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19/12/2014

Le bocal a Tao

Sa tête contourna les liants du premier apollon venu tout brodé de points transalpin qui luit cru sa graisse a reluire, le mangea et régurgita l'aspirant du vide au rien sur l’Hélicon ; il y rencontra maints petits arsenics taiseux dans la soupente aux perpettes tortueuses du subconscient qui fourbissaient fébrilement leurs clos grelots de lustre fraîchement taillés dans la masse électro-statique du poil a gratter conscient; la folie frottait elle-aussi consciencieusement l’œil d'une grenouille avec une touffe d'herbe sauvage enchevêtrées de vierge effroi ; elle attendait le soleil dans le secteur du tao soigneusement capitonné par les clous géants du scintillement qui la coiffaient; en passant elle se jeta dans son regard et lui souffla la persienne de l’œil qui délimitait l'érographie empathique des apparences d'intervalle, si bien, qu'elle ébrancha le lustre en recourbant tous les demis tons de la clair-voie de la charpente dans la rapport du souffle ramené a l'oculus par le quotient des fruits bruissants dans les ramures, pesés a l'unique branche stable du tronc de jonc flutant; la fontanelle médiane du pénitent fut soufflée comme le chapiteau du confessionnal par un grain qui rinça les compas, déboussola les règles, et aiguisa le sextant du pinacle sur les tirant d'ailes qui s'appuyaient contre le vide intérieur du tympan pour faire monter en graine l’idéal du néant inconcevable et vivant, ou résonnait comme un océan, l'impression d'absolu, l’achèvement de l'exil de l’œil dans l'asile de l'oreille au lit sinueux grevé de plumes tourmentées par la voix tonale du commencement.

 

18/12/2014

De spire en spire

Il erra dans le sanctuaire comme un hasard entre les mots que son esprit angoissé ne pouvait pas vraiment réfléchir; car aussitôt qu'il franchit le porche de l’édifice sacré, la téléologie spirituelle qui organisait le dialogue de l’âme sur le chemin de sa connaissance disparue dans un frisson, se résorba en éléments du hasard ; contingences et accidents prirent le pouvoir en un instant sur son épiderme tremblant de peur et envahirent le temple grouillant d'ombres menaçantes; fiévreux, il longea une série de dolmen qui bleuissait dans la nuit comme un oratoire a ciel ouvert; les pierre dressées semblaient avoir été jeté là sans ordre, et la moindre d'entre elles faisait quinze fois sa taille ; il ne pouvait cependant pas, dans ce chaos minéral refouler complètement l'idée d'une structure supérieure, d'une organisation secrète qu'il ne pouvait pas voir, mais qui justement parce qu'elle se laissait supputer du chaos apparent, constituer une véritable conjuration potentielle contre le syllogisme du nihilisme auquel l'esprit ne peut jamais se convaincre même lorsqu'il y est acculer par l'hyperbole du désordre apparent ; il se retourna sur le chemin parcouru ; les murs de l'ancienne cité de Jojobard, n’était plus qu'un inextricable mélange de pierre de verre et de fer brisé; comparé a la nature luxuriante environnante qui avait reprit ses droits sur le lieu, l'ancienne cité de l'absurde ressemblait a un mixeur dont les rotors fous avaient pulvérisé les tronçons d'autoroute déchirées sur les feuilles des arbres noires bitumineuse, et mélangé leur racines aux carcasses coupées en deux des camions qui pendaient aux branches comme des guirlandes de noël sous les poussées de la végétation primaire; les hautes stèles dressées et couchées ressemblaient a des troncs mort recouvert de mousse étrangement scintillante sous la lune comme de la fibre de verre ; En pensée il se remémora jadis, quand on voyait les hommes traîner une vie rampante sous le faix honteux de la superstition de la science, et que la tête du monstre téléologique été, par les blouse blanche, jour après jours, continuellement équarrie et débité sur les étals des échantillonnage du marché gare ; melon chimique du Quercy dentelle bretonne du Sri-lanka; l'ancienne gare attenant au musée des sciences, ou pendant des siècles personne ne s’était douter de rien, jusqu'à ce que l'anarchie temporelle commence a faire tanguer le disque de la terre plus dangereusement qu'une roue de vélo voilée ; période d'inflations sans fin de la casuistiques et des réglés de grammaires qui alimentèrent ce qu'elle prétendaient stabiliser; sur les places publique, les grands bustes décapités des hérauts de la science lui paraissant se vider de leur stupeur de marbre sous la cime des nues en déconfiture qui esquissaient un sourire lunaire ; il se remémora ses siècles de développement, si lisse si cohérent en apparence, toutes cette masse infini d’efforts cumulés a lutter pour rédimer jusqu'à l'idée même de But, de Telos ; et toute ces villes, ces empires tous ces modes de vie qui s’étaient dressés comme des témoignage a charge contre cette religion de la finalité … désormais vendu au vent, n'incarnant plus rien que l'absurdité de l'entreprise elle-même, l'absurdité du dépassement de la cause finale, organisatrice de la réaction de ces siècles de lumière usurpées qu'on avait nommé progrès et qui finalement sous couvert d'aspirine et d'autre création d'utile placebo contre la mort, n'avaient en réalité que creusé la tombe d'une humanité sans avenir donc sans volonté… il se rappela les fous des derniers temps qui avaient gueuler dans le désert et entre les moqueries que l'absence de volonté était la fin du savoir mais pas de l'humanité, le propre du comprendre mais pas le moyen de progresser dans le temps... le monde alors était plus que jamais a sa griserie irréfléchie, le crucifié était éradiqué, et tout ce dont ils avaient rêvé spinozistement semblait accomplit ; le monde était enfin débarrassé de toute idée de téléologie, la pure effectivité du réel adéquat a la raison athée, ils se rendirent compte mais trop tard, de ce dont la dialectique les avait pourtant avertit, qu'il n'y avait plus rien de sérieux dans un tel monde, donc pas plus de réalité sensée que de rapport indirect a quelque être dissimulé, et que le parfait confort technique n'est pas l'expression nécessaire d'une maîtrise, ni sa conscience achevé dans son moment technique ou s'accomplit l'idée fixe et paresseuse d'une nécessaire manifestation de l'essence, d'une adéquation entre les apparences et les essences, mais le contraire, que le parachèvement de l’idéal capitaliste était l'abrogation du sens parvenu a son entier refoulement dans la domination technique qui s'exprime par le sentiment irréfragable de l'exil même lorsqu'on passe ses journées bien intégré a ce monde virtuel, ce système en adéquation avec son milieu a bouffer des chips sur son sofa ; c'est le sens de leur existence qui avait disparue dans les marbres de ces lois, ou ils avaient gravé que l'essence devait se manifester nécessairement ; l'ironie avait été terrible comme une irénique leçon divine; mais plus leur existence s'enlisait dans l'obstination dénuée de réflexion de la certitude que les apparences devaient être la manifestation d'une essence et non la manifestation de son contraire, plus elles leur devinrent insupportables, incompréhensiblement insupportable même puisqu'ils s’étaient dessaisit eux même des conditions intellectuelles pour la comprendre autrement, c'est a dire comme une forme d'ironie de l'histoire, une boucle dans le temps selon un rapport inconnaissable et indirecte ; mais on avait eut beau le leur répéter sur tous les tons, ils étaient restés sourds a toute philosophie ; les plus philosophes été même les plus réticents a remettre toutes leur catégories en jeu; l'humanité n’avait pas prévu qu'en parvenant a son terme elle parviendrait a l'absence de finalité alors même qu'elle avait conçu son accomplissement comme la réalisation d'une certaine essence de la maitrise des apparences; et pour cela, elle avait lutté pendant des siècles pour supprimer l'idée de finalité et maintenant que le monde était la tout offert et tout chaud comme un croissant frais, elle ne pouvait même plus le mettre en bouche, parce que les bras lui en tombé ; telles étaient les conséquences de la démoniaque absence de téléologie et son ambiguïté, son schisme intérieur aveuglant, défiant toute compréhension, son mystère, son incompréhensible unité contre laquelle on avait tout fait pour développer l'illusion d'une connaissance possible et d'une adéquation avec le milieu extérieur ; le retour de bâton des voies de la facilité n'avait pourtant pas été une pure illusion lui, au contraire ça avait été violent ; des morts pas plusieurs centaines de millions, et un avenir radieusement zombifié dans les zones qui resterait éternellement celle du pré-disneyland; les poètes avaient chanté la confusion des sens, mais leurs chants n'avaient pas fait barrage a la génération de diplomates, de psychanalystes et autres légions d'avocats semblant vouloir maîtriser la contradiction qui les étranglait parce qu'ils voulaient la connaître avant de la vivre, et non la vivre effroyablement pour en comprendre la joie incompréhensible; l'anarchie temporelle qui avait été le symptôme de cette maladie spirituelle s’était développé peu a peu, en concurrence aux bienfaits de la sciences mais avait finit par attaquer et rogner une a une toutes les fonctions sociale de l'humanité, toutes les institutions dont il ne faut pas seulement se défier; travail, famille patrie, art, religion toute les valeurs y été passées, toutes l'une après l'autre avaient été contaminé par le savoir, et dument remplacé par la technique de la grande confusion structurelle qui noya la respiration spirituelle qui innervait les poumons institutionnels; l'organisme spirituel du corps social s’était peu a peu délité, effondré progressivement, mais irrémédiablement, comme rongé par une lèpre rampante jusqu'à ce que volonté, entendement et sensibilité en chaque individu parvienne a la conscience de leur néant et rendent l’âme avec leur dernier souffle, s'insupporte elle-même en tant que moment négatif injustifiable au sein d'un procès purement technique mais légitime théoriquement; bien sur les politiciens apeurés avaient renchérit sur un toujours plus de progrès, çà manque de croissance disaient ils; mais dans les derniers temps chacun avait pu voir dans l'accent et le ton des promesses qu'ils faisaient, que ceux qui les proféraient étaient aussi les premiers qui n'y croyaient plus ; heureux l'homme moderne qui ne croit plus a ce qu'il dit, il appartient a la techné … prenez mes yeux, de beau yeux prenez prenez mes yeux … heureux l'automate, l’être informatique, le cyborg super ionique qui ne croit pas qui ne croira jamais avoir existé, le monde sans lui est a lui ; les corps de ceux qui avaient vu juste avaient eut aussi disparue ; et c’était maintenant en simple mortel qu'il osait briser l'omerta scientifique, maintenant que tout était finie et consommé ; enfin il put lever les yeux, le cœur plein de joie et d'angoisse parce qu'il n'y avait plus personne pour entendre au-delà du doute le sens de l'histoire humaine ; son essor dans la foi que le malentendu avait renversé ; les routes et les voies navigables en un instant avaient recouvert la surface de la terre ; et la distance entre les êtres avait cesser d'exister ; l'amour avait été ensevelit sous le savoir qui aurait du seulement mettre en relief son insaisissable lumière ; ce qu'il en resté dans la nuit, il osa la regarder en face ; ce qui avait dut être une belle perspective urbaine, un boulevard majestueux comme les voies du nirvana, n’était plus qu'un champs de ruines de l'olympe, les voitures et les trams mangé par la terre et les herbes folles, partout, leurs racines a nouveau ligaturaient la brèche humaine, suturé la tristesse biaisé, qu'en fin de compte l'humanité avait essentiellement produite comme folie ontologique, en éradiquant par la technique et la science, la voie du souffle et de la finalité ; la seule chose par laquelle la vie obtienne un sens : la décision volontaire ; rien ne l'avait arrêté sur cette voie, ni la renommée des dieux, ni la foudre des outrages les plus sordides, ni les menaces du ciel sanglant, et loin d'ébranler son courage, les obstacles l'avaient bien plutôt irrité dans sa quête obstinée de la présence immédiate sans finalité, présence prouvée, certifiée, labellisée sans arrière monde, sans arrière pensée, sans réflexion, sans épaisseur et sans esprit, et l'humanité globalisée n'en était devenue que plus ardente à rompre les barrières étroites de la nature insondable et secrete de l'esprit, dont les tables brisées avait aussi sonné le glas auquel elle était resté sourde ; son infatigable génie avait été son échec, sa banqueroute au terme du fric mondialisé ; plus d'air pour respirer, plus d'espace entre deux points temporel autre que viabilisé … c'est a dire plus d'espace du tout, si celui-ci est le lieu inouïe de l'apparition, de l’émergence, de la germination de l'inconcevable … ou étais tu quand je créais l'hippopotame ?; un vol de noires ombres stridula le court infini du marais, et son âme, muette, se referma sur cette vision en repliant les ailes de la pensée ; un sentiment de cohérence plus grand qu'aucune perspective humaine triompha de lui, et de sa peur qui se résorba dans son propre chaos, comme un lien fait d'un intervalle de vide, elle se coupa l'herbe sous les pieds, isola l'impossibilité de la négation spirituelle, lui donna forme, celle d'un indirect et rompu rapport a soi-même, qui avait donné lieu au sentiment d'exil des dernières générations, et qui réfléchit, comprit, revenait maintenant en une forme idoine retrouvée, recréée, d'expression indirecte, un lien spirituel avec lequel aucun homme ne né, d’êtres liés par l'attachement et l'affranchissement de la liberté accomplie ; les décombres pris ensemble, n'ont pas de milieu, c'est un amas de poussière flottant comme un essaim de lumière, un vitrail hésitant entre le clair et l'obscur qui attend de nous la bonne décision de lecture pour se mettre a la page.

 

16/12/2014

Vue en choux-fleur

J'offrais un fer a cheval a ma psyché galopante qui bondit des branches sur la route du tiroir des nuits, en un sac plastique abandonné qui roula sur le pavé défoncé, comme une tête décapitée, un portrait de fibre malléable aux mailles transparentes de l’âme dont seule importait l'inertie du mouvement, le transport sous la neige, du retard des lumières sur les avancées du cœur ouvert aux limbes du firmament; l'image idéale pénétra dans le souvenir d'une antique foret qui n’était plus qu'un immense champs hérissé de stalagmites calcaires tortueuses comme d'anciennes flammes fossiles, ou elle s'immobilisa devant la porte de l'oubli monumental qui ceinturait le sanctuaire du temple de l’âme vide, des contes et des fables dont étaient faite la matière des pierres de taille qui façonnaient le très haut mur des commutations ; le ciel entre les fumerolles des troncs torturés, écrasait la terre de son œil livide et reptilien, comme une ligne de données informatique ; la mémoire parvenu aux confins de la réflexion, étira le coude de l'horizon et les lacets du corsets craquèrent l'un après l'autre leur épingles d'os pulvérisé par la moelle des tenons en expansion, quand enfin l’âme, l’éternité de la vie revisitée par la mort réfléchie, aborda, sabordée, naufrageuse liqueurs en terre étrangère étrangement constituée ; son double inconnu se dematerialisa au moment ou naissait le regard, dans l'entre deux de la l'apparence et de son image, son reflet contraire ; libre, le double n'echoua pas a rencontrer la Chose même, a la surface crevée de la sphère, la langue maternelle bredouillante a peine les premiers mots du salut si douloureux a prononcer dans la vase transparente qui formait des lagunes tous le long de la chaîne noires des montagnes, sous l'ongle de ses pieds, et la corne des sabot, le torrent de la fraîcheur éternelle, se reflétait par l’écoutille des grands remous d’écume, comme des reliques d'un lieux de genèse ou le pentateuque de la seconde loi luisait sous l'oubli des ruine du premier déluge des faillites ontologique ; le mustangs avait rogné la laisse des apparences, rédimé les contrées trop connu et sans âme ; il avait perdu sa vie en respirant l'air des grandes distances du rapport indirect ; c’était perdu dans l'immensement grand de la soif qui avait finalement rendu l’âme au lieu, le lac a son épanchement entre des bulles interstellaire du fraisier muet; un bleu Danube moutonneux en revenait au tronc par la sève mêlé d'air et de sang sous la plante des pieds ; le faune tata de la pointe de sa langue la présence dialectique en soi du grand déchirement d'aimer; la chose même montait en tombe vers le soleil de ses yeux cerné de plis comme une feuilles de salade; une image appuyé au vide garnissait sa mémoire ; une carte sans repère cheminé au trésors par un trou dans le discernement du céleste gazon, le cœur des fraises palpitant entre les pistils du zodiaque tout vibrait du même souffle, comme une poudre d'or moirant l'extase dans le vase d'expansion de la lumière offerte a la libre contemplation de sa face sous un vernis du Japon.