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18/06/2014

sans titre (en cours)

Dans la grande salle du palais de l’hôpital, l'embaumeur lisait un rouleau de littérature post-traumatique en calligraphie a tête de chien et de faucon perchés sur des chapelles globulaires traversées de haches et de compas, par la tombe sphérique de l'horizon vide et plein, le rouleau de la lumière qu'il tenait des deux mains comme la corde de l'embarcation sur le récit tendue de la voix juste, repassant le souvenir des souffrances au souffle de  la plume en chemin ; dehors le vent file comme un chariot sur la mer démontée ; mais au dedans c'est la taille des milles facettes de l'attention, la fine pointe de la mine, les biseaux du poids céleste jointant passé contre avenir du présent sans mesure, du présent de lumière atomique, masse et forme a la fois, verre déformé par tant d'intentions vides ; seul le mort voit la beauté sans la ternir; seul l’embaumé peut dire que dieu ne pense pas mais qu'il crée, seul il peut voir la création dans une langue plus pure que l'air car son cœur a cesser de tourner comme une toupie dans l'alternance des jours; enfant Pie sautait d'un trottoir a l'autre, par dessus une flaque en tenant la main de sa mère et s’était l’Océan primordial qu'il franchissait d'un bond entre les rives du Styx sombres au gréves rocailleuses, mythique et argentées par la lueur pale de la mort qu'il ne voyait encore que de loin briller d'une lumière paradoxale; désormais c'est la mort extatique de la langue qui exprime son effacement de la terre sèche sur la cire primordiale du cri divin qui le porte en esprit sur le sable ou l'on n’écrit point les mots du verbe transparent, mais ou le pneuma voit a travers la grâce soulevant l’âme délesté de toute l'insignifiance de la poussière le tracé providentiel et invisible du chemin sur la matière a réflexion; une faille s'ouvre et se se referme sur le passant, et le cosmos est Son œil et sa vue ton chemin, les fleuves luisent comme ses bras de diamant, après la mousson des sciences internes; « Ô mon cœur pendant que j'ai existé sur la terre, ne résiste pas contre moi en tant que témoin, ne m'oppose pas à ce tribunal, ne soit pas hostile contre moi en présence du Grand Dieu, Seigneur de l'Occident . » Le martyr psychique fossilisa le rouet des hélices dans des canules de sédiments évidées du rythme du premier moteur immobile ; il ne resta que la trace d'un bond.

17/06/2014

sans titre (en cours)

L'ultime larme de granite coula des tripes vers la panse des profondeurs marine de nos scelles abstraites en un lieu dépourvue de sens; la calme légèreté de la poésie remonta du terme des douleurs, roulé comme une bulle contenant un enfant dans l'estomac du ruminant chaos porté par l'encens liquide de l'acide naissance joindre a la fin des résistances du temps le commencement de la solide parhélie ; l'explosion suspendit toutes les souffrances de l'insipidité d'esprit qui tenait dans le creux de la main, le fruits sans saveur des intentions d'un appétit anthropophage mis au diapason de l'insouciance acquise qui soulève le cœur d'une joie hors d'age; les viscères spirituelles de la joie sont des cordes invisible d'une note cachée par la réflexion, un contact, un effondrement de la raison et c'est le choc de la lyre avec un sol plus ferme qu'aucune terre faite de souci, le pieds de l’âme qui foule le verre sans fond et sans menace, un sol d'air solide comme un vide, qu'il faut tendre par les vrilles des chromes entre les arbres comme une corde a linge, un hamac de bleue cohésion dans les embouteillages par-choc contre par-choc qui s'étend jusqu'au fuselage des Boeing étincelant comme des comètes de passage tirant sur les mécaniques du visible l'épaule des chariots déroutés de leur peste bubonique, c'est un murmure inaudible de l'arrachement, une éclosion de force impuissante qui capture le soucis, l'amputation spirituelle de l'incroyance qui ne parvient pas au terme de la phrase, c'est le mot de la fin, l'amen qui englobe tout en une puissance qui t'habite sans force, qui t'habite en te désarmant de douceur, c'est le feu de la jonction, le goût du rapport qui toujours surprend le cœur qu'il emplit de substantielle moelle, c'est un rapt de toutes les cellules nerveuses au crépuscule de la rage irradiant la surimpression du schizophrène moellon ; un temple élevé a la vitesse d'un champignon qui a germer de la semence du vide plein de ciel descendu sur la terre, en une conjonction impensée de la réflexion qui donne corps a un nouvel organe de verre abattant les murs des meurtrières du cachot de la digestion ; c'est la démultiplication de l'amour dans chacun de ses scintillement sans ordre de dimension autre que les cendre relevées de chaque éclipse de réflexion, la genèse de l’appétit d'éternité détourné de l'attraction du mystère, c'est la confiance absolue qui circule dans le sang comme un opium plus léger que l'air, une expansion de l’âme qui se dilate bien au-delà de la terre sans s'effrayer des obscures reflux des ombres de la mort qui jettent leur dernieres feux ; c'est l'absence de pensée qui sait tout, comprend tout, devance tout, rassemble et receuille la série confondante des mailles flottantes de l'attention a la définition ondulatoire du réel justifié ; c'est le bandeau intérieure de la momie qui se déroule dans les rituels de l'embaument de la source, c'est la torche vacillante des sens qui se tend par un appel au vide et se souvient du murmure de ses lèvres de fontaine remontant impuissante, ses cascades sibyllines jusqu'aux pendeloques de grappe grelottant du suc de l'automne déjà couverte de sable, les fruits décharnés pendus au cou de l'horizon, le plat d'argent en autel au terme du souvenir mité, l'horror de l’âme aux doigts de rose, transit d'effroi par le fantôme des revenantes, saisissant l'astre incarné des stations abstraites du mutisme naturel, l'alphabet du vide que l’horreur apprenant a parler, c'est son complément, son comble évanouissement dans le réel justifié; c'est la chute du souvenir dans l'incarnation du jour sans fin des signes qui ordonne mystérieusement les muqueuses au goût des célestes vendanges d'ambroisie ; c'est l'angle irrationnel du centre de la sphère qui se détache du point creux du rapport de la coquille de l’œil pour faire du corps tout entier le véhicule translucide de la vision; c'est l'atome de l’éternité prenant corps au-delà des classiques tableau panoptique de geôle dans l’herbier des classification et d'exposition séditieuse et sédatives des sens déliés les un des autres; c'est la joie de la mort des frontières intérieure qui s'abaisse et laisse l’océan de dieu ravir ceux auquel il veut donner sa joie ; c'est l'eau pascal des joints de la transparence relevant de leur lutte contre le flot boueux de leur partition, les ligaments unit de la fibre du corps glorieux, encore absent et vide.

 

16/06/2014

sans titre (en cours)

Après les événements de la docte campagne la vision du pays fut couverte d'une herse qui s’abattit comme une peur de voir se perdre l'image du fruit descendue des régions du cœur se pendre aux branches de l'arbre, couvert de feuille, comme une contrée aux milles reflets, proche du scintillement, une contrée ni trop étroite ni trop lâche, qui put contenir son souci dont il se protégea en s'en faisant un toit de terre cuite en attendant ; il cessa d'habiter la terre et se fit maison de son ombre puis devint habitant de l'ombre de sa maison, et en ce temps, sombre il était devenu moins qu'un chien; c'est dans l'ombre du fruit qu'il passa ses meilleurs jours ; il ajoura la maçonnerie de menuiserie qu'il décora sur les deux faces, d'autant de symboles qu'il voulait par ce seuil délimiter d'espaces différents dans les modulations de son désir par son souci qui en fait le contour, une silhouette qui se tient a la porte, qui vient ou s’éloigne du cadre du temple dans la poussière d'un chemin ; pour vaincre il se terra dans la sève quand elle est encore chaude et fluide, avant qu'au contact de l'air, elle ne gomme d'un grand éclat d’opéra le miracle de son dépassement, et que le monde a nouveau ne plonge la tête dans le vide au-delà de l'horreur qui l'habite de son inconcevable néant, son propre avenir inconcevable sans dépassement ; l'instant du passage quand a lui ne varie jamais, il s’éprit d'autre menace, définissant plus subjectivement l'insaisissable présent, et pris femme ; le foyer redevint ardent ; la nouveauté de la menace plus intérieure rendait l’intérieur plus érotique encore, au point qu'il conçu qu'il était réellement celui sur lequel pesait la menace de se tromper éternellement si une folie entièrement objective au sens le plus banal du terme le désempara des étirements mythique et il se réfugia dans la liberté d’alcôve du devoir absolu de la foi, payant de sa personne éternelle un sacrifice de tribu beaucoup plus intransigeant en somme; et il cessa de vivre dans les nuées cosmologiques, en transformant le soucis de la scène primitive du fruit en une reconnaissance du verre intérieur qui éloigne la menace parce qu'il la croit présente réellement dans l'effigie du vainqueur ruiné, éloigné de la lumière diffuse, rendant se traits plus miséreux encore, multiples comme le nombre de plaies qui couvrent le lépreux; il menace de damnation le mort sauf la foi du secret ordre de la pensée se représentant son accomplissement comme une victoire; leur premier enfant appela Morija l'un des seins de sa mère, ou il lisait dans les caractères de son age les ombres de son ignorance mêle a celle de l'avenir pétrir son vide, par des mains pleines de menaces mystérieuses tant que ses oreilles n'aurait pas perçu le chant; du bien il pouvait dire qu'il est invariable sous tous les changements, qu'il traverse toutes les matières ou la pensée se désespère de son propre savoir, luire une transparence du cœur, jusque dans l'avenir du sentiment, de sa chair qu'il ignorait encore être mortelle et indéfinissable; luire jusqu'au confins illimité d'elle-meme la chose sans substance, dans les lois de la physique mentale du sentiment, qui n'est qu'un point de départ chimique dans l'univers du commencement de la foi qui sublime cette opaque sensation en un instant éternel de la lumière filtrée par les nœuds de l'ignorance au porte de la vision sensible de l'univers dans le bouillonnement de la moelle des os ou se concentre et se prépare la vision, qui deviendra transparente édification du précipité chimique au fond du vase d'expansion ; il maçonna le foyer bâtit sur l'avenir, le vide laissé par l'indetermination d'une promesse dans son train d'evenement ou la suite de l'intention providentiel ne devient lisible comme un présent, qu'a ceux qui fonde le silence en eux sur une folie capable de tout irradier, de faire luire et de tout bruler, un silence capable d'organiser un monde en gestation dans le vide qui est aussi le commencement de la menace de dissolution, d'explosion interne qui pèse comme une négation a travers ces même termes ou la pensée de l’éternel luit; au foyer naturelle de la femme il reproduit intérieurement, le rapport de la tension a elle-même entre les couches d'horizons, les sédiments du ciel ecrasé comme une douleur au endroits sensibles, du lieu perdu dans le passage du temps; il coucha avec son ombre invisible qui avec lui devinait au blé couché sous le vent, les turbulentes altérations de la lumière explosant le néant qui borne la voie de l'amour ; sous l'axe solaire la prière englobe les instruments et les signes, et retranscrit cette continuité du sentiment, en pensant qu'un souffle habite la chair, qu'il est un vide qui relie les deux instants suivant, que la chair est comprimé alors que le sentiement l'est si peu naturellement, et rend au temps son foyer de dilemme avec femme et enfant, tierce suspensive du temps qui équilibre et sous tend de crainte l'horror de la promiscuité éternelle a soi-même, cadre la langue a une source d'amour, et rattache chaque instant du renouvellement a lui-même, dans le cercle de la famille qui retranscrit en scènes primitive de la vie intime et sexuelles des sauvages paysages de la vision de l'innocence qui rend coupable, l'orbe des fixes, la portée de notre ignorance sondant l'empire réel de la conscience touchant aux limites du vide comme a un une parois de granit et de nuit ornée de milliers de diamants, comme un royaume que le monde encore vierge de toute parole connaissait intimement; bien avant la raison, quand la sensation était pure et fraîche et verte comme le sentiment qu'elle provoque dans l'ordre des tensions, et que la famille humaine s'entait alors sur la parole d'une descendance, qui dirait vouloir l'impossible, et que l’échec est la sensation du vide qui nous sépare du tout autre, inquiétante beauté lourde de menaces et de craintes rendant au vide de notre chute dans le temps un reflet conceptuel qui habite la sensation comme un axe, une intention vide une pensée déjà un reflet du monde comme lumière et vision ; la chute de l’âme trouva dans le foyer, le retranchement du monde reproductible en chaque homme par un même sentiment de fraternité ; mais le ventre inattentif de la consommation du temps broya ce refuge de la transfiguration, ce cocon de la mitochondrique synthèse, ou la larve du redoublement toute de transparence vêtue, joue a s’effeuiller devant éternel mari, et se met a nu réellement devant Lui, pour s'approprier en conscience ce fiat ultime et premier de la création, en redoublant sur la base d'un savoir du lien qui nous relie au vide, les limites de la raison doublée par celles de la sensation reconstruite. Édification.