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09/03/2016

Sporaddict

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Joelle Delhovren

 

 

Ils ont imaginé un langage secret que personne sauf eux ne peut lire. Prudence, prudence, on ne sait jamais ce qui peut arriver. Sûrement qu’ils ont des ennemis cruels qui font obstacle à leur amour.

Unica Zürn


   C'est une cité figé dans le sel que l'eau traverse comme un empire contraire a sa clarté; nous boirons a la goutte de vérité, l'aliment essentiel de sa réalité offerte a nos paniers édentés! assoiffé ils hantent des bicoques aplaties sur des déserts d'organe, cherchant désespérément, les joues creuses du souffleur de pan; le matin il se tâte le point archimedique sans éprouver le besoin de se planter milles lame dans le cœur dans un mouvement incontrôlé et frénétique; il habite sa chair sans vraiment l'habiter, sans vraiment vouloir approfondir la réalité infinie et chaque sensation; alors il se mousse le menton, se rase le mouton et glabre il se contemple en se croyant scintillant, tâtant l’écume, et non la gréve, prenant la fadeur de ses pensées pour l'expression du resplendissement même; la grâce du mystère délie ses doigts de roses pigeonnant ; le maire ronfle a gros boulets sous les muets bas lustre de sa peur ; elle sommeille avec lui sous le jardin grillagé scintille de la formule de sa vie ; il dort de plus en plus en ce moment, il traîne les pieds de sa pensée dans le doux amer lac de son indifférence ; subtile volupté intérieure d’où jaillit le premier nœud d'une chaîne de trame que l'image, de par son épaisseur et sa complexité, pourra racheter ; il n'est pas tapissier et aucun rêve ne vient soulager sa sensibilité contrariée, son désir devenu conscient, son désir fait peau, d'abord dans la chair de sa femme, par peau il est sans mot pour dire qu'elle est la réalité limité de l'esprit ; le monstre tapis du lochness se joue de son indifférence, le berce de fadeur, ou de faux stimulants, qui lui font perdre un peu plus chaque jour, le sens réel de la plus riche merveille; la nuit la voie romaine du rêve s'ouvre, il en perçoit chaque jour un peu moins les contours, il finira suicidé au détour d'un de ces chemin ou jamais il ne rencontre celle qu'il croit avoir aimer toute une vie... mois après mois, la fidélité ajoute un éclat au palimpseste des coquille, les raie de lumière se multiplient a travers l'ombre opaque et épaisse de la gangue de non-sens du temps touchant l’éternité, l'histoire définit chaque pore de la lumière dont l'univers ne fait que suivre et exposer la loi ; bien des années encore et il ne voit plus le soleil seulement se lever puis se coucher, mais naître aussi et mourir a dans les bois d'horizon; et puis, plus jeune encore que le travail dialectique, spontanément, en une fulgurance continuée, il verra ce qu'il doit voir chaque jour, a chaque instant, la lumière exploser, être et se cacher pour révéler la transparence ; il faut bien alors, qu'un dieu, non pas me dise, mais dise par moi, que je suis cette synthèse si a tout le moins je dois exister pour un être, et notamment pour celui par lequel j'ai réalité a moi-même, pour que les pans tombent de l'organique mystère et que l'angoisse dialectisée s'entende dire Sa paix, comprenne sous quelle forme est son Bien; ce que parler veut dire, les mots l’ôtent de la bouche a qui le pourrait si la langue pour le dire n'impliquait une contradiction corporelle, sensuelle, physique, une sensation stable de l'instabilité; et puis pénétrer dans des villes mécaniques, pour se perdre dans ses mensonges, se vautrer prés des séductions des fluides électrique ; la masse des heures de pointe n'est pas un rassemblement, c'est un tressaillement ou la possibilité du plus haut s’éprouve dans le secret, la réalité du genre, présente comme possibilité

 

08/03/2016

Au dernier jour de la St. Burger

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klim novoseltsev

 

 

      Devanbas, en visitant son corps céleste ne vit personne sortir de l’église invisible et venir a lui ; un cèdre beau comme une cendre flambait sans se consumer au fond d'un grenier que cette lampe spirituelle illuminait comme aucune autre produite par les firmes du monde ancien; le sens qu'il croyait intangible de la lumière changea en lui subitement; il y eut subversion des concepts et le retournements du savoir le fit éclater de rire ; il avait quitter le domaine de la réminiscence pour entrer dans celui de la réalité spirituelle des choses invisibles de la foi; et s'il existe véritablement un rire au cieux, ce fut alors le sien ; il éclata quand il franchit le seuil de ses propre représentations, au moment ou en un sens il reprit son esprit après l’évanouissement de ses idées et la perte de connaissance qui l'amena naturellement a repenser au monde ancien de la propédeutique qui vaincu, devenait entièrement docile a la clarté d'une autre beauté; il repensait alors au greniers ou tous les dominos du tric-trac avaient été déposés comme un trésor enseveli en vrac dans sa chair angoissée de l'enfance; il revit les poutres de soutènement de la sémantique mitée qui soulevaient la tente, incarner contradictoirement l'apparence lavée de l'effet utile ; l'air était tout recouvert de poésie, et les solives des battements de cœur lui apparurent a travers le souffle poudreux, a la fois chêne solide et pur flux invertébré de matière luminescente ; c'est la superposition des confins qui tendait sous ses pieds les barreau d'une céleste échelle ; sa peau n’était qu'un timbre de tambour, un muscle de gong multipliant, par le rien, l'unicité de la musique. Au carreaux, après avoir vaincu par un immense effort de renoncement a soi, la peur de se jeter dans le vide, il regarda songeur la ville et l'apparence infiniment perceptible des façades quantique, le subtil rococo d'un fond de rêve sans age alloué aux promenade et autres divagations ; un rapport incalculable entre l'effet sensible et le noumène inaccessible, plus solide que tout ce qui possède qualité, semblait avoir jeté par les rue ses goudrons et sur lui son joug infiniment léger; et c'est alors que les volets ouverts des fenêtres d'un autre age entrèrent dans les mots vides de sa pensée ; libéré du sujet impensable, la danse l'avait trouvé ; un marche pied invisible le porte a hauteur des reflets d'azur que la chair du zénith tiré a quatre épingle glisse dans son œil ; la sensation des couleurs a travers le muscle de la rétine est une volupté incomparable; et il se dit comme un prisonnier au fond de son cachot, que seul la lumière visite, qu'il y a plus dans cette caresse de chant d'oiseau que dans mains mantras inanimés.

07/03/2016

Laus Vitae

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Jean-Paul Marcheschi

 

Absolu : qui n'est lié, borné, retenu par rien.

Littré

 


       Cela dépend du matin, du creuset des heures de cotes a longer l'écluse ou passe le temps et les canettes de bières qui flottent sur le flux mort dans le verre; les ages remembrés de l'absolu, charrient toute la joie d'une gloire future recomposée a partir des élément premiers de l'apeiron pharmacopée ; la langue intempestive qui converse le monde, halle ses péniches de reflets attachée a la nuit ; les coques se désamarrent des rencontres hasardeuses, les nœuds de l’œuvre palissent et se décharnent d'aube, que l'esprit sobrement lape comme la dernière gorgée de sommeil d'une harmonie, premier souffle poudreux des fluidités gracieuses qui tombent des branches d'effroi, puis, avant d'écrire, immole l'encre de l'idée réduite en poudre explosive selon le rite préparatoire qui suit sont cours, prépare les flammes tirées des toits noircis de la cité Gascogne, l'horizon s'y dégrade a la vitesse d'un orage ; l'air n'est plus qu'un mur noir qui a percé l’éther, le socle du caveau glisse sur le ciel, c'est la paupière des bâtiments, là le sacré chœur, ici le temple de l'art, les forges ou l'on déboulonne les catégories pour donner de la flamme a la pensée, de l'huile au coude, et du grain a la chair ; c'est un marchand que la mort dépouillera ce soir et qui passe ignorant; puis une autre silhouette anonymes ; un solde de tout compte sans talon qui s'enfonce dans le billard marchand ; au pont neuf, elle oblique et pénètre dans le dédale concret du souci qui pèse de tout le poids des sciences, sur les consciences mortellement effrayées par la peur d'être trahie ; ma pensée l'accompagne et je la sens lasse des bouts de nuits sans fin ; liant interminablement les apparences pour rien, tremblante dans son vêtement de peur a l'idée de ne saisir chaque jour, comme au terme de sa vie, qu'une illusion ; je ne cours pas derrière elle pour le lui dire ; je sais qu'elle en prendra conscience autrement ; j’espère comme une borne qui sera là quand elle repassera plus tard ; et qu'a bout de force l’affût des meules qui aiguiserons nos sens auront l'intelligence d'un verre d'eau claire qui drapait d'ailleurs son cou ; son duffel-coat a les traits de son amant ; il ressuscite dans ses rêves d'entre les papiers gras qui chiffonnent le vent de cri tatou ; les rues alors, seront, déserte matinales, a l'inventaire; lavées un moment des gondoles, de la couleur aube des siècles et de l'Instant.