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06/03/2017

Æquivocatio

 

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hester scheurwater

 

 

... Comment serait-ce possible que je sache que je doute et que je désire, c.à.d. que quelque chose me manque, et que je ne suis pas tout à fait parfait, à moins que j'ai en moi quelque idée d'un Être plus parfait que moi, en comparaison avec lequel je devrais reconnaître les déficiences de ma nature?

Descartes

 

L'air du soupçon s’échappe forcement de la machine, du système, car un doute plane sur son corps a moitié légitime, a demi ensevelit et pourri de glaire fascinantes et sans nom ; leurs rondes de jambes glissent en pellicule sur le vernis frais des bois de sirènes zébré de fraiches estafilades qui donnent la direction de la source ou boit le vent; le lys croit il au caractère mécanique du réel ? L'oiseau croit il a moitié ? Comme devait croire en la présence de ce corps qui semblait être celui d'un homme carbonisé, l’ingénieur qui, en blouse blanche, examinait l'amas de grâce putréfiée sur la table de dissection; les mains le long de sa veste il s'interroge sur les limites mécaniques de la lumière, soulève d'un doigt la plaie qui baigne son regard et a administré aux roues dentées un graissage des essieux par la moelle épinière des poisons; son regard cherche le tain de la matière, la forme intelligible des lettres et des nombres qui ligature cet amas tourbillonnaire et figé en stupre sculpté et stupéfaction séjournant sous chaque volupté spéculaire; l'origine du spectacle, ses matières formes et composition doublent dans les coulisses la question du réel qui une fois jeté sur le tapis se débat de toutes ses forces pour échapper a l’emprise du système et se livre, pieds et main liées a la seule synthèse de la vie faite de nécessité possible; car son idée qui brouille toute conception possible, dégage une luminosité intense qui déjà perce les verres fumées des soudeurs; l’indien enchanté voit les ambulants errer, migraineux, résignés a leur fumure : assise sur un quart de clou, la déesse, malgré leurs chants, ébranle leur insoupçonnable ivoire : en croisant les jambes, elle suppléait a ce manque d'imagination qui coupa la route noire du synapse colorant; de dures merveilles apparaissent sur la toile, elle comble de lierres le rêve vierge des mains errant a la surface des eaux battues; les vignerons foulent les ondes, écrasent du bruit les crêtes de palabres et le spectacle fou de la vérité se forme dans la pelote ; la première tension dialectique déterminant l'orientation de toute pensée, a la couleur mnésique de l'apeiron, la forme tissulaire de l’enveloppé dont la tente primitive n'a pas encore entièrement étendue a la totalité du vide l'image et son reflet; le sous-bois retentit de la pudeur des hôtes du tronc, comme le bourgeon d'équité bulle sous l’écorce, dévorant la croupe de la sève renversée en sa vasque bleue ; l'heure passe sur la steppe; la pluie interroge les fourrées ; la main transfigurée du branleur surgit en scribe ; et de l'encre a l’horizon, la silhouette en branche des enterrés revient sur la steppe de proue ; ils passent par le malentendu ou le verre esthétique de l'imagination fut artistement poli par les habiles mains d'un trépassé imprimant les caractères de sa mort sur son passé d'ermite vivant reclus en certaines forets ; deux nuits a vide ils dorment d'un sommeil parfait ; et au troisième jour, ils rayonnent de ce silencieux fruit de l'esprit mêlé de sang ; seul surcharge le navire un pont que la mer balais ; les vagues grinces comme un acier rouillé, juste avant que l'approche mécaniste du réel vole en éclat !

 

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05/03/2017

Course a l'insignifiance... Macron en tête, par Will Jexpir

 

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Frédéric Deprun

 

La gloire est la lumière de l'histoire, et elle a des ailes d'une toute autre intensité ; une clarté que seule la passion voit luire sur les ors gris hors normes, du géant doux, du grand jaloux sorcier de la panse qui a la fin couvre de métaphysiques attributs la vague illusoire du rouleaux venu au dernier verre de l'imagination, s’écraser sur le dos chargé d’écumes de l'inoculable justicier des phénomènes futur; les sabots de la monture enfoncée dans ce verbe qui reflue avec les mouvements géopolitiques inconstants de sa décomposition financiarisée; au caviar faisandé ça houle dans un bocal de forum ; on voudrait occulter ce qui dérange, mais que dire des nuages qui s’arrêtent aux frontières de ceux qu'on a amputés de leur imagination, et on voudrait cacher que la situation est sérieuse, puisque le nuage toxique a l'exacte structure de la croyance évaporée, de la formule rendue illisible du remède aux maux de l'architecture de la putréfaction; comme on cache déjà les cadavres sous l'odeur de soufre de cette forge noématique ou l'on brase l'aile des âmes a la pire maladie que puisse contracter l'imagination, la maladie de la peur ou monade ne se voit jamais changé en grenade suspendue a la branche! une source de profit éternel ruisselle, en économie virtuelle, de la goutte du commerce sur le reste des populations ; la politique des mouvements moléculaires de cet état gazeux de la foi en décomposition, agit comme un pole magnétique flottant en suspension au-dessus de toutes les autres conviction ; aucune certitude n'a résisté dans les régions de l'esprit ou son règne est incontesté, plus rien n'est sur au far west de la dépression; a la fin de la métaphysique, la subjectivité dépossédée d'elle-même par l'organe mental extériorisé, se rafraîchit a l’étang des studio dont l’extérieur nuit contrôle tous les rêves et les ficelle par des cordes fractales ; au matin, la foret se comporte comme un gaz en expansion au bord de la réflexion, et en lisière la lumière tombe dans les lèvres gercées de l’abîme discernant l’éternel légitime ; elle coule mystérieusement, vers d'autres soleils et d'autres cieux ; la terre est son île ou elle jubile et crie qu'elle ne sait rien de plus merveilleux que de parler ! Et que la télé recrée cette sensation première du corps que l'esprit traverse pour se disjoindre sur l’écueil des sirènes de l’intentionnalité spirituelle, sur des intérêts aussi puissant que fondé a économiser l'amour.

 

 

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28/02/2017

Anal e-soul's escaping

 

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Teschner Richard

 

avant l'alphabet
je découvris la lettre entière...
la secrète, le mystère
du message amoureux,
le corps inconnu
de la parole écrite

De Signoribus

 

 

Après le détail de l'arraisonnement de la pellicule sur la bobine, vint le respect du présent flambant neuf de sa nature consciente, l'image du bain se détacha et enroba de sa chute sa bobine estomaquée; l'astre verbo-concepteur glissa l'impensé sous la plante de la pensée; et son sorts marcha, enjamba les bords plastifiés de la bassine aux mutations sporadiques sans se troubler; le sommeil de l'univers clignait des commotions sur l'horizon de nos faims jointes; la soif, aggravée, discerna, par une autre perception, la source imprescriptible de la paix qui devint sensible dans le contre-jour mathématique éclaboussant d’éphémères reflets, la nappe ondulatoire d'un vêtement de gloire; le sancerre aida les lubis mathématique a se détacher du laboratoire, et la réflexion a prendre corps dans le muscle plongé aux cœur du dilemme ; la porte de la pensée s'ouvrit comme se forme une image, selon le point de fuite d'une idée radiographiant la moelle claire ; le « bain » auquel croit toute pensée est « appropriation » de l'eau imaginée que refoulait la source; au premier abord le miroir organique est un arbre sans voie ; un silence insensée grouilla l'intestin des premiers sons de la matière ; l'orgue du rein distilla l'instant dans la dimension de la faim et le soucis vint au monde avec la soif de toutes les espèces certifiées ; on trouve encore de ces frêles impacte de balle, dans les yeux des cratères innocents qui nous regardent comme si nous étions transparent ; mais dans le sommeil du monde chacun a son langage ou les hauts lieus espérés s’abîment ... et voici qu'un boulet ouvre la fenêtre blindée, où sont versés recto-versos l'empan du problème volant dans les peuma comme des rhumes de cerveau ; Janus est bien là et ces yeux ressemblent a deux cratères d’électricité ; le lac de sa cogitation cloaque de milles polymères éclatés et tordus qui roulent des mécaniques comme des soufflets en pleine gymnastique cardiaque; une baleine de basse lave les suit le long de la crise ;le point de radar passe sous le titanesque pont des lumières ; la voûte d'os s’émerveille de la course des rats , dans les vecteurs, qui ont bu de l'eau sacré du verbe. A Fullmore Spring, dans la chaîne des Organes, on s'était consacré au tirant d'une eau pelée qui sourdait d'un œil second creusé dans la montagne dressé par l’écrasement de la réflexion ; un second souffle a bout de vague, tentait de lier le réel a l’absous ; mais le collapse de la nouaison ne laissait que des lambeaux de ciel dériver dans l'image ; l'air cloua un rat mort au dos de la rivière, il n'y eut pas de fait réel ni de croyance fondée sur la mise au parfum.

 

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