Pardon.

Aux infos de ce jour toujours le même équilibre dialectique propre au statu quo de la désinformation ; un ministre proclame solennellement avec ce ton plus martien que martial, que jamais il n'aura honte de son pays, certainement parce que sa patrie tout droit sortie de son imagination, différent un peu de l'image du peuple réel qui la forme, plein de forces et de faiblesses, et qu'il la croit identique au fantasme de la puissance vaine de son ego qu'il subodore aussi infaillible que le Pape ; et dans le même temps, on apprend que les émirats on fait sortir de terre la première ville entièrement écologique, roulant a l'air comprimé et produisant son électricité avec des énergies propres pendant qu'une cheftaine de parti aussi religieuse qu'un terroriste de la Base, promet le nirvana nationaliste aux exilés sortant des ruines de leur nations perdues dans les livres d'histoire ... quel ironie putain quand même ! que la rupture technologique qui fait défaut a l'occident, surgisse du cœur du désert, d'un patriarcat de vendeurs de chameaux incultes et machos pissant le petro dollars entre deux palmes de leur maigre culture moins épaisse qu'un scenario de Luc besson qui a lentement mais très sûrement vampirisé et carbonisé l'occident tirant ses dernières cartouches de gaz de schistes dans son obstination morbide a vouloir se suicider ou a tous le moins se déshériter ... le capitalisme n'est plus que le nom donner a ce transfert volontaire de richesse aux détenteurs des ressources fossiles qui fait de nous des cadavres plus sûrement embaumé que Toutankhamon ensevelit sous cette fausse impression de liberté sans fin qu'assure la production sériel du masque jeté sur l'angoisse d'exister; et quand vous vous serez vendu corps et âme a ces barbares enturbannés roulant bmw en bon blasphémateur très exactement calibré idéologiquement pour venir s’insérer dans la faiblesse anthropologique de l’hystérique occident ayant perdu le sens profondément religieux de sa laïcité, ils vous apprendrons la soumission a leurs lois ordurières et toutes plus iniques les unes que les autres (par laquelle voulez vous commencez ? Le niqab ou les mains coupées pour les voleurs de pommes...) grouillantes comme des vers dans leur culture de haine dénuée de tout sens du pardon sacré …. l’excès de liberté produit l'aliénation... il y a deux milles ans qu'on vous prévient, c'est pas assez ? Personnellement je porte très mal la barbe, et j'ai toujours eut du mal a admettre que la couleur de mon whisky puisse décider de mon salut, et s'il y a une chose dont je suis certain de n'avoir jamais honte ce n'est pas de mon pays mais de son idée, cette république laïque dont le concept met aussi cher que l'amour de dieu dont il rend la pratique possible a chacun, comme il m'est cher que la vie de ceux que je croise sur ma route ne soit pas en tout point semblable a la mienne comme le voudrait les marxistes religieux du moyen orient fasciste; république qui use du sol comme la lumière dans l'univers est son propre support et autre chose, et qui fait de ce lieu le lieu privilégié d'une hominisation pratiquant l'amour de la vérité dans l'autonomie de la liberté réalisant ce que chacun en comprend du sens de l’être lustrée par des siècles et des siècles de remise en jeu sur le tapis successif des générations et non germant comme une plante sèche au milieu d'un désert de génération spontanée ou aucune mise en pratique de la religiosité n'a jamais été éprouvé par le temps et la pluridisciplinarité de l'entre croisement républicain; la laïcité comme l'avait vue Simone n'est pas l’absence de religieux, c'est le seuil commun d'une religiosité individuelle qui depuis la fin du règne du charbon a les couilles tenues en laisse par ses plus durables ennemis et rois du pétrole bouffeurs de rognons .. couper le lien de cette absurde aliénation volontaire est certainement la première de toute les taches qui rendra possible que l'émergence de la rupture technologique soit autre chose qu'un mirage du désert … a moins que nous ne continuions de l'alimenter, si vraiment, ( et je pense qu'on est devenu tellement con qu'on serait bien capable de soumettre la question a referendum) a moins que nous tenions vraiment a nous faire couper les couilles, soutirer jusqu'à la dernière goutte de notre sang, cette qualité nouvelle de la vie post-moderne que nous avons produit, et que bientôt nos chers Eliphaz et autres faux amis nous revendront a prix d'or comme un bien spirituel que nous n'aurions pas créer... ça fait presque un siècle qu'on fait tout pour livrer l’Europe clef en main aux seigneurs du désert, ils seraient con de décliner.

Pardon.

Il faut bien comprendre mon cher lecteur ou se situe la tache ; les instances dialectique intermédiaires sont les étapes de l'acquisition d'une éternelle transparence, les étapes d'une profondeur de vue et d'une épaisseur de cœur aussi vaste que l'univers ; il ne s'agit pas de modifier le réel comme le voudrait les marxistes mais de le faire coïncider avec lui-même, ce qui ne peut advenir que si tu reconnaît que tu n'est pas porteur du sens de la réalité et donc que tu ne saurais vivre dans un système que tu produit toi-même, sans pour autant renoncer au fait que le réel est effectivement un système, mais qui t 'échappe. C'est sur ce principe ontopoiétique fondamental que repose la maîtrise de la technique (ou la technique envisagé comme art de la maîtrise de soi encore occulté par l'idée cartésienne de la maîtrise de la nature), la lucidité d'un agir humain partiellement (paradoxalement) conscient de ses fins qui se contient dans les limites d'une vie qui a son terme produira le souvenir de ce dont on aura souffert d'obscurité pour le poids de gloire resplendissante. Cela implique de repenser la technique sur le modèle de l'art comme praxis paradoxale du devenir d'un être passant a travers lui-même, l'unité détaillée de son existence, comprise comme advenue dans la comparution au tribunal de l'amour ou toute sa réalité projetée comme possibilité puis revisité comme choix, aura rejeté hors d'elle comme désespoir et forme capitalistique, la technique industrielle dénuée de toute téléologie qui n'avance dans rien du tout puisqu'elle ne regarde jamais en arrière pour se comprendre et s'embrasser elle-même c'est a dire se poser comme un être devant un Autre.