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29/05/2013

Shake us

Photo de Pierre Masseau

 Photo de Pierre Masseau.

 

Entre dans l'inertie de la lumière, l'obscur chemin qui la remonte contrit la réflexion, comme la lame du rabot coupe d'images blessées les ombres copeaux de l'invisible; le ciel en vue s'effeuille d'un manteau chu de l'informe,; un doigt palpe le cube noir du silence a travers le dais flamboyant de l'iris, et trouve le lit vide; pas plus que ce qu'il montre de matière absente lorsqu'elle s'est irradiée d'énergie votive dans le crève coeur de la lumière naturelle de l'ailleurs; ecce lux, entre deux indéfinis, l'invisible lévitation du coeur jusqu'à l'épuisement du suspend dans l'arrêt de mort; ce vieux bâtiment de hoquets composé a contre coeur, de ruines bien visibles, sur la cornet de verre du loquet et la montagne de cendre des transparences, ou l'autel de l'agape invisible sustente d'un poème plus dense que le néant, cette chair visible de l'oeil aux heurts de visite offert a la contemplation des reflux de la lumière sur le sable des souffles au coeur; l'énergie ralentie la décomposition obscure de l'idéale extase, mais l'ombre a priori se forge pour être jeter aux flammes de l'explication ultime; et l'homme en marche est la ruine sente de sa réflexion vers l'opale; l'échec visible des corps fuyants leur composition de déchets de la ténèbre, s'accumule a la fin en occlusion intestinale de la conclusion des clartés; mais aux confins du contraste, tout, a nouveau remue l'ordre amassé du poids des travers, jusqu'à soulager la peine d'avancer et l'inertie de la lumière en plein paradoxe, d'une saignée de combustion plus claire pour les cokes les plus noires. C'est ma nuit et non ma lumière que je traverse comme l'énergie accumulée ralentie le développement du chemin hypostasié de mon désir floué par sa matière. Englué. L'aveugle ténèbre pare la désintégration de l'esprit en lambeaux du minuit lavés d'éclaircissement ; la lumière plaide pour l'énigme; l'énergie frelate les avatars du désir dans des paniers d'étoupe froide et sombre au trou d'ombre impénétrable donné de fait sans explication; le nadir de la raison est le grain du verre ; l'incompréhensible sol de la lumière du miracle; tapissé d'inquiétantes ombres mutantes au grès de l'interprétation de nos peurs; le frisson dans les orties du désir par une nuit de l'ailleurs; la focale réduit au grand angle de l'intime repousse l'écart des murs par ou passent les images des chats morts et vivants sur la tête d'angoisse des porteurs; ou le néant de la lumière irisée, se confond a l'ombre chinoise de notre propre coeur; ici germe l'ailleurs dans la silhouettes de la transparence; l'arrêt bien avant que naissent les couleurs; l'image première, pierre vierge ingravée d'image, simple tracé dans le défilé de l'inter-esse, entre Morija et l'âne chargé du sacrifice au pas plus lourds a chaque pas; vierge parution contrastée du miroir aux irréductibles reflets bien avant que l'âme ne se laisse prendre au sensation des couleurs, quand l'instant était encore nu de monde et de mixture fécondées des avortons monstrueux et mort né de la coupe d'or; bien avant ou bien après que les remugles colorés du désir avorté n'est fuit leur infini dans les grumeaux sacrilèges du connaître en réponds; sans nuance est la pleine porosité trouée d'impalpable visée de sens, au plus près de l'invisible déchirement des obscures explications du secret; le chemin n'apparaît que dans le contraste, quand la poudre a redire s'est levé de nos semelles de vent, et que poussé d'énigme pierre après pierre la sente se révèle ardue comme la pente de l'incompréhensible vers la dernière et tendre déliaison de l'absurde; la clarté encercle le lieu même ou au même instant elle paraît une étoile infiniment éloignée et inaccessible... L'orgueilleux croit pouvoir le comprendre; le sage comprend que c'est incompréhensible, que la lumière n'est qu'obscurité si on cherche a la comprendre, et que comme l'amour que tua, selon le poème, la connaissance de la réciprocité, elle n'est voie que pour les êtres qui y sont ses sédiments d'obscurité; sage comme une image, comme une photographie de Pierre Masseau une plongée dans le pur contraste qui cerne au plus prés l'incompréhensible beauté du Tao; la lumière est le vertige de l'ailleurs, ce n'est pas une force productive mais un troublant contraste d'amour qui illumine tout en rapportant un corps a son creux manquant , corps inscrit dans son ombre intérieure projetée a l'extérieure par la loi même des éléments; tombe ouverte de parole manquante d'explication; l'ombre hypostasie le ressouvenir dans un corps de monde ou distinct de sa tourbe pour un instant, le corps fait la vérité pour disparaître dans la lumière qu'il aura contemplé de son besoin; le couple originel du poème d'amour dénoua les entraves du péché par l'histoire de l'absurde, qui commence toujours ainsi : comprend que tu ne peux pas comprendre et tu avanceras dans l'ordre de l'humain en remontant la pente d'ombre savonneuse des pantomimes du savoir.

27/05/2013

Joie

Les trois plis du rideau venaient de sonner le théâtre d'ombres et sous l'illusion de la marche et du travail bénéfique, le verrous désintégré de l'ennui avait sauté dans la poitrine du vent; la place Esquirol chute dans le néant a la vitesse vertigineuse de l'évaporation des lettres; tout s'immobilise, s'envole dans le suspend, quand les mots perdent leur sens. Le mur d'image se délite, une blancheur le transperce, les menottes aux poignets ouvrent leur clé de sol au ciel de chevilles d'enfant; et le monde flambe en silence, mon encéphale décongestionné; ces images dégueuleraient leur chaînes de conséquences arides si on les laissait dire; mais heureusement, les mots désertent les bras et les jambes des gens, tout tombe, tournoie, s'envole dans le vent d'autan, d'un trottoir a l'autre, entre les voitures, les bus les passants pris dans l'étau des reflets, en chute libre sur les boulevards; une porte claque et soudain la place s'arrête, disparaît lorsque la différence absolue passe par la fente protéiforme de l'indifférence diffractée; l'endroit de la cible manque quel est la visée?  Je dois pouvoir toujours le dire meme si la veille j'avais joué mon imagination aux dés et j'avais tout perdu, tout retrouvé chamboulé; même si je ne travaillais plus avec les autres complexes du désir fuyant l'observateur observé dans la tuyauterie des langues étrangères, ces usines a gaz de l'industrie chimique devenu indispensable aux épidermes insensibilisé défibrant la chair d'un dire maternel; la camisole chimique des corps industrieux ne laissait que peu de place au sentiment de la métamorphose; la glaise en incessante transformation, ne comportait de charge explosive qu'une part réduite au seuil de fragmentation des lèvres pincées. Place Esquirol, j'entends penser: « alors c'était bien? » marche a coté d'une blonde »mouais »; l'interrogation au bras de la satiété. La vie sans perspective de langue, la vie hors verbe embrassant, est une amputation psychique qui rend para no et hystérique; a une terrasse j'ouvre un journal sans verbe, qui répète inlassablement les uppercuts creux de la substance sexuelle et de son cercle vertueux; sur les bancs aux terrasses des cafés d'autres illisibles scrutent des chiméres glacées ou la perspective du verbe avorte d'autres fausses-couches infiniment. Quelque chose qui dure plus que le temps descend sur la ville et la voile d'un silence ou plus rien n'est vrai; a lire l'horodateur il  est temps de tomber en pièce d'un autre mécanisme; mais je n'ai pas pris mes cachets sous la langue et la sobre diffraction des boulevards d'incertitude, crachent mon cerveau en vapeur de chair turbine par la fente du ciel d'échappement; au frontispice des perspectives d'ennui, a chaque instant frappe du sexe l'intérieure des possibilités, et au gond manquant répond l'immensité du mutisme; une langue s'organise en silence, autour d'un ultime signifiant qui retourne la faillite des maux masqués en mots, les mots qui parlent d'une seule voix a la page d'une joie indescriptible; le fer des sens unique traverse le porte voix, me déchirent la poitrine, et les lettres d'imprimerie refondent l'urètre manuscrite du bain d'onde abrupte ou a chaque instant grimpe et dévale la langue des monts. Le bonheur insensé, la joie insituable, plus vaste qu'aucune langue, blanche comme un évanouissement des lueurs trop datées, dans la fleur impalpable de la lumière de parution vierge déliée. Parution sans reste du très vierge intérieur sac a mains jaune d'une jeune femme en courte jupe et talon haut; mais j'ignore qu'il s'agit d'une pub, autant que j'ignore ce que fait cette jeune femme ; tout le vacarme de la ville s'était renfermé dans le sac a main jaune de la jeune femme au talon aiguille; maintenant tout est figé dans le suspend, mais n'en continu pas moins de changer; la jeune femme disparaît a l'angle de la place au moment ou un bus surgit dans un vacarme effroyable; une ombre passe sur le soleil et plusieurs voitures blanche et noires composent l'échec et mat au feu rouge; rien de tout cela ne signifie en soi quelque chose; tout n'est qu'apparence, creuses écart suspensif, trouble substance dans la force centrifuge avec laquelle les réponds du choeur ne signifient  rien qu'une seule chose, un seul lien. Une vieille dame souffle sur son thé fumant a une terrasse sans se séparer de son chien qu'elle porte sur ses genoux comme un enfant. Au moment ou le verbe tomba usé dans l'infusion, Il éclata comme un silence ou je n'étais que mon propre bourreau, un silence accusateur, ou rien ne pouvait reprendre sens , si je n'inversais la lecture du désir, en commençant par la faute; le signifiant absolu du monde se signifiait lui même dans l'apathie du vertige symphonique ou tout se complète dans une phrase insonore que je ne parvenais ni a lire ni a entendre; le monde marche non pas en vertu d'une logique rationnelle mais en vertu d'un signifiant absolu plombé comme un sceau, autour duquel se dédouble et s'organise la phrase d'un être secret; on m'a dit qu'hier les bombardiers avait largué des bouchons dans les oreilles de toute une ville, et que le corps éducatif avait éclaté comme un pop corn sous la pression des non-dit; les giclées de sang avait refleuries le monuments aux gerbes des inondées de la presse, mais l'informatique formation d'un sang neuf n'avait pas régénéré le semblant de vie dans le verre mental des mannequins en exposition sur le scène vitreuse; la guerre des nerfs avait alors délayéesl'information d'un ciel noyé sous l'improbable venues des laveurs de carreaux.

24/05/2013

La folie supérieure

La paix chante la louange du jardin. Le coeur retourné conserve l'unique emprunt des ronces dans la trace du soleil incendié d'herbe folle. La tiédeur des peurs de ventre indécis suffoque l'ensemble sans imitation des amants réunis. Manger ne calme pas l'appétit, ne comble pas le déficit d'image quand chois le règne de l'incompréhensible, mais entretient le bouillon de noce dans le tiède enchantement tentateur. Ne vous souciez pas de ce que vous mangerez. L'homme banda des yeux la femme vertigineuse, et le vertige épousa le bandeau. Aveugle ils s'aimaient sans comprendre et la tragédie les emporta dans leurs fils. Quand ils rouvrirent les yeux, le premier matin du monde avait fuit, et les mailles du bandeau grillageaient désormais le jardin devenu inaccessible; le couple s'éveilla sous le dais nuptial du cordeau de la scène de crime; unit par les liens du savoir, dans le périmètre interdit le jour avait changé, l'atmosphère s'était chargé d'exil. L'homme supposa la cécité de son père, en taillant les roseaux du paravent de la femme. Ils étaient nus. Premiers amants diaboliques de l'intime vue, hors champs du père, ils conçurent l'humanité, loin du jardin; hors sol leur amour était unique vie de l'intime et plus rien d'autre n'existait hormis le désert aride qui avait tout recouvert autour d'eux; s'en rendrait ils compte? Ils mourraient certainement; l'ignoreraient ils? Ils vivraient; l'or fondu leur brûlait les mains comme du sable, et la bénédiction les condamna a l'errance. Ils échangèrent le vaste jardin contre la reconnaissance de leur lien infime maintenant perdu dans l'immense; ils partagèrent la connaissance de l'amour réciproque qu'avait interdit le père du silence pour qu'aucun reflet du monde a venir ne miroite en ce monde et ne trouble l'innocence; et ils se perdirent réciproquement, au désespoir de ne pas pouvoir le comprendre; la connaissance de l'amour défigura les amants qui se méconnurent tellement ils étaient troublés; l'éternité de l'amour devint incompréhensible parce qu'ils connaissaient la finitude de l'amant; mais cette tragédie leur permis de refermer les yeux bandé de la connaissance sur le point aveugle de leur science. Ils gagnèrent le privilège de connaître leur perte; et celle de l'ignorer comme une fausse conséquence de leur savoir. Il gagnèrent le privilège de connaître l'incompréhensible, de connaître qu'un rapport incommensurable rattachait une existence cachée de l'amant a l'infinie de l'amour; et ils gagnèrent le privilège de perdre leur amour parce qu'ils en connaissait l'infini incommensurable a la durée de leur vie; ils gagnèrent le privilège de connaître Dieu.