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30/05/2014

sans titre

Pie aux sabots dorés ruait dans la salle d'attente aux propriétés liturgiques ; il s’était levé bon matin, tous ses moyens de communication stressés; le docteur palpa la croûte noire de bile qui avait séchée sous ses paupières, qu'il rinça des larmes d'une vierge, pour détacher les fourches qui collaient aux yeux ; le médecin mit chacune des dents dans un lacrymoire, qu'il bouchonna comme une bouteille que la cire de l'anorexie galopante scella de sa plastique empruntée a la digestion de l'imagination aplanissant le reliefs de la stupeur des putréfactions pour dégager l'horizon de la paix du potier ; Pie fut ensuite gargarisé aux ouïes par une bassine de mythes étrusques qu'il recracha en langue araméenne ; et se sentit enfin entièrement délivré de l'esprit de corps du trop plein de toux par la blancheur irradiante du silence des contes de fées filtrant la plus improbable des bulles d'air entre ses dents de lait qu'il ne pouvaient avoir lui-même créé; surtout aucune diète cher fantoche !lui laça le médecin. De l'exercice, de l'exercice a tout prix ! Et du plus harassant ! Pie voûta le crane de son mont chauve, et renonça a demander au faune opiomane s'il pouvait rester nu, au moment ou ses yeux tombèrent sur une pancarte finement ouvragé d'un cadre de rose stipulant que les patients devaient toujours se rhabiller après la fin de l'autopsie. La messe était dite. Pie eut faim, et il sortit du cabinet en écartant de la crypte les gerbes rondes et les bouquets d’hibiscus fanés qui occultaient le passage de la lumière a travers le vitrail. Puis Pie disparu par la grande allée de bois de rose couverte d'épine. En va nu pieds il atteignit l’ovale pur des terminaisons nerveuses de l'omnibus aux horaires d’interprétations erronées ; la médecine opéra le doute ; changea de braqué, tira sur le levier de vitesse, et son essence se répandit en volatile fumée sur les entrailles de la terre qu'il venait de quitter.

Il arriva juste a l'heure du gouter pour la fermeture de la bibliothèque du verbe et s'y perdit sans demander son reste ; la faim avait cessé mais il se sentait tenaillé par milles autres douleurs formant une hélice que la peur des métamorphoses avait masqué ; vélocement il s'éleva dans l'air absent de la brodeuse absorbée par son ouvrage qui suturait les orifices de son visage par un comble de joie qui le transperçait a chaque coup d'aiguille d'un fils engendré dans le point de croix de sa langue inspirée; mais pour les animaux dessinés, la digestion est semblable a une lente fenaison des épis de blé et de maïs et varie selon le temps qu'il fait puisque chaque jour de pluie lave les impressions de ciel bleu imprégnant la laine des agneaux ; Pie en eut la chair de poule et se sentie comme un orme effeuillé.

Au rayon des auteurs mystique l’œil sombre d'une caverne bu tout le crane intérieure de son silence, et il se sentie revêtu d'élévation au-dessus du gouffre incorporel. Un appel en arrière le fit se retourner et il vit l'archange qui étincelait dans une féerie aveugle. L’hélice devint sphère de délice et une place au repas lui fut assignée ; il tournait comme un astre sur lui-même mais cerné tout autour d'autant de choix que sa voix parfaite pouvait l'en dissuader et discerner. Quand tout a coup, sous la plante de ses pieds fila comme une comète le vieil habit mité de l'enveloppe corporelle; chassé de l’œil, une poussière d'inattention le fit basculer et il tomba de sa chaise les draps et l'oreiller renversés. C’était l'heure de se réveiller. Aussitôt Pie chercha quelqu'un a qui parler, car il avait besoin de se mettre a table.

29/05/2014

Il n'est pas ici, car il a été relevé.

L’écho de l'angélique parole remuait encore un peu les lèvres au fond de la poubelle du temps ou les trolls tentaient jour après jours de tout miniaturiser ; le veau d'or d'Aaron avait au moins de la gueule, « fais nous un dieu qui marche devant nous ! », il devait perdurer dans les mémoires comme le point de fuite visible des efforts orientés vers la production de la richesse dans un monde ou le centre de gravité au sein de l'horizon sans dieu est ubique et nusquam; l'idole affichait la couleur du sens de la joie et des efforts; aussi la fourberie ne put que désirer assassiner a son tour l'idole dont elle était jalouse, pour laisser échapper de la boite de pandore l'essence la plus pure du plus parfait nihilisme, celui qui anéantie toute extériorité, interdit toute reconnaissance hormis celles cynique de ce qui la dégoute secrètement et ne laisse régner que le chaos de la confusion d'un jugement dialectique en soi errant dans le décors du spectacle du vide; essence même de la jalousie et de l'envie dont le saint doit s'évider totalement par la foi; l'essence de l’idolâtrie était encore trop rigide a la fourberie des trolls dont la devise n'est pas de se connaitre soi-même, mais de se suffire soi-même; fourberie qui n'en était encore qu'a son enfance, et qui laissé a elle-même depuis, désira quelque chose de plus torve, une configuration de l'essence qui ne soit que pure distorsion pour produire en elle le secret nécessaire a toute existence de la pensée, mais encore, le secret camouflant ses intentions inavouables, au lieu de confesser le mystère dans l'effort de la compréhension de son énigme ; le cœur fora bien son trou, mais a l'envers; aussi, l'ancien projet qui voulait une idole, et la voulait qui marcha devant conservait il encore quelque chose de sincère, sincérité qui répugne au cœur du mensonge qui conçu son développement supplémentairement comme une réduction dialectique en soi de l'idole visible en un pur chaos invisible ou c'est dans le mal que l'on fait que l'on trouve sa plus extrême et sereine jouissance de la vie ; l'essence du projet capitaliste était formé comme l'essence la plus noir du cœur, l'encre du diable avec laquelle on n’écrit que la joie prise aux atrocités: produire un avenir qui efface de tout souvenir le production du projet; le comble de la fourberie n’était donc pas atteins au commencement du péché, il lui fallait s'enfoncer plus profondément dans le mal, produire son intention pour que la joie des fourbes fusse complète ; et cela ne se pouvait tant que l'idole était visible ; aussi conçu t-on un projet ou l'avancement dans la joie consistait a la déliaison totale et complète avec tout entité supérieure, a commencé par dieu, mais aussi en rompant avec l'idole elle-même, puis en progressant, en coupant les ponts avec tous les hommes dont il s'agissait de se jouer a son unique profit ; c'est alors que le concept de « résultat » devint essentiel car la joie impie ne pouvait paraître en un homme qui rompt tout lien avec les êtres, qui vit dans les faux semblants ou il n'y a aucun repère qu'en inventant le concept de résultat ou l'effet de sens, peut produire l'illusion éphémère d’être gagnant. Cet homme qui nous a fait monter du pays d’Égypte, nous ne savons ce qui lui est arrivé.

 

 

 

sans titre (en cours)

C'est la nuit au pas de porte, qui brille de bois noirci dans la douleur des rêves ; les ruminants au seuil de la pauvreté, ont l'espoir de déchoir encore, tu étais transparent anonyme dans les lutins de la lumière noire des pompes a frics du blanchiment privilégié; tu deviendras l'alibi de leur faute, le mouton noir, le témoin du sacrilège a expurger pour que le système soit parfait; ta vie n'a aucun poids quand le systeme cherche a se justifier, car il ignore, il ne peut absolument pas comprendre qu'on veuille et qu'on puisse lui échapper; pour lui , banni, tu es déjà mort, tu n'as jamais exister, car il en va de la justification de son intégrité; le système n'a pas l'ample souplesse du cœur , il est absolument incapable de se renier, d'avouer ses faute, de paraitre faible, il est le léviathan qui transforme les alluvions humain en sa propre chair, outil global de transformation des homme en son esprit par l’obéissance a son inique projet; mais par lui, en retour l'aliéné verra naitre en lui le sentiment absolument sacré de la justification; mais la justification par la loi n'est pas le sentiment de l’intégrité devant dieu; tout désormais, n'est plus que paradoxe et l'animal parlant a avalé sa langue dans la nuit de l’intériorité qui illumine le flux de la consommation du produit de consommation courante auquel le chômeur n'a pas accès comme il se doit quand le sacré est délimité par un interdit symbolique dont le chômeur est la parfaite icône anthropologique , le modèle humain de la matière première sur laquelle s’élève la race abjecte des tyrans privilégiés dans les liens de l'envie et sur le souffle nauséabond du désespoir généralisé; et ce n'est pas le travail qui est impie, c'est la grandeur de l'entreprise ainsi que le rappelle la parabole de la construction de Babel; c'est l'air, la dimension qui est sacrilège quand elle fausse le jeu de la dette mutuelle entre les individus; car ainsi parle secrètement l'esprit du marché : tout repose sur le chômeur, toutes nos valeurs sont le reflet de ce qu'on devient quand on devient puissant, suffisamment pour interdire a un homme les moyens d'exister, suffisamment pour produire a la place du cœur, cet intérêt égoïste et très limité qui produit le chômeur, l'homme dont on se contrefous qu'il soit privé de vie, et qu'avec cet intérêt on produise la langue et la pensée qui dit Racca a un seul frère (l'amour au contraire accompagne toujours, et même au-delà anticipe, si tu fais cents pas, il en fais trois de plus pour être certain que tu veux t’arrêter) le chômeur est le taux de change de la vrai valeur de l'argent ; l'agneau pascal de la parousie renversée ; la clé de sol de la révélation de l'inexistence de dieu dans le cœur des hommes vivant de leur capacité a en nier d'autres; le chômeur est le vrai centre de gravité de notre monde qui n'est que faussement unifié, essentiellement pluriel selon les degrés et les seuils de la misère sans laquelle l'argent n'aurait aucune valeur ; il est faux de dire que l'argent ne repose que sur une convention arbitraire et abstraite ; prétendre une telle chose c'est se moquer du chômeur, des bannis de la terre ; la comparaison est implicite partout comme une distinction éthique fondamentale qui oriente la pensé par la peur que lui montre le discours officiel de l’aliénation volontaire ; obéit en putains aux maquereaux de l'argent et tu vivras, rebelles toi et ton nom sera effacé des tables de la loi ; c'est ainsi depuis que le monde est monde peut-être, mais ces dernier temps la maladie a soudainement empiré ; le chômeur est le puni, la réelle fin de l'histoire par ou s'inaugure l’ère du marché, et aussi le vilain petit canard en mal d’obéissance aux critères du marché, le malade que le marché produit, fabrique et révèle comme son anti-thèse anthropologique, son hypothèse fictive et bien vivante du sauvage qu'il doit revêtir et transformé s'il consent non a la guerre contre lui-même mais contre tous; il est la production dernière et ultime, il est le critère dialectique indissociable de la perfection idéale et autoproclamé du système, autour de laquelle œuvre toute la contradiction de la libre entreprise lorsqu'elle sort des gonds de la dette mutuelle et ampute la langue de la conscience de la totalité partagée en laissant croire a l'absolue nécessité de la compétition écrasante; perfection qu'il faut soigneusement cacher pour que l'impuissance originelle de l'homme sans dieu ne transpirent pas dans les consciences aliénées. Le chômeur est l’arcane première et le dernier moellon de l’économie de marchés, c'est l'atlas du monde post-moderne sur les épaules duquel repose entièrement toute la contradiction anthropologique des rapports humains inventés par d'injustes cœurs, pour être perpétuellement  faussés en leur faveur; la loi de l’égalité de tous les hommes devant dieu est un indicible qui ne souffre aucune exception si elle habite le cœur de la langue, la pensée ou l'individu se connait, quand il prend conscience de sa réelle exigence ; elle ne stipule aucune mesure quantifiable, mais le devoir d'un réel soucis du bien des autres répondant a la nécessité de leurs besoins, induit de la connaissance qu'on prend la peine de scruter de leur condition de vie, pour vivre dans l’inquiétude et la joie du salut ; sans cette borne interne de la joie angoissée, le désir est sans mesure happé par la tentation univoque du marché, et alors tout lien proprement humain est brisé ainsi que toute intériorité. Pie traversait la nuit de l’intériorité en cherchant quelqu'un a qui parler.