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20/09/2014

Pardon.

On ne peut pas reprocher aux autres ce qu'on valorise par ailleurs soi-même, et on ne doit pas se satisfaire de la révélation de la puissance adamique de l'un encore tenu dans les rets du fantasme qui se croirait réellement subversif quand il n’atteins effectivement que les horizons fumeux de l’imagination sans avoir creuser encore un peu dans son propre dénie jusqu'à toucher du doigts la terre sacré de la réalité absurde des êtres; mais fais comme tu voudrais qu'on te fasses ; on ne peut pas sérieusement reprocher a un auteur qui met en relief l’état d’émiettement extrême de toutes cellules de sens dans la sensibilité post-moderne affolée par sa propre hystérie déboussolée, son incohérence et son manque de talent dans un texte ou l'on encense indirectement la beauté du donjuanisme pourtant infiniment plus écœurante et signe d'un enlisement bien plus profond du cœur éloigné du divin, surtout si on veut en outre, faire valoir que quelque soit le niveau d’émiettement du sens dans la sensibilité et le degrés de délabrement de la sensibilité au prise avec le chaos de son incompréhension face a une transcendance seule capable de faire réellement sens et lien de son être, on prétend donner a relire avec le cœur la réalité de l'amour comme intention transcendante, et par ailleurs le faire valoir comme la tache post-moderne universelle aussi bien propre a chaque individu et a l'histoire personnelle de son extase, que du collectif.

19/09/2014

Pardon.

Est il absurde mon cher lecteur de supposer que si le projet fondamental de la modernité provient des méditations solitaire d'un génie français ayant rendue possible de porter a l'effectivité du « zu hand » les puissances cachées de la nature, comme l'esprit allemand renvoyant a l'aube grec le ressouvenir d'une métaphysique oubliée, est-il possible que l'avenir de la modernité, repose dans ce nœud dialectique du peuple qui a vu et fait naître ce pro-jet ? Et que son dépassement ne dépende ni de l'esprit grec, ni de la germanité, mais du caractère français de son génial fondateur ? puisqu'il en provient, et que comme le démontre toute l’œuvre du grand danois, il n'y a pas de vérité du concept pur mais toujours pathétiquement qualifié, est-il absurde de supposer que le visage post-moderne du monde occidental émergeant du fondement onto-theologique cartésien désormais en butte a ses propres limites trouve finalement la solution de son dépassement dans le caractère français qui l'a engendré ? Pourquoi laisse t-on l’Allemagne donner le ton en Europe ? Qu'est ce qui justifie une telle suprématie ? Tous les autres peuples comparé a celui-la semble en recul, mais c'est la certainement une illusion, car il est fort possible que l’Allemagne ne soit pas une locomotive spirituelle mais précisément un poids mort qui nous interdit de nous élancer dans le risque absolu de l'avenir en proposant les ruptures institutionnelles et technologiques concomitantes aux attentes des peuples en matière de réalisation anthropologique de soi...hein ! Pourquoi ? Regarde comment les allemand joue au foot..; sans grâce...mauvais joueur, sans fair play, ils jouent des coudes des genoux et de croche pieds pour que ceux qui sont prêt aux grands bouleversements du monde post-moderne qui vient ne les dépassent pas...ach ! Mais que ne ferait pas un singe français ou espagnol pour ressembler a l'immobilisme allemand !! mon cher lecteur met ta pensée en branle renverse toutes les situations et peut-être que tu te rendras compte que les derniers seront les premiers des peuples et que la France ne va pas mal, mais qu'elle boue dans son jus d'impatience tenue au arrêt dans les starting bloc allemand qui de tout temps et même inconsciemment sont de fin stratèges ; c'est inscrit dans leur langue comme il y est inscrit le glaucome de l'aufhebung qui obstrue la pure porosité des peuples moins frileux qu'eux en matière d’élan pathétique et mystique dans la transparence risquée.

Pardon.

Ainsi l'histoire sera la qualité nouvelle, une nouvelle immanence d'une réalité de l'amour apparue dans le temps dont l'idée (perspective infinie) est donnée en jean dans le concept : l'amour ne se met pas en colère etc...par rapport aux grecs le renversement est complet et donne une position anthropologique beaucoup plus adapté a notre temps et a sa faiblesse qui est une désorientation dans les vertiges du temps. L'amour terrestre n'est plus un plus ou moins pale reflet de l’éternelle vie de l'amour de la vérité, l'existence dans le temps n'est plus l'occasion du ressouvenir de la vérité mais une histoire individuelle qui est la qualité d »un nouveau rapport éternel a l’être, devenu Père, dont l’éternité sera la réalité quand l'histoire aura toucher son terme dans l'unité et la finitude de la mort d'avoir tout souffert; or cette attitude christique qui fait reposer l'amour sur le risque absolu de la liberté osant se fonder sur l’indétermination de l'avenir est beaucoup plus adapté a notre temps comme qualité éthique que le ressouvenir grec ; c'est ainsi qu'on dépasse la dépression contemporaine, quand l'histoire d'une vie n'est plus le pale ressouvenir d'une qualité expressive de la vérité éternelle et immanente, mais la lecture fondé sur l'avenir d'un amour risquant tout pour être, sortant du néant ; le poids de l'histoire est précisément ce qui manque a la mélancolie contemporaine pour dépassé son sentiment de nihiliste généralisé.

De toute évidence notre époque souffre d'une désorientation dans son rapport au temps, autant individuelle que collective, elle ne sait plus affronter son indétermination, et pourtant elle se targue précisément d'une philosophie essentiellement axé sur une réflexion sur le temps, mais qui rend impossible de comprendre que le temps est le système de l’être de fait d’où l'on part comme d'un commencement absolu de l’éternité offert a chaque instant selon une symbolique paradoxale absolument ; philosophie qui rend inconcevable que la qualité ancienne de la conscience puisse être repensée et acquise ainsi comme une qualité nouvelle ayant une valeur éternelle dont de toute évidence désespère précisément notre temps.

C'est la que l'esprit français rejoint l'esprit universel de la vérité de la foi dont il est effectivement un affluent: l'audace qui est un mélange de sérieux et d'humour formant le panache dont nous raffolons et qui contrairement a l'esprit germain dénuée d'humour possède une plus profonde sensibilité a la vérité ontopoiétique précisément parce qu'il vérifie et confronte son sérieux en permanence a l'humour ; c'est Descartes écrivant ses méditations qui fondèrent le projet moderne de toute l’Europe, « dans son poêle » en confrontant la vérité non a une lecture vantarde de l'histoire universelle, mais a un « malin » génie, c'est Cyrano le gascon bouttant hors de scéne l'acteur execrable, ce sont les mousquetaires a la valeur pas exemptes de tares aussi etc... mais la faiblesse d'un tel esprit est de prendre aussi trop facilement au pieds de la lettre le pseudo sérieux germanique qui sans humour n'est plus que l'expression d'une vanité appuyant la sûreté de ses vues sur l’essor de la technique ; cet écart est celui par exemple entre jean Nabert et Hegel, entre la philosophie réflexive, si fine et délicate et les gros sabot du Système allemand, entre l'existentialisme audacieux d'un Gabriel Marcel et la pauvre théologie quasi sensualiste d'un Schleiermacher. Pourquoi l'esprit français est il fasciné par la caricature allemande ? Pourquoi cherche t-il ailleurs que dans sa propre culture ce qu'il ne trouvera pas de toute façon ailleurs qu'en elle si le vouloir dire d'une langue maternelle porté a sa maturité fait encore sens pour sa culture? Parce que le sérieux germanique en impose a la délicatesse française, fragilité de l'audace fondée sur le fondu du sérieux réfléchis dans l'humour, et non sur la technicité du résultat allemand, et sentant trop bien combien un tel appuie manque de dialectique et de vibrations dans la sensibilité du dansant qui ne se sent vivre qu'en prenant risque de tout comme le lui apprend la parole révélée.