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07/12/2014

Note

Vends tout si tu veux ouvrir l'horizon. Vend les causes aux conséquences et restaure le vide et le souffle de son caractère doux et brillant comme une onde entièrement réfléchit de sa lumière inondant le monde.

 

Un jour je te ferais le récit de l’être, et de sa venue miraculeuse a travers les récifs et les écueils de nos réflexions qui le refoulent.

 

L'amour trahit les hommes ! Sinon il n'y aurait pas de scène, pas de monde pas de comédie ! C'est presque une loi de la fatalité ! Une loi des ensembles régissant malgré nous, les rapports de l'apparaître qu'il faut trahir car elle n'est pas encore la disparition de l'apparaître dans la réalité révélée de ce qu'on a pas soi-même posé! Loi que l'ironie concevait déjà le contraire l'un de l'autre en vertu de la surface insondable du miroir! L'image mouvante de l’éternité renverse la trahison première et ça fait mal ! Trahir le déicide fait mal, le dévoiler, le sommer de paraître, plein de désespoirs, de fausses promesses, et puis entendre enfin la confession du bourreau dans un silence qui est une symphonie trahir la mort d'une voix claire.

 

Toutes nos relations indirectes

Le vieux piano baigne son double dans la plaine fumeuse, il repose entre deux eaux, les cheveux alourdie de flammes, les planches gravées d'algues sous l'anneau de feu, jouent avec la lumière du seuil comme des prémisses épis, la tête passé a travers le grain  de la porte du mystère offert au derme de l’isolant, de l'être dont la chair est tout de ce qui est quand on fait somme du Bien; le voyageur s’arrête, sous le portique soupèse ses fonds de poches; il est important qu'il lise quelque chose des moulures baroques de la robe, ou du vêtement qu'est le seuil ; n'y point faire halte aurait des conséquences éternelle, c'est tout ce que le savoir sait de l’être en raison de sa langue inadaptée; mais la lecture ne cadre pas avec la présupposition, et le seuil reste coi;  la culpabilité développe alors ses dons d'audition au carré, se subvertie l'oreille et passe a travers le seuil fermé le doigt d'une intention vide, touchant ou redoublant l'acte de la pure subjectivité; a travers l’œil de bœuf passe l'appel incarné de l'esprit dans les veines nébuleuse du monde libéré, et ce qui était caverne devient seuil ouvert au passage de l'univers infini ou la réflexion se perds dans l’œil du dermatologue livide ou elle se voit, retenue en ses pensées,confrontées entre elles et a l’écume entaillant le lac d'une gréve brisée comme un affût de lame ou roule jours après jours les cubes sur eux-mêmes, rendant instable le lisible et tout ce qui n'est pas Lui, son chemin, son appel et ses marches de verres brisés d'équinoxes alternatifs; entre deux solstices il couche en missive a ses frères quelques hâtives impressions de leur touchante communauté d'esprit: Eau frère ! Charitable source ! Image enfant de dieu ! nous sommes les uns les autres une éternelle consolation, l’éternel trouble nous étant caché par grâce, telle une conjuration, notre mémoire éternelle meurt a ce que veut nous cacher le Mal ! Nous sommes frères, et ce n'est pas un but mais une présupposition éternelle sans laquelle il n'y a pas d'instant, pas de temps, mais des lambeaux d’épines qui s'éveillent en rêve sans parvenir a la réalité autre que le cauchemar sans fin de l'absence de terme des significations et le saccage les champs de dieu ! Et tout ce qui nous divise me fait mal tout comme a toi. Accordée a l’éternelle toile dont frissonne le monde, pendus au trou des haillons comme des cancrelats et de la vermine rongeant de fins habits, nous avons tous vendus, sans nous retourner, nous avons trahit les hommes pour les sauver, nous avons fait le voyage des voyages qui mène a l’être ; Il est tout ton savoir et c'est tout ce que tu sais de Lui, toi qui habites au cœur du pandémonium, toi qui est seule en plein désert, face a l'obstination du mal, face a sa pierre faite de mots irrecevables, c'est en racontant sa venue que ton cœur brise le ciel rebelle a l’apparition des lapidaires juges de lettres sans histoire, a chaque pierre sur ton visage c'est une larme de dieu qui tombe du ciel et de ton chant secret d'amour, vendu au trou par des coqs; innocente tu as rendue au monde le chant du crime, et les palmes et les roches qui ont vibré de Sa venue, t’ont offert de son être, une attente qui transcende ton épiderme déchiré par les pierres des juges .

 

18H30 Hier soir, ma femme était partie avec notre aîné au chinois pour une commande ; j’étais seul a la maison avec Jules et Simon, respectivement, dix et quatre ans, quand tout a coup, l'air plus vif du soir attisa le tirage du poêle ; le premier coude commença a rougeoyer … je fermai complètement le tirage, mais rien a faire ; la couleur d'orange ibérique semblait vouloir gagner tout l'inox du tubage ; et c'est ce qu'elle fit ; dix sept mètres de tuyauterie s’allumèrent instantanément, incandescent comme un filet de lave, un filament de tungstène chauffé a blanc par le passage de l’électricité ; tout l’âtre de la grande cheminée en était illuminé d'un ocre d'outre tombe ; on aurait dit un flambeau de vent fouraillant sauvagement le souterrain d’Hadès; un doit de feu tâtant la glaise ; a lui seul le poêle jouait comme tout un orchestre ; la fumée commençait a sortir par les solives et les poutres aux étages ; les enfants applaudissaient, descendaient en questionnant ; je réponds a la fois attentif paniqué et fasciné qu'il faut sortir que la maison va brûler, mais sans le penser vraiment, comme a regret de voir les pompiers cracher de l'eau sur cette braise géante qui avait fait subitement irruption dans mon salon. Après deux heures de manœuvres tout azimuts, il ne restait qu'une cendre, un charbon dans une boite d'allumettes de six cents mètres carré de champs.

 

 

05/12/2014

Intentionalité

Il neige des transparences polarisées sur le mont synapse ou les grands sapins blanc percent le brouillard du théorème de Cantor d'un paradoxe plus vital que les contradictions de Russell ; plus haut, les glaciers tendent leurs miroirs au ciel, et l’anachorète sait que ceux qui s'y sont penché ont perdue la sève, ont vue leur fluide se figer en un cristal plus friable que l’œil incertain circonscrit dans le vase fracassé contre la vue de son propre reflet. L'ignoré a sa contrepartie divine, l'ensemble des ensembles est le concept de ce dont on ne peut rien concevoir de plus grand ; il est ouvert comme le système entier des êtres de fait qu'on ne peut pas connaître ; entre les grands sapins un tourbillons de neige soulève son échine et donne a la vallée de l'ignorance ses yeux de lucidité des pics ; la membrane des ensembles qui ne s'appartiennent pas eux même hurle comme l'idée d'un loup dans le gant retourné de l'esprit ; l'innocence pèse comme un ciel sans couleur que la subversion consciente rendra infini azurée.

 

 

Perdue dans sa chambre, elle se coiffe ; elle fut belle jusqu'au moment ou elle découvrit qu'elle l’était. Car alors les difficultés commencèrent, et ce qu'elle voyait dans le miroir, maintenant qu'elle savait, ce n'est plus ce qu'elle est immédiatement, mais ce qu'elle etait ; elle se parle en se coiffant ; peut importe ce qu'elle se dit, la conviction propre au réel se nourrie de toutes les voix ; elle n'est plus qu'une maniere de se parler, comme ces ames qui se sont une fois échappées de leur corps, ce qu'elle voit c'est la lumiere de sa beauté en ruine langagiere; du rouge sur les levres et c'est un traits qui assume tout ce qu'implique aimer ; mais l'innocence ne lui revient pas malgré le savoir sans que la beauté ne conjugue le pourrissement, la flétrissure du savoir qui ampute l'intention transcendante ; elle a l'impression de se trahir si elle ne se maquille pas ; ce n'est pas que la beauté soit fardée, mais le savoir de la séduction est déjoué dans le masque qui fait chair, qui prolonge l’épiderme d'une sensibilité subversive, subvertie, capable désormais d'ignorer consciemment ce qu'elle sait ; sa perte dans les bras aimés ; innocence devenu amour qu'elle ne veut plus trahir si elle veut que sa beauté soit vraie. Ce qu'elle doit devenir, c'est le poids infiniment grave et léger de l'amour conscient des contradiction de la séduction. Le libre attachement, le lien sans lien, l'esprit entre elle, entre eux, difficile d'y convaincre personne ; la distance de l'intimité entre les êtres, formulé comme le principe chimique d'une synthèse particulière de la réalité ou l’indéfectible et aussi souple qu'invisible, malléable comme un devoir absolu et secret comme une éternelle loi de la liberté. On le voyait a son regard éperdue dans le miroir qui semblait convoquer une morte, faire revivre en toute simplicité une séduction que la connaissance avait crucifiée en la mettant en pleine lumière ; l’éthique s'en était trouvait dégagée ; elle se maquille comme une écorchée, cherche le visage de l'innocence sans pouvoir le tracer ; elle enfonce ses mains a la recherche de son regard coulé dans l'eau des pierre sans teint; l’excès du contact avec l’insaisissable, rend sensible le toucher et donne a ce qui fut invisible ses traits ; dehors les grands sapins se balances dans le vent, la neige a cesser de tomber ; ils sont pris dans la glace, semble isolés dans l'ensemble infiniment vaste qui souffle sur leur branches le même palimpseste qu'elle plaque sur ses lèvres; elle s’énerve, s'affole, se croit perdue défigurée, transparente comme l'anneau de circée, et enfin commence a comprendre qu'elle doit inverser les coordonnées de la transparence première de l'ignorance pour faire paraître sous le jour de la contradiction, l'essence de sa sève et ainsi toucher toute chose comme sacrée; et pour a la fois prendre conscience de la beauté et ne pas la plaquer au piloris de sa propre connaissance ; elle sent la beauté prendre une intensité éthique, la contemplation impossible se transfigurer en volonté et la passion chaotique se renverser en transparent ensemble ouvert du rayonnement de la lumière ;