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23/05/2013

L'ARBRE DE LA CONNAISSANCE C. de Trogoff d'après Henry James

http://www.le-terrier.net/photojour/james/index.htm

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Sobriété et douceur ; C. de Trogoff, dessine comme on écrit comme on
laisse un secret remonter a la surface et couper le fil des lignes de
crête des lectures conventionnelles; l'éclatement des périmètres de
contentions de l'eidos dans l'eau infinie de la page se fait sans
violence aucune parce que la clarté du secret, qui fait toute la
tension du récit, retombe en figures ouvertes comme des continents
d'un monde sans frontière entre les communiants, en espace de
révélation ou l'amour, c'est a dire la volonté du bien d'un autre,
devient réel, cesse d'être seulement possible tant que la peur du
jugement des hommes et les malentendus, la refoule dans l'amputation
violente d'un monde exclusivement coercitif.

Dés que l'amour ose
briser cette barrière pour se faire de la place, apparaissent les
figures diaphanes de l'humain entre visible et invisible, fini et
infini, temps et éternité, dans la belle lumière dialectique ou les
faux jugements des hommes se décomposent en la nudité d'un jugement
d'amour, pétrie non plus d'intérêts égotistes et partiels, mais de
l'intelligence de l'Un capable de capter l'un des êtres entiers, liés par leur déliaison même;  et
cette douceur profonde fait du bien par les temps qui courent; parce
que la vérité déchirante comporte ici le secret de sa retenue et la
consolation de la souffrance de son secret: sa propre révélation la contient dans un
dépassement des figures ouvertes qui l'ont laissé s'échapper pour se
redéfinir et se saisir en lui.

Le trait est ici mise en abîme de la
dialectique de l'amour, qui est contenue par ce sur quoi il s'ouvre, et se
referme a l'imitation du verbe, qui contrairement aux possessions qui dépossedent et aux simulacre de la theantropie qui voudrait que Dieu habite directement le sujet croyant, creuse la réflexion du désir jusqu'a la coïncidence de la souffrance absolue du manque retournée en acquiescement de foi au don.

Ce qui rend  le dessin aussi fragile
qu'humain, aussi ouvert que les lettres dénouées des complexes
psychologiques imaginés par H. James; C. de Trogoff ne dessine pas,
elle dessille d'un trait notre cécité au sublime de la
nature humaine, elle passe l'éponge sur l'ardoise de nos dettes qui
nous tiennent en odeur de conflit; son trait est a priori celui des
affranchis, celui d'une humanité dénuée des camisoles conceptuelles ou
elle enferme et maquille sa peur d'elle-même. Sobriété est ici le
contraire du masque, et la douceur devient lien cohérent du trait
haché qu'articule les moellons du secret révélant la nouaison de
l'humain dans le lait d'amour blanc de la planche.

Tout le contraire donc de la violence
sémantique de l'époque qui pourrit dans le mensonge; et plus qu'aucun
art post moderne contemporain, trash-porno-mondain, art de l'instant
dénuée d'histoire, sa sobriété et sa douceur sont véritablement
subversives et réinitialisent le noeud au bout du fil de la brodeuse
qui veut faire de sa vie autre chose qu'un vide subjectif a-temporel
sans motifs et sans histoire propre aux homo-festivus.

Dans "l'arbre de
la connaissance", C. de Trogoff, dépose a nos pieds la gaz encéphale
d'une authentique raison de vivre ou la douceur devient le fruit d'une
intelligence de la vie, le fruit d'une compréhension, l'expression du
besoin de comprendre qui habite tout homme, et qui fait de la douceur,
non pas une qualité vide ou un manque de caractére, mais une vertu complète en elle-même, une
pleinitude du temps, la sensibilité de l'amour revisité par le verbe et un liant ontologique, une forme eidétique du
logos plus claire et certaine qu'aucune violence mathématique; je regrette
seulement que parfois le texte des planches de C. de Trogoff, ne soit
pas tout a fait a la hauteur dialectique du sublime mise en
oeuvre par le dessin.

Remarque

Ebauche d'une Hypothése incoherente

Votre idée Michel est du genre de celle que j'apprécie, du troisième genre dirait certains, de l'intuition; des que j'y pense la source s'ouvre et le problème n'est plus d'avancer des idées neuves dans le cours de l'écriture, mais de stopper l'hémorragie.... Non, je ne connais pas le Don Quichotte parc's mais je ne demande qu'a découvrir...ce qui a retenue mon attention c'est que, de tout ce que j'ai pu lire sur cette liste, l'idée du parc a mot est l'idée qui a le spectre le plus large, qui permet toutes les monstruosités artistiques, jusqu'à plonger notre temps dans le bain révélateur de la folie supérieure du paradoxe et de l'impossible réel. L'idée du parc a mots offre des possibilités infinies, un monde sans humour et sans ironie, qui prendrait les lettres aux pieds, qui au lieu d'ouvrir l'esprit le refoulerait en permanence en croyant faire le contraire..le fait que l'on puisse tout faire dire a la langue de notre époque, qu'en elle tous les concepts migrent d'un domaine de cohérence vers un autre apatride et inversement dit l'état spirituel de catastrophe naturelle de notre temps..mais aussi la foisonnant humus percée de galerie dans le mur de l'incompréhension, qui rend difficile de rendre une image de notre monde; tout y semble être en permanence contredit. Ce qui me semble intéressant, c'est la fluctuation des concepts a taille variable comme le corps de gargantua; et surtout leur migrations permanente rendu possible par la prédominance du paturage journalistique; ce qui est Plus insignifiant qu'une aiguille dans une botte de foin, comme un joueur de foot prend des dimension monumental de l'emeute au allure de guerre civile....pourquoi? …..ou plutôt, c'est quoi l'image du monde lorsque tout s'inverse ou presque, lorsque les pics et les creux du relief ne correspondent plus a l'aune du trou de l'effroi et a l'axe du réel impossible.......un hôpital psychiatrique pour les mots fous et ceux associés en corporation d'anonymes alcoolique shootant au prozac leur tremblements parkinsonien dans les redites du vingt heure pour que le patient de la confiance économique se calme avant de subir une ablation du sujet, sans laquelle il prend peur de sa mort; auatnt qu'il a peur du calme claquemuré des cendre dans le marbre de son immortalité que sa fille lui promet de graver en lettre d'or sur son urne vendue chez leclecrs, la ou justement il s'était marié...ca dit quoi du monstre qui s'habille en trois Pierre cardin? …..et si kate moss en guêpière venait me donner les derniers sacrements de son aura de star sur mon lit de mort, est ce que j'aurais plutôt envie de la baiser comme le saint suaire ou de l'envoyer se faire foutre un cierge ailleurs? Je trouve que l'idée du parc a mot permet toute les audaces, mieux que la libre association des surréalistes, parce qu'elle situe la libre association dans les mots, et que notre époque ressemble a un monde ou le langage immaitrisé, se dédouble et se redouble a l'infini en lui-même jusqu'à se perdre dans la bouche des gobeurs de mouches politiques. Pour moi votre idée du parc, a le sens de la langue qui serait devenue le bouc émissaire de toutes les angoisses humaines..et c'est la ou mon hypothèse devient incohérente....dans un renversement qui serait bien évidement un contre-sens du lacanisme: « l'inconscient c'est la langue », retourné en un « l'inconscient c'est l'homme sans la Parole », ou a la fois la langue est supposée parfaite parce que l'esprit critique est mort, mais comme cette langue parfaite, cette Parole, n'existe pas, (sinon pour la foi) l'homme s'exempte en permanence de ses fautes et de sa responsabilité en prétextant une imperfection de langue ce qui est une contradiction avec le présupposé qui rend possible que le monde comme systeme se develloppe tout azimut sans que plus personne ne l'habite vraiment; exemple une tempête dévaste le Maine de fond en comble...c'est la faute a la météo, c'est a dire a la langue rationnelle des nuages qui n'avait pas prévu l'avenir dans son logos total; les politiciens vendent le berceau de la démocratie c'est la langue qu'on vend, et c'est la langue venimeuses des financiers qu'on accuse; une société commerciale se forme sur la base d'un contrat, mais se désigne elle-même dans ses statut comme n'étant pas la propriété des contractants, mais d'une autre entreprise prête nom, et ainsi échappe a l'impôt , c'est encore la langue qu'on pervertie...etc...etc... la langue n'accuse plus les hommes, c'est l'inverse, les hommes accusent la langue de toutes leurs fautes et s'en decharge dans des montage transversal qui minent tout presence possible au monde...mais votre idée michel permet aussi de jouer justement sur les chemins de traverses, de maniere transcategorielle comme l'est le devenir du monde soutneu par une langue sans saujet, que pourchasse le poetique puisqu'il n'appartient lui-meme a aucune categie, hormis celle de sujet vivant et prennant conscience de l'effroyable folie du sens de la vie; sujet qui peut relier les mots fous du monde en perdition, et permettre de penser toute la part obscure de notre époque; pour les mots fous, des psy poètes errant dans le transfert des liens de moebus intersubjectif; pour la grosseur des verres a dépolir un opticien lisant la métamorphose transgenerique des lueurs du verbe en transparence, malgré la fuite graphique des mots dans la presse « Narcisse », la revue poeple hebdomadaire ou chaque jour Monsieurs teste apprend, tout étonné qui il doit etre pour exister : que, due, pue ect.... un monde de mots fous dont la folie échappe aux lunettes des logiciens analytique parce qu'ils ne dissèquent que les peaux mortes des propositions logique du langage du XIX....et cantor et frege et gargantua et ruis blas, et moliere et les stoïciens, et les villes et les champs, et les haut parleurs de Stalline jour et nuit dans les goulags, et la merde dont Parmenide dit aussi au jeune socrate qu'un jour il l'a concevra comme une idée; et le mot politique, blindé d'insensibilité écrasante de mépris comme le plomb dans la gueule des lynchés, et les mots femmes tourbillonnant l'air de l'axe du vertige, et les mots sexe, pornographie si esthétiquement léché que le désir précise son pincement de volupté ou de pudeur? dans la matrice des contraires et manque d'une langue pour se comprendre en dépassant l'impasse ou le mène la langue au seuil de la confusion; et ceux de l'argent de la drogue et l'argent de la drogue et la drogue par l'argent, simple changement de syntaxe? Et l'ouvrier s'embourgeoise et le printemps prévue par la météo qui n'y arrive pas a dire un bonne nouvelle, et dsk qui vous demande si la bonne est nouvelle, et si le tir a l'arc aux jeux paralympique panse l'indifférence aux souffrances des hommes riche et puissant d'une médaille plaqué d'or l'oeil, parce que le couple originel finance l'avenir de la substance des mots creux par la ruine et la misère du présent....quelle est l'unité de tout cela? Le sexe? la fête?la mécanique vice-versa? ...peut-être justement le parc a mot comme folie supérieure, comme principe de la folie supérieure capable de fourrer son nez jusqu'aux fond des galerie du langage ou se terre la monstruosité de notre époque difforme a bien des égards; la folie supérieure du parc a mot comme la plus fidèle transcription de la folie de moebus qui circule entre tous ca, toute cette porosité qu'aucune science ne peut mettre en oeuvre, et qui nous brasse et nous emporte dans les courants d'air constant.....le gros problème serait: quelle structure? quelle architecture donnez a la folie supérieure du temps? Peut être justement, le religieux comme pureté du coeur, transcendant toute cette boue en en engrenant tous les paradoxes, pour toucher a la transcendance des mots qui tiennent debout dans la folie du temps.

22/05/2013

Comprendre et comprendre

Je n'avais eut aucun mal a me faire indiquer le chemin du parc a mot a l'office de tourisme du coin; mais l'indication s'accompagnait d'une surprise, il n'y avait pas un parc des mots en voix de disparitions, mais deux parcs; Les deux parcs se faisaient face; le Don Juan's park et le Socrate's Park couvraient chacun les deux pans opposées de la vallée ou la route finissait en cul de sac. Des le parking aménagé au creux des bois contigus aux deux parcs, une différence vous sautez aux yeux, ou plutôt aux oreilles ; tandis qu'une effroyable clameur monter du Don Juan's Park sur votre gauche, celui d'en face semblait s'enfoncer dans le silence. Aussi tout naturellement la foule des badauds qui venait voir des mots inusité ou obsolète s'orientait elle automatiquement vers le Don Juan's park. J'ai d'ordinaire l'esprit contradictoire et le caractère revêche; il n'est rien que je déteste autant que de m'entendre dire ce que je dois faire; mais l'atmosphère du lieu était tellement étrangement contrasté que logiquement je me mis a suivre la foule vers le parc le plus bruyant; n'était il pas normal qu'un brouhaha immonde éclate d'un parc a mot? Je pris ma place dans la file d'attente et payait mon tribut a l'agent de caisse qui avait une vraie gueule de charron revenu d'entre les morts. Sitôt franchit l'entrée du parc qu'on ne pouvait apercevoir du parking, le spectacle vous saisissait ; le parc était divisé en trois sections selon l'ordre prescrit des soins de la méthode don juanesque, qui devait faire recouvrir aux mots perdu tout leur esprit par le truchement de la remise a niveau de leur grossesse mémorielle qu'évidera et usera immanquablement le temps et le maintient de la compréhension corrodée par la réduction a l'universel identité sans moyen terme, l'identité de l'inconnu transparent qui fait reluire le poils de ces bêtes épuisées par l'usage des langues lustrant les images jusqu'à les dépolir de tout reflet; tous les mots qui nous arrive au parc sont tremblant d'insignifiance comme les feuille de l'arbre de la connaissance; et nous leur re-imprimons un sens par un polissage de leur anciens reflet; La première section était celles des soins : un « contadin » se tenait devant moi derrière les grilles de rétention; L'air si insignifiant qu'il n'était plus qu'un flou dans les haute herbes; dépourvue de forme, l'ectoplasme était en si mauvais état qu'il me fut impossible de le lire tant de gauche a droite qu'a l'envers; d'ailleurs sans la pancarte qui le signalait : « contadin » jamais je n'aurais pu savoir ce que j'avais vu de flou; maigre jusqu'à la transparence, sa poche gastrique s'était comme refermé sur elle-même, et ne lui permettait plus de digérer aucune phrase; exclu du vocabulaire il devait réapprendre l'alphabet moderne, pour se refaire une image; le mot haletait un air mauvais, proche de la mort; le voir vous faisait souffrir; et je compris alors qu'une partie de la clameur qui montait du parc n'était pas l'expression du souffle recouvré des mots plongés dans l'insignifiance, mais qu'une grande partie des cris et des crissements étaient ceux de la souffrance des visiteurs devant un spectacle si affligeant; je pensais tout naturellement que les mots épuisés par l'usage étaient d'abord mis en quarantaine pour avoir le temps de reprendre leur souffle, avant d'être remis en circulation. Le Don juan's park avait une méthode très particulière de revigorer les mots faibles d'esprit; étant donné qu'ils s'étaient vidés de leur sens, parce qu'ils avaient été utilisé sans esprit de contradiction, mais en contradiction avec la réalité de l'esprit qu'il finissaient par perdre, on leur donnait pour tout remède de la lecture; d'abord des livres d'alphabet pour les enfants, puis des journaux de la région avant de passer aux classiques; et dans chaque lecture on insérait une image qui tombait comme un cheveux dans la soupe; en ce qui concerne le mot contadin le soigneur utilisait plusieurs images; d'abord une reproduction du « champs de blé aux corbeaux » de van gogh, que le soigneur insérait entre les lettres c et d de l'alphabet pour enfant; puis la « tête d'un paysan catalan » de Miro insérait entre la rubrique sportive et la nécrologie de la feuille de choux régionale; et enfin l'angélus de millet qui redonnait au mot l'espace vide de son acoustique ou a nouveau son souffle pouvait résonner d'une image abstraite réimprimé dans les très fond de son ectoplasme abstrait, mais son corps sémantique reconstitué n'avait rien des vigoureuses couleurs des mots plein d'esprit du parc d'a coté.



Ce n'était pourtant pas la méthode employée dans le parc d'en face ; et je l'appris d'un soigneur que j'y rencontrais dans la vaste colline silencieuse ou dubitatif devant tant de paix, je ne voyais aucun mot glousser d'extase sa joie d'exister retrouvé; ni aucune grille, ni non plus aucune cage a mot, ni section spéciale de soin psychiatrique palliatif et intensif; « c'est, me dit il qu'ici, au Socrate's park , on soigne les mots par le silence voyez-vous? Et avant même que j'ai pu répondre qu'il m'était difficile de voir le rien, le soigneur continua, ce n'est pas que la méthode du Don juan's park soit mauvaise, mais inadéquate si on considère que ce que les mots expriment doit avoir une réalité éternelle, et non seulement mémorielle; car il y a en effet deux manières de faire le sens, d'introduire du sens dans les mots: soit on procède comme Platon l'indique dans son Banquet, par généralisation synthétique d'une même intention d'amour qui gagne en clarté en se précisant dans l'accumulation quantitative, soit on procède a l'envers, comme don juan qui s'éleva au sens le plus général du mot « femme » en niant toutes les réalités singulières qui y correspondent et en perdit la vie; ce qui est une forme d'induction, qui reconduit a l'universel mais en le niant comme réalité, non pas tant parce qu'il nie les contenus singuliers réels pour atteindre un sens abstrait de la mort qui mine les mots, mais parce que cette négation est performative et révèle une manière impossible de vivre et de parler sans rien dire d'autre; aussi ici avons nous optait pour une autre méthode, qui tient compte du performatif qui habite le creux des mots; nous laissons le mot régénérer la vie sauvage, nous le laissons être la proie des contradictions, jusqu'à ce que l'esprit de son insignifiance, s'efface sous la menace de protéger et de signifier sa vie performativement; ainsi en niant les contenus objectif du savoir lié au mot, les réalité singulières qu'ils désignent sont elles articuler depuis un ordre de silence ou l'Un se signifie, sans tenir compte de la lecture mémorielle et abstraite des trop spéculatifs; cela rétablit le lien mystérieux et dialogiquement éternel entre le singulier et l'universel sans nier leur réalité en soi, ni leur différence, mais creuse suffisamment le mystère pour que les mots perdus retrouvent une âme a guider; d'ailleurs regardez de ce coté, vous voyez ce tas de fumier puant...et en levant les yeux je vus ce qui ressemblait a un classique dépôt d'ordures.....ce sont les objets, les déjections du savoir indu des mots; les mots meurt enchaînés au savoir qui les déracine de la mystérieuse racine de l'un, nous nous leur redonnons l'espace de la vie au plein air, la contradiction des alternances du jour et de la nuit fait le reste; aussi ici pas de livre, mais une cure de silence absolu, au bout d'un mois le mot mort, oubli l'oubli de sa signification , il se désenglue du savoir qui l'empêtre dans ses filets, et retrouve l'appétit du néologisme; ici nous ne réintroduisont pas de la mémoire dans les mots, mais de l'intention, de la visée, du projet, de l'esprit cheminant vers sa réalité et glanant les mots nécessaire aux performance qu'il doit accomplir pour se voir dans leur miroir et exhumer l'Un enfouit; regarder de plus prés , la sous l'acacia sauvage, vous le voyait, c'est le mot confiance, il n'est pas mort, c'est notre plus vieil occupant du parc, il lutte contre deux hyènes qui veulent le dépecer, et bien attendez jusqu'à la nuit et vous le verrez fuir par dessus l'horizon replié, au grand dam de ces chasseurs qui ne croyait pas possible qu'il pusse leur échapper ; il disparaîtra au moment même ou il réintégrera son sens, lorsqu'il deviendra évident qu'il est perdu et que les charognard se disputeront sa dépouille et s'entre dévoreront sans motif apparent. Car ici au Socrate's parc on ne conçoit pas que les mots ne contiennent qu'un sens abstrait, mais au contraire toute la réalité qui se déploie entre l'universel et le singulier; on ne conçoit pas le sens comme un contenu abstrait, mais comme une pleinitude concrète de l'intelligence de la vérité dans le silencieux face a face des jours des contradictions apparentes. Et effectivement quand je sortis du dernier parc je me sentais plus riche d'esprit alors que j'avais déjà oublier les mots du Don juans park.