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22/09/2014

Pardon.

Dis a un homme la vérité et tu libéreras une énergie sans précédent ; dis aux paysans breton que tu comprend qu'ils soient scandalisé ; paie leur le juste prix de leur travail sans les exploiter abusivement comme des chiens et tu libéreras des esclaves qui dans la nuit rebâtiront le temple de la finance que leur colère a brûlé.Car tu sais comme moi comment procède la syntaxe folle du systématique desusbtantialisé. On fera un procès aux méchants agriculteurs qui s'en prennent au système, celui ci durera trois ou quatre ans, et quand la parole claire du scandale aura été noyé dans l’indifférence sémantique et le galimatias juridique, on reparlera de l'affaire pour montrer que le système a été sauvé, et qu'une teinte supplémentaire de chaos luit sur ses corolles immaculé de vierge folle. Et tout rentrera dans l'ordre de la logorrhée abjecte jusqu'aux prochaines flambées.

Pardon.

Sarkozy revient ; mais sitôt le mea culpa reconnu comme arrogance vaniteuse tenant a une domination de classe, il retombe dans les ornières de la novlangue et du système a reformer ; les allemands ont une expression pour cela : parler la bouche pleine de farine, c'est ce que fait l'ancien président qui par la même montre indirectement, le vice anthropologique fondamental de la politique post-moderne ne se nourrissant sans arrêt que de son propre vomi ; le politicien nomme la réalité, système, et conçoit sa tache comme devant reformer le système c'est toujours re-former le système ou sommes toutes la seule choses qui ne doit pas changer c'est sa place au-dessus des autres et au-dessus des lois alors que la révélation anthropologique de l'être-vrai dans l'incarnation, stipule que l'être-vrai est a la fois le phare et la voiture ballet qui ferme la course ; or notre contemporanéité désespère précisément de cette substitution de la révélation anthropologique de l'être-vrai par le réformateur de système qui n'en est même pas la caricature, mais comme dans les épiceries, la qualité de deuxième choix; l'ancien président confond reforme et révolution, il veut aller plus loin dans les reformes qui refermeront leur pinces de crabes sur le système possédant la même qualité ; ce que réclame a corps perdu notre temps c'est un saut qualitatif, une révolution semblable au passage de l'amour de soi du jeune homme encore vierge a l'amour d'un autre qui le bouleverse de fond en comble ; avant qu'il ne soit infecté par cet esprit de système ou bien évidemment c'est le risque absolu d'aimer qui est mis dans les parenthèses de l'époché renversée ou il ne risque plus de devenir réel sinon comme cette bouffonnerie vaudevillesque du cinquième mariage conservant assez d'espoir et de ressort vitale pour attendre sereinement et sans angoisse son cinquième divorce sonnant le glas de la parfaite réussite d'une vie conforme au système ; reformer le système signifie seulement alors changer la distribution des rôles dans le casting d'une réalité exempte d'improvisation et de créativité ; le système c'est la haine de la créativité, la peur de l'inconnu, l'absence de courage devant le risque absolu d'aimer ou chaque être doit jouer son rôle sur le sentiment de l’impression absolu et éternelle qu'il veut conserver de lui-même ; pourtant les brèches existe pour une révolution qui en aucune façon n'a besoin d’être sanglante quoiqu'elle doivent bouleverser intérieurement tout être qui en forme le projet ; prenons par exemple le passage de l'agriculture industrielle a l'agriculture biologique ; bien sur le véritable modèle de la révolution c'est le passage de l'amour de soi a l'amour du prochain, mais cette transfiguration ultime de l'extase existentielle ne donne pas a lire ses propres conséquences politique puisqu'elle ne concerne que le fort intérieur des individus pris dans leur valeur absolue; cela ne veut pas dire qu'on ne puisse pas en déduire les critère d'une révolution politique capable de nous arracher a l'enlisement perpétuel, dans la sacro sainte volonté de reforme de reforme, redoublant le vertige de l'extase de la sensibilité idéalisée par le développement exponentielle de l'existence sans finalité dont il faut plus que tout se défier parce qu'elle s'enfonce dans les profondeur du démoniaque ou l'anthropologie perd toute téléologie immanente spirituelle et fait du poids énorme de l'angoisse qu'elle accroît a chaque reforme l'ordinaire du joug pour le coup pas léger du tout qui pèse sur les êtres comme cette charge qu'on ne soulève pas même avec le petit doigts; mais d'un autre coté, cette possibilité de l’infâme, de l'inhumain, nous devons aussi la conserver puisque c'est en luttant contre elle, c'est a dire contre nous-même qui en sommes porteur qu'on fait de l'existence une tache de chaque instant, et de l'amour ce risque absolu dont le relief ne se forme qu'en sculptant l’être tenu au-dessus du gouffre plus profond que soixante dix milles brasses ; le problème du système c'est qu'il prétend résoudre cette contradiction insoluble qui n'a de synthèse que dans l'exclusion du péché par la foi qui bien loin d’évoluer dans les sphères poétique d'un au-delà du bien et du mal, identifie l'un et l'autre de manière absolu en prononçant le jugement éternel de la victoire de l'amour sur la réalité du mal absolu et radical ; le passage de l'agriculture industrielle a l'agriculture bio est un exemple de révolution technique et anthropologique sur lequel on peut lire ce qu’il en est du devenir esprit de l'homme dans son rapport ou envisagé sous l'angle indépassable de la technique qui lui est conaturellement liée ; la culture bio est bien une technique mais une technique sans arrogance, qui ne greffe pas sur la nature un doublon artificiel et exsangue de la machine produisant en série des mondes parallèles incontrôlé et angoissant ou le désir ne peut plus se projeter comme dans l'un entièrement cohérent de la réalité, mais accompagne la nature comme le pèlerin de Mission se charge de sa faute pour avancer jusqu'à la rédemption ; la culture bio certes est beaucoup acclimaté a la nature du spectacle puisqu'elle comporte sa propre limitation interne et ainsi limite l’essor abusif des lois aussi lourd a manier que nuisible pour l’intériorité inculte ; c'est un modèle de technique consciente de sa propre contradiction ; consciente de son choix, qui détermine la nouvelle immédiateté en refusant le fuite en avant de l'extase dans la production sérielle ou plus aucune extase ne peut avoir de sentiment autre que celui de l'orgueil de la domination, la vanité de soi, et le désespoir de mettre un terme au temps ; c'est un modèle a taille humaine du pouvoir adamique qui loin de se perdre dans le progrès de l'absence de téléologie que crée l'illusion de la production sérielle, revient sur lui-même se démystifie de cette trop facile manière d'exister qui consiste uniquement a ses rependre, et vise des le commencement la fin de l'existence comme un ressouvenir du repentir ayant laisser être les êtres ce qu'ils sont (ce qui est la première étape pour une pensée enfermer dans son système fantasmatique, première brisures pour se détacher de soi, les poser comme réalité et pourquoi pas ensuite, les penser crée par un autre) et ainsi, en un certain sens, fait œuvre apocalyptique en établissant par la maîtrise de la technique la transparence de la révélation du désir devenu conscient qui caractérise l'hominisation. Ainsi par exemple encore on peut douter légitimement du repentir d'un peuple ayant produit soixante millions de mort industriel quand on le célèbre justement pour ses performances a produire du sériel. Ou est la rupture qualitative qui devrait marquer le repentir c'est a dire le passage a une qualité nouvelle apparue seulement en prenant le risque absolu d'aimer ? Ou ? ...hein... et si en plus un ancien président vient annoncer son changement, sa maturation en affirmant qu'il ira plus loin dans les reformes du système en prenant exemple sur ce peuple incapable malgré l’énormité absolu de son crime de se reformer entièrement...alors deux baffes dans ta gueule de mainate...nager en pleine confusion c'est pas tout a fait ce qu'on attend.



21/09/2014

https://www.youtube.com/watch?v=Q7MB-xJsCu8