Made off

 Pendant qu'elle baigne dans ses pilules de celluloses rose et grises acidulée par la chute orageuse de la matrice dans les délices des matières fécales anodées, le ciel se pare des couleurs d'apocalypse qui reviennent en suspension, échanger le silence de l’éternité, l'harmonie parachevée, contre l'humus de la mort et des terreurs assimilées qui marchent en ordre secret, a la suite des baleines blanches tournoyant dans l'ouragan ; le vortex s'aligne, arrache les arbres, emportent les maisons, creuse des vallée qui n'existaient pas de mémoire d'homme, et soulève les montagnes ; broie et déchiquette la moindre parcelle de route, rend a la terre son visage de glaise rouge et de roche farouche ferraillant le sein des poussières ; le satellite miracle de la disparition sur l’éther, vient la nuit nourrir la tombe de yorrick ; un rire a maculé le gond d'azur qui fait lever la tête; l'huis gonfle, se voûte comme si la terre approchait de son reflet ; comme si la terre allait exploser, s’élever au sein de l'archi-sphére de la totalité, disparaître des cartes de la relativité, des actes modérés; le passe bulle d'incertitude prend la forme d'un souffle qui se met en boule ; c'est un événement qu’Épicure qualifierait de singularité atomique qui s'abat sur les terres du milieu, ou passent, tombent et remonte, des dieux vers la surface des sources du vivant; des meutes de loups blanc tournent autour de l'axe, jappent aux pesantes nuées, et se ruent sur les trottoirs ascensionnels des rues fricassés d'objets de toutes sortes, frappant comme des spectres l’âme pleines d'inutiles pensées.

 

La barque était prête, elle devait être restituée a son propriétaire qui habitait l'autre rive des poussières, une ville face au levant d’où j'embarquais, emporté par la mort, en laissant le passeur s’éloigner et disparaître de ma vue, confiant de la retrouver insigne sur l'autre rive son apparence restituée comme frère dans la lumière d'une fin d'apocalypse semblable a une fin d'été ; amarrée au ponton, la barque se décomposera alors entièrement comme si son image appuyé au vide venait de se compléter du pourrissement et de la disparition de l'imparfait , deux actes d'un seul drame, d'un unique levé de rideau sur le miracle sans apparence trompeuse; le bois redevenu de l'eau lavera tous les signes en souffrance tandis que du passeur effacé il ne restera que l'homme, le frère, l’âme sœur a habiter.

 

L'aire erre.

La fabrique d'air procédait par extraction, dissolution, skepsis des structures fossiles sous les coups de burin dialectiques, qu'on évacuait par le torrent coulant sous l'usine et qui tombait dans l'espace fluide d'une perspective infiniment angoissée de saisir en plan de coupe son propre indéchiffrable continuum, autant que de s’éprouver friable a l'infini sans comprendre comment le nerf rompue de sa continuité était aussi source de son éternelle continuité; les ouvriers du devenir œuvraient comme si l’équation de leur propre chair leur avait été un insondable secret ; et ils s'en trouvaient mieux portant ; les historiens célèbres de la fabrique pneumatique avaient réévalué l'histoire de la physique a l'aune de cette première et dernière adéquation incompréhensible de la chair en esprit ; les calculs balistiques de projection dématérialisait la forme concrète de l’être projeté, dont le centre de l’intentionnalité était un point qui n'appartenait a aucun de ceux de sa sphère l'englobant; l'esprit du temps avait butté sur un problème de géométrie métaphysique des plus simple: comment s’étend l’inétendu? problème impensable qui avait tourné cours dès le début du siècle dernier, tout entier passé a écouler, diffuser les fausses nouvelles de bonheurs et de dignité promises, exprimées exactement dans les dimensions physique de la longueur d'onde d'une volonté se retrouvant esprit pulvérisé matériellement et unifié spirituelle a travers le dream américain de la réalité synthétique de l'éthique éternelle réconciliée avec la manne par la résorption scientifique de la manifestation des projetant libre leur conscience politique des moyens maitrisé de production de leur condition d’être éradiqué de la face du divin; mais désormais la tendance semblait s'inverser, un retour a l’éthique couvait-il derrière le soupçon des bienfaits de la science ? Quelque chose comme un doute très profond, une faille dans la trop parfaite cohérence scientifique remuait les lèvres, et derrière le désenchantement des progrès physique du discours sur la mentalité exacte de l’être, une conscience plus profonde, seconde germait sur la ruine du savoir qui exprimait le rendez-vous manqué de la science avec l’être, puisqu'il s’était scientifiquement achevé dans les dimensions psychiques et matérielles de l'horreur et de la présence indéniable sur terre du mal absolu ; un malentendu ? Les proportions physiques du bonheur, un malentendu ? Les principes éthique de l'absolu sans dimension, un malentendu ? Une surdité peut-être, qu’entretenait une certaine manière de parler objectivement de ce qui est sans mesure, une certaine manière de quantifier l’être, de réduire l'intention du langage a l'attention du prétoire jugeant de ce qu'on possède, une certaine irréflexion dans la manière de penser, de se demander sans se demander, de parler sans savoir au juste de quoi on parler ni si parler avait encore un sens autre qu'un divertissement dérisoire; une langue qui ressemblait a l'ontologie du désespoir de l'intention indexé sur le cercles cohérent de l’économie produisant les conditions de sa propre existence, sans jamais s'en scandalisé pour sortir de ce cercle infernal ou le symbole est impossible, et atteindre une langue consciente du scandale qui seule pouvait établir, dire et nommer la création un chef d’œuvre d'un art divin consommé; hors du consommable a quoi tout se ramener, la langue et son ciel pesait plus que le plomb fondu des lettres d'imprimerie et tout foutait le camps en terme de proportion, tout s'installait dans les gabarits de la veille inconsciente, ou plus rien ne peut pas luire d'un effort et d'une tache a accomplir pour surmonter l’indifférence économique a la situation spirituelle de scandale innée; l'intelligence d'une autre éthique, belle comme un ravissement hors des cercles infernaux de la logique économique de la matérialité spirituelle inconsciente de son scandale mais cherchant seulement a croitre en proportion toujours plus grande comme une pâte brisée qui s’émiette des qu'on veut y toucher; malgré tout, les commandes en oligo éléments ferreux et autres gaz rares de l'atmosphère, avaient réduits les demandes d'armements et autres consommables courant; au loin, l'orient fabuleux était a feu et a sang, la chine muette brisait un vœux millénaire de silence et prenait la parole avec toute l’anxiété et les crampes d'un vieux moine perclus de sagesse, face a l'arrogance juvénile du dernier continent qui n'avait plus rien de fascinant ; nuit et jour donc, l'usine turbinait a rendre au mystère sa densité, a rendre aux mots leur signification, a commencer peut-être par celui qui habite la conscience toute entière, et autour duquel la réflexion tisse ses réseaux de présuppositions aléatoires ou certainement, l'un de l’être se manifesterait en disparaissant, en devenant transparent par l'absence de toute lumière, la chair, le comprend sexuellement au commencement ; mais comment l'esprit est-il un être de chair ? Elle ne le sait, elle comprend qu'elle ne peut pas se comprendre, qu'elle est certainement, comprise par un autre; ange ou tortionnaire, il viendra se prendre a la transparence, et en se perdant dans son incompréhensible lien transitoire rendra son sens maternel et final a ce beau nom de Mystère qui en était l’équation de la lucidité qui multipliait ses propres coordonnées au-delà de toute raison, semant des rapport de proportion entre la pression osmotiques de la feuille des arbres et le flux d’antimatière régissant les tourbillons sans fin des contours fabuleux de l'univers en évaporation, qu'une équipe de sismographes philologues surveillait dans l’écusson d’Orion, aussi bien que dans les secousses telluriques des avanies de la chair peuplée d'être parlant de leur incompréhensible attachement mutuel; et chaque nuit l’épieu d’Archimède s'allongeait, et le trou pour le ficher, prenait forme, hors du monde mais capable de renverser sa langue dans son esprit exprimant la disproportion, l’au-delà de la finalité réelle du desir; l’être en sa valeur absolu, était insituable, sans qualité, indicible et inexprimable autrement qu'en termes spirituels qui retournaient contre elles mêmes le sens matériel des proportions physiques que la langue prêtait instinctivement a l'esprit quand elle disait simplement ceci est un tilleul ; le ceci du tilleul manquait et c'est pour cela qu'il n’était pas si simple de trouver des ouvriers qualifiés qui n'ait reçu leur langue d'un autre monde ou le tilleul gravé d'une flèche existait pour l’éternité dans une matière dont l'aspect était leur confession.

 

Made in oxy-gêne

Le moteur intellectuel était en construction dans les hangars de l'entreprise de courant qui fonctionnait bon an mal an au grès des secousses rencontrées sur la route du développement des pièces de mécanique spirituelle ; l'ouvrage recouvert d'une bâche a peine transparente, s’étalait sur la surface de trois terrain de foot couvert par une armature en demi cercle qui donnait l'air d'un tunnel a l'usine ; les cols blancs qu'on ne voyaient quasiment jamais, étaient hyper translucides et s'occupaient surtout de la génération des implants de fertilité temporelle génétiquement modifiés capable d'absorber le choc de la déflagration d'une mise au point du plan d'avenir qui bien loin de seulement dérégler tous les sens, faisait tourner sur eux même tous les anneaux du corps de la focalisation du net prit de vertige; il circulait dans l'usine a leur propos une rumeur, selon laquelle, ces architectes de l'indicible n'auraient pas eux même pensé leur conception, (ce qui du point de vue de l’état civil était un vrai scandale, qui rendait les naissances obsolètes des le commencement) ; la rumeur affirmait notamment que les plans intellectuel de la liberté donné aux lecteurs du sens d'un texte, de son intérêt comme de son rang, avait été tracé en suivant l'ombre projetée du passage d'une comète qui ne revenait se promener dans nos parages qu'une fois tous les dix milles ans; le manœuvres aimait le soir, après sa journée de dur labeur, se les imaginer s'activant dans l'usine désertée qu'ils ne quittaient jamais ; il se les représentait en auguste blanc, coiffé de pointue lustré et brillant comme des dents renversées vers le ciel ; alignés en une longue file, chacun tenant a bout de bras une partie du ruban de papier au-dessus duquel passerait l'astre scintillant ; le papier photosensible craquait dans leur doigts ; le nuit s’évidait de toute matière sans faire de bruit ; les derniers écoulements sonores disparaissaient dans de sourds timbre de succion qui se résorbaient d'eux-mêmes par le silence descendu cicatriser la plaie.

 

Ce fut alors deux ou trois grincement très métallique qui frappèrent les tympans ; impossible de dire s'il s'agissait d'une tension interne qui s'incarnait, ou si quelque chose de très lointain percer le coffre fort du silence ou ils étaient enfermés ; et cette ambiguïté rendaient les concepteurs nerveux ; quelque chose venait, s'approchait d'eux mais n’était encore en tant qu'objet perceptible infiniment éloigné, qu'une intuition contenant si peu de matière qu'elle pouvait se confondre avec une simple tension interne du système nerveux ; dans l'encre de la nuit, une goutte de feu fonçait sur eux a une vitesse prodigieuse ; les grincements métalliques se démultiplièrent et s’amplifièrent jusqu'à faire frisonner et trembler toute la chair des clowns blancs sous les coup redoublés d'un fléau; en un instant, une cataracte assourdissante passa au dessus d'eux a une vitesse a peine concevable ; les cerveaux en furent tout chamboulés, et comme sonnés, etourdit, chassé hors d'eux-même, reçurent les piaillements premiers de la lecture offerte de la liberté ; pendant de longues minutes les spectateurs de cet étrange événement, cherchèrent leur face dans l’adhésif argentique, qui passant les doigts a travers des orbites vides se sentait vivre autrement qu'aucun dire humain ne pouvait l'exprimer, qui sitôt recueillit par le chaos éprouvait que tous les plans finis se confondaient infiniment; certaines voix affirmaient que le bâton magique leur était passé a travers les tripes, d'autres avouaient qu'ils s’étaient jeté dans l'eau du lac au moment de son passage ; mais des poussières sur le ruban étaient apparue comme des vestiges surgissant d'un cercle blancs et vierge de l’écriture relatant la genèse de l'arbre tremblant; c’étaient de petits monticule de sables vibrant, des germes de stalagmites irradiée de radium aux bords déchirés comme les falaises de Wadirum ; ils saignaient et grandirent comme des molaires qui se réunissaient quand elles entraient en contact, se touchaient par le vide de leur incompréhension ; les astronomes musicologues d’épiderme acoustique, eurent beaucoup de mal a se reformer un corps de leurs membres fantômes éparpillés par le scandale de l’incompréhensible; pourtant dans la nuit la nouvelle clarté, disparue depuis plusieurs heures, avait laissé un désir plus ardent de la transparence et de la lumière, autrement définit, autrement ressentie, hors des critères de la conception humaine et antérieure de luire; une sombre et démoniaque callosité du temps, une brûlure couvaient dans les cervelles et dans les cœurs, qu'il fallait carboniser pour qu'au contraire des ordinaires plaies par ou coule le sang qui habille une certitude d'un corps, celle-ci tire de la cendre de ce dernier la nouvelle clarté de sa lecture des braises a venir qui décomposent le visage, défient toute conception de remonter par elle-même au réel qu'elle présuppose, sinon par le récit de leur chute dans les limbes et le néant d’où l’évocation de son absurde lustre pourra achever, clouer au ciel, la présence terminal de l’être premier.