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11/01/2016

Gone with the choice

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Caspar David Friedrich

 


Cette peinture, avec ses deux ou trois éléments mystérieux, se trouve là comme l'apocalypse ... et depuis sa monotonie sans fond, il n'y a rien d'autre que le cadre, qui pourrait servir de premier plan, a la contemplation qui se fait paupières arrachées …

Kleist


      L’Euphrate chevauche le dos des sauterelles qui clonent le vestibule de la sixième trompette au tympan des merveilles; le souvenir des grammaires éduquent l'oreille a la voie du marbre nerveux; l'esprit se délasse de sa tension, en s'effondrant comme les osselets tombés des mains d'un dieu éternellement conscient de maîtriser le néant; d'entre les rives du temps, la secousse du secret lisse les étamines du fracas qui scande l'hélice de vie ; quand le peintre élude l'image en elle-même, l’icône du souffle apparaît ; il regarde le vent, nomme face de dieu, ce qui n'est que souffle inconsistant au regard, mais laisse l'astre invisible prendre possession d'une retenue sur le palpitant pieds de poule et mouton décalé, saute tremblé de flamme séchant la flasque vitrine de cire incolore luire des courants monadique qui suintent des parois de la sève poisseuse des bois; la dissolution n'attend que le jugement pour être scinder en deux, ou réuni a jamais, a travers les couleurs infigé des nœuds et des mats qui habillent l'esprit dévorant du lien qui revient; l'infini sans la baguette, et les voies se brouillent, se mêlent, se gênent, se fécondent et se créent des faux plafond d'audition, des sous-sol de scène d’où le cœur peut voir en trompe l’œil, monter plus haut que leur signification terrestres, les choses de la vie, et prendre au contraire les teintes d'une gloire, qu'un souffle attise et obscurcit; c'est cette promesse qui forme le cadre hors champ du tableau capable de prendre le souffle au mot.

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valérius de saedeleer

10/01/2016

Zen it

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Joseba Eskubi

 

La lune s'attristait. Des séraphins en pleurs
Rêvant, l'archet aux doigts, dans le calme des fleurs
Vaporeuses, tiraient de mourantes violes
De blancs sanglots glissant sur l'azur des corolles.

Mallarmé

 

 

Le para-port des confins était tenu dans la nuit saturée de gênes magnétiques ; la nuit d'antre jour, baillait un dôme de carbone sous les raies de cymbale vagabonde, en retrait, prés d'une exoplanète inconnue crissaient les ghost notes de l'ailleurs ouvrant le récit a sa clôture; a l'ombre de la sphère d'un poids absolu, la circonférence la plus vaste et chaotique ceinturait l'ignorant, de la matière future, mais détruite, de l'illumination ; en son centre l'autel s’élève pour la célébration et se brise contre un paradoxe de temps, ou la fin était sans commencement ; mais brisé contre les contes elle dépose aux pieds du pire du temps, la crainte de toute réflexion, les sommets de la chair plastifiée et obtiendra certainement l'amour de la plus haute pensée qui scelle l'accord très chèrement payé ; un débiteur en guenille, ne peut se résoudre a croire l’éternité dévaluée !! … il se rend compte qu'il est dépouillé de la parole; il en perd les moyens fictifs de son souffle, crache les consonnes qui n’étaient que l'ombre de la puissance Adamique ; une certaine inquiétude orage le récif, trouble le chaos lui-même et le brise en lui offrant du bien céleste la première apparence de la folie; mais par la mue des souffrances ce prélude réaménagent la pièce; sans le flou des trois actes, le meilleur syllogisme n'aurait été qu'une idée encore liquide dans les forges et les creuset de terre de l'imagination ; l'âge des fois comme le sens du mot « fourchette » disparaît quand la liberté se frotte a l'ail de l'exercice, et que le temps disparaît, engloutit par l'unique révélation de la répétition du nécessaire ; sa carcasse creusée, se putréfie sur la batterie, son corps travaillé par la musique descend dans les limbes de la mort, et revient aguerri, chargé d'une transparente lucidité adaptée a la technique du mouvement libre, disposant de sa disparition; la dématérialisation de soi était l’épreuve mystique au temps de la reproduction technique du miracle.

08/01/2016

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Krzysztof Pruszkowski

 

C’est en deçà que ta face ne se trouve que voilée !

C’est cette obscurité qui révèle que ta face est là au dessus de tous ces voiles.

De Cues

 

 

Les anges infernaux épaulent les cloques cloches, l’œil impavide, l'air a travers la structure solide des noeud-ondes du temps gratté, bascule, le flou des sphères sur les cordes saturées de merveilles... la musique est le son d'une voie.