Diplo�d

 

 

Chez nous, l'on a l'humeur paradoxale,
Le cœur léger et le gosier brûlant!

Paul Vanderborght

 

 

La pente douce s’accrut avec l'obscurité, le halo noétique glissait sur le dévers escarpé qui s’enfonçait dans les abats sceptiques de l’antimatière; l'inconcevable ne relevait plus de la fiction tant le boyau de roche sous-marine faisait penser au cordon ombilical de la tragédie nauséeuse ; une consomption de proses courtes, incurvait le dos des résultats d'autopsies ; les toxines s’échappaient d'un herbier de viroles ; le steppage insidieusement revigoré, s'arc bouta comme un ventre de ciel, et offrit d'imaginer, sous l’opus, quelqu’un de transparent, l’âme ensevelie, d'un corps lucide, l’œil encore sec, d'une vision éphémère de la pensée puisant a la pompe des larmes les traits de sa face ; au con du temple – la chair – et ses colonnes d'orages. Un rien aurait suffi pour renverser le vertige, et pour que l’abîme s'anime, et que la gaze étendue quelques heures auparavant dans l’absence de qualité, prenne vie et induise l'idée de la voie ; le centre de la carnation, résonne encore en sa mémoire, de la vielle histoire de la pensée qu'on conte au refoulé. Tout l’y entraîne : le poids propre du bathyscaphe, sa démesure dénuée de masse, les rides d'amarres qui claquent sous la tension, la tête écrasées des rivets des allées et venues des répondeurs mobile qui, a distance, tirent du fleuve sous cutané, l'auto-affectation des formes du phosphore; la caméra embarquée prit quelques clichés de la forme intelligente qui gouverne le monde; le diaphragme résonna étrangement sous l'eau, forma un long ruban de vrombissement mat de moteur au ralenti ; le rythme lui-même semblait lumineux, tant il rendait chaque pièces du premier moteur sensible ; toute une gamme d'insectes habitaient ces sons distendue de l'image nouvelle qui confond l’absence.

En surface, pendant ce temps, d'autres événements étranges se préparaient ; des extravagances politiques inusités, des conflits impensés, des situations étonnantes en tout genre, des hommes curieux et des œuvres inouïes se préparaient, naissaient et levaient au sein des mœurs nouvelles ; le visage marqué au grill des lettres, les yeux brûlés au fils des pages, ils vivaient de coutumes amniotiques et de rites céphalés bizarres; monstrueuses têtes pensante, posées sur des torses aussi fluides qu'un fleuve, ils tranchaient les cordes de leurs cœurs pour faire pleurer la lyre ; et juraient par leur os omniscient, de la toute puissance de la musique pour distinguer ce qui n'existe pas ; et qui n'est pas plus pour l'existant, qu'un fantôme; une araignée gelé dans la toile nomade qui gravitait autour d'eux, place de l'Exigence ; la respiration déconstruite dégageait l'horizon clos de l'avenir, le nécessaire était réduit en poudre au forge de l’électricité, qui en démêlait la possibilité humaine autant que politique, de terminer dans la confrérie des âmes, qui déjà, reprenait racine dans le souffle des mots ; l'action politique qui se prépare, agite les corps a un autre niveau, macroscopique et apparent, que le cerveau, dont l'action intérieur la plus spécifique, l’intériorisation ressemble a celle, aussi paradoxale que la distance a parcourir pour passer du relatif a l'incommensurable, et qui broie en poudre la langue de sable au moment de prendre la mer Poison contre les maux.

 

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Deathpartment

 

Valton Tyler

 

 

                                                                                          Amassez des trésors dans le Ciel

                                                                                                                                 Mt 6, 20


Au silence de l'univers succède la garnison militaire qui s'installe dans la réponse permanente du conte ; quelque chose les entoure qui se confond avec l'immense foret de signes sous la neige ou l'intelligence en suspend nidifie; Imx regarda au loin dans l’étendue d'alors, les cocons arrondis en prémisses prêt a bondir au commerce transparent du jugement; au jour le souffle brille étrangement ; c'est un lac lancinant, une lumière de brique et de flaque; c'est une étrange houle, un lezard cosmiques fait de toutes ces branches de musique qui abreuvent les cuivres chaud du cœur ; écrire au poil comme les montagnes serait ne pas décrire le monde, mais le laisser dire la douceur ineffable du détachement, et formuler l'inconcevable, reposer sur ce qui nous dépasse, l'immense joie de l'esprit se sachant connu, posé et ravi par la contemplation; si manque les barreaux, faire de la musique, et attendre de l'interaction forte entre les mots, l'implosion intérieure qui bandera l'organe au contact du miroir vivant; a profondeur d'orgue, l'urée volatile du temps disparaît ; les branchies palpitent, quand vient le moment ; celui, asymétrique parfaitement, du livre qui ouvre une brèche dans un bloc de certitude et qui ébranle tout l’édifice de la construction théorique, bâtie autour de la faille d'entendement, d’où il provient comme d'un styx d'encre charriant aussi, les aubes les plus belles ; ce moment incommensurable, est celui d'un souffle inconcevable et créateur qui nous surprend ; et nous laisse vierge et neuf comme a l'origine de la philosophie quand Adam funambule, remplit d’étonnement, tirait de cet équilibre toutes ses merveilles ; de tous les fils possibles de sa prison de musique monadique, une harmonie complète et révélée; au seuil du plus profond abysse les voies nous attendaient tapis dans le vent ; le sol prit de verticalité entama sa déclinaison, selon une pente insensible, durant plusieurs kilomètres, avant que la doxa ne se minéralise en une doctrine de singe, et de monnaie a retenir une gréve intemporelle qui revient n’exerçait plus son charme; et a la hauteur du pandanus fané, sur le babillant véridique, la famille du riz gluant croisait celle du tigre banane; la condition artificielle du croisement, soucieux de n'indiquer que la réalité des chimères et les hauts degrés de craintes que la conscience en a, correspondait a l’équilibre de l'apparition interne du dépassement ; automatiquement, le moteur bascula dans un régime de dévotion avancée qui ne s'acheva qu'en brûlant les derniers reste d’énergie fossile prés du cadavre de la décoction spirituelles des parties avariées ; Imx surfait sur les lésions, glissait de boucle en cycle qui se bouchaient l’un l’autre en réitérations a des hauteurs assez malhabiles à atteindre à l’extincteur ; mais du corps générale des avis officiel de la médecine du personnel, la vie n’était encore en droit d'exister ; et par les fente du système inachevé, par la muraille lugubre on percevait les rugissant contre poison, la voie des trois sorcières qui fait frisonner le sang et réagir la chair a son annulation dans le papier; le corps baignant dans le sang immatériel du conte supérieur a la scène de crime. Remember Trees?

 

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Epokhê

 

Jean-Pierre Roy

 

Les yeux du serpent d'encre, jaunissent la Parousie des allées de pins; l'ocre de poussière rouge du chemin, a conservé la jouissance maladive des teintes du regret ; la couleur de l'amertume sèche au pieds d'immense vermifuge de bois ; on voit le château a travers les rameaux truffé d’éclats de comètes et d'aiguilles du jugement; vert comme la dernière goulée du volt-mètre ; un verre de cactus avant le long silence derrière les fenêtres ; a se regarder marcher dans les allées épocales, les jardins du jugement suspendu; a se regarder jusqu'à ce que la nuit se ramasse comme un chat en proie a la fureur maligne des lièvres ; jusqu'à ce que la moite dissolution des images s’épaississent dans le boyau d'aspiration; jusqu’à boire au siphon, l'abstraite tombe et le breuvage que secrète son silence ; les vers luisant du souvenir s'éclairent ; l'horizon du monde apparaît avec sa fontaine de vers parlant toute les langues de la logique ; ceux qui reviennent laver d'un regard absurde leur floue de naissance a ses flots l'écoutent; et par les pieds, et le bas ventre retrouve l’ouïe de l’âme, l'impression de penser qui leur vient des chimères vaquant aux nuées dans les limbes comme les oreilles d’ânes aux mauvais gamins ; les douleurs cachées paraissent sans dire d’où elles viennent ; elles ont la racine profondes, autant que la syntaxe ; le labours inquiet, ensemencé par la folie de la langue, se referme sur sa douleur pour se transfigurer comme savent le dire les fleurs entre les ilots de consciente étagées ; le capitaine savait déjouer les pièges d'un univers d'investissement ; quoique sa peau exceptionnelle, fut du cuir tannée de la pensée; le chêne nu au vent parlait des pluies tièdes, et l'éveil du printemps ; la conversation des feuilles occupaient le commerce de deux paysans ; le ciel s'immisce dans la conversation faites de grandes suspensions d'univers ou le regard est parfait, délesté de tout jugement ; l'époké entre voisins est un gagne temps comme un autre ; mais ce n'est pas pareils que dans le secret ; entre nous l'ensemble des produits dérivés, coulent de source ; et de proche en proche, tombent dans la piscine a grumeaux, alors que le regard solaire décline en un œil monstrueux la lave du ciel se repend et couvre les collines d'un teint stellaire ; les forets s'agitent sur les hauteurs des coteaux ; les chèvres toment comme des éboulis sur les coteaux ; le temps passe ; il se délite au fur et a mesure de la conversation, il se déroule librement, sans contraintes et coud un tissu de paix entre organes voisins ; le temps se délite parce qu'il est comprit ; comprendre c'est être sidéré, et c'est la sidération qui est la syntaxe capable de tisser et de détisser l'amas de temps indistinct et pesant ; comprendre, c'est faire passer le temps de la bonne façon, au bon rythme, celui qui va du pissenlits aux grandeurs cuivrées du big-band et qui apaise certaines tensions intérieures propres aux âmes qui ont chu dans la conscience de leur insignifiance, et peuplent de beauté surnaturelle, l'essence invisible d'indépassables transfigurés; comprendre c'est manger de la lumière ; c'est s'entendre a lâcher tout a coup les fibres d'une action, se dissoudre dans le néant temporel, et cerner la forme du faisceau d'origine dans la manière dont se développe le sentiment de la résolution de la reprise; reprends toi ! Arrêtes de t'éclater ! …

 

Il leur fut plus difficile de nier l’évidence que d'y croire, et par contraction, d'entendre que l’artère des flux était un capital spirituel refoulé ; un soleil prit d'exil les chemins de fuite ; il éclaboussait de toile collante, le seuil en expansion continue du désert structurel, sur le bord de néant institutionnalisé duquel, un chantre vibrait cependant, d'un air suspendu a l'unique toison des seules tensions du prisme originaire ; et comme aucun capital risque n'avait été mit de coté, pour surseoir a la dévaluation extraordinaire du risque d'exister ; on vit bientôt paraître les premières sociétés de cons-fiance ; elles avaient bien prit garde dans leur statue de noter que de la langue a la violence des réducteurs de têtes, les mots muteraient de confiance en finance et de réducteur en rédaction ; ha tu bien finis t'as rédaction demande maman a l’éditorialiste pendant que les autres confréries murmure chamaniquement ; le jour de la réduction biblique des journées, le journal en gros titre les photos, dans lesquelles mon grand père enveloppait des pommes de terre surgies de ces mains ; le fordisme a casser l’intentionnalité, et il l'a raccordé a d'autres circuits, il a détruit l’entière impression de soi et lui a substitué la consommation de l’œuvre dont les goinfres se bâfrent sans même s'en rendre compte, et il a enchaîné un esclave qui s'ignore, un esclave qui ne rêve même plus de liberté, mais de consommer et tout réduire a une banalité, a ce qui traverse effectivement le corps, mais pas a la vitesse d'une pensée.

 

 

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