la fraternité réelle; l'amour ne se pense pas abstraitement, a la manière des systèmes spéculatif de la pensée systématique, il s'incarne des que s'ouvre la porte du risque absolu, qui comme un grand vent solaire balaye tout les liens antécédents, les annulent, les poussent dans le vertige du hors cadres sans dimension, sans réalité dans le nouveau mode d’être au monde parce qu'ils formaient un maillon d'une autre chaîne infinie qui décroit de la déflagration soudaine de l'autre, et celui qui subit l'ablation des anciens liens, n'existe plus ; mais aussitôt libre, il s'éprit a nouveau d'absolu et devint une perfection vivante dans le domaine charronnique du transport des morts  aux vivants; l’existante traversée de l'épaisseur complexe des interactions entre les faits, les événements et les êtres, entre les êtres et les choses, qui leur renvoient leurs reflets, n'a pas encore aboutie a la preuve de sa réalité, parce que la preuve, le point final de la vie qui relit tout a tout, est l'amour et que jamais la considération abstraite, statisticienne, la pensée ne pourra a la fois connaître ce qu'elle pense et penser ce qu'elle connaît pourtant et qui forment des nébuleuses noématique, des grossesses nerveuses de comédien, jouant percée d’idéal, comme un poilu lancé vers le murs de la mitraille, ou l'attraction et la gravité jouent un rôle essentiel dans une traversée de la chair par l'idée, lorsqu'elle se conclue, comme on se prend une balle dans la tête et meurt en raccrochant tout a l'idée ; sublimant l'idéal par l'effondrement de la chair, si le mourant ne l'a jamais envisagée auparavant, l'idée ne lui apportera que de l'effroi ; mais s'il en a cultivé la grandeur en lui, durant toute sa vie, alors les choses prennent une autre dimension pour lui, mieux qu'une place au soleil, un accord avec dieu aussi épais que la soupe cosmologique de l'univers, et aussi précise, substance miraculeuse, pour lui avoir donner a voir le vrai visage, l’éternels traits de celle qu'il aime ; il mourra plein d'espérance, comme une fleur ; une fleur invisible, une inflorescence de vinyle qui attire l'attention et détourne de l'idée pour qu'elle se connaisse et se voit autre en son reflet.