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18/09/2014

Note

Comme dans les arts martiaux, il y a deux façons de lutter contre l'ennemi ; soit on lui résiste, mais dans ce cas on prend le risque de reculer, soit on le renverse en usant de son propre élan, c'est plus radical et moins dévastateur …. ainsi http://fr.wikipedia.org/wiki/V%C3%A9hicule_%C3%A0_air_comprim%C3%A9

Difference absolue.

Sort ton stéthoscope mon ami et plaque le contre les cloisons des pavillons, le crane des gens, enfonce le dans leurs assiettes, les pots d’échappement, la pellicule sans épaisseur des films qui satisfont le soir, la journée du boucher et écoute la rumeur du chaos qui gronde a l’intérieur des sentiments, leur effritement de sable qu'aucune clepsydre de verre ne retient en s’étirant a leur dimension, et tu frémiras malgré toi, d'entendre l’œuvre du néant tenir son langage de mort dans l'absence de fin de l’être étrangement tenue a l’écart de lui-même, c'est une cavalcade désespérée sur la mouture de l'un, le chant de la certitude éternelle moulue finement et réduit en poudre au yeux qui s'en dégage ; l’ère de la communication te fera penser aux cris sidérant de pitié qui s’échappent d'un abattoir ! Certes, le propre est tenu au secret d'un autre, mais sans dieu, chacun n'a plus qu'a se vendre au défaut de paiement ontologique assuré ; ainsi d’étage en étage, de l’intériorité vers les nuées s’élève le sentiment d’être dépossédé de soi, inhabitation qui aurait pu tout aussi bien avoir sa clef ontologique dans le mystère, mais qui sans foi, n'engendre que le contraire du festin de l'amour se repaissant de lui-même ; seul cycle pouvant effectivement former l'orbe d'un éclat de chaire dans le ciel autrement inexistant pour soi; mais on se prive soi-même du seul et unique bien capable de combler et de renverser le temps ; on parle de richesses qui n'en sont pas puisqu'elles ne convoquent que les plus bas instincts qui se méfie de cette éternité qui doit pourtant durée plus de sept cents soixante dix sept fois trois cents millions d'années que tu portes sur tes épaules comme un fardeau insensible lorsque tu fais la vaisselle pour l'aimée ; mais a l’époque du nivellement l’hésitation, le doute, l'ancrage absolu dans la médiocrité rend le sentiment d’être soi trop familier techniquement affublé en son étrangeté masquée pour être l’étranger qui devient soi après une nuit d'amour qui pèse plus que les trois cent millions d'années du souvenir qu'il engendre comme la traînée de cendre infinie de la combustion dans le temps de ce qui brûle sans se consumer ; si l'esprit est le parfait medium, s'il n'est rien objectivement parlant, il reste qu'en son absence règne aussi intérieurement la plus complète absence de hiérarchie entre les diverse informations que traite le cerveau chauffé a blanc par les milles impulsions de chaque instant ébranlant la colonne d'intention sollicité par le poids identique des informations lâchées dans le vide ; puis retire ton instrument de cette fange et plonge le dans le cœur d'un véritable amant et tu entendras la mélodie complète de l’être pris objectivement dans l’éternité qui est le poids imperturbablement léger de la lumière impondérable qui dure toujours assistant a son propre miracle de la combustion qui accroît son dévoilement.



Nivellement.

Il faut regarder la télé de temps en temps, pour peindre le monde tel qu'il se voit muet et impuissant, l’œil fixe de la mort déjà l'immobilise, en une permanente mise en plie de la scène de crime révélant malgré elle mais par l'amour des mots sa pulsion dissimulée de l'amour de la vérité a son plus bas niveau ; il faut écouter la radio, et tous ces amalgames de discours vains...oh mon dieu comme notre temps aurait plu a Hegel ! Pur système se mordant la queue ; politicien et journalistes ne sont qu'une seule et même bête, l’œuf et la poule du dialogue désespérant de la vérité ! Comment dire l’étrange bête qu'est le parlant sans parole, comment dire le décalage hallucinant entre la pré-occupation des courtes pensées de nos politiciens, qui semblent jouer en permanence au jeu de l'oie avec les cases du système qu’ils font et défont comme les êtres inutiles qu'ils sont, et la vérité de l’Être a laquel il faudra bien quand même un jour la rattacher, cette langue perdue de la vérité qui revient occupé le cœur du peuple plein de misère et de mélancolie ; comment ne pas se rendre compte de l'immense flatus vocis qui gonfle et bouche les oreilles d'un bourdonnement de mouches a merde : sur toutes les ondes le retour de sarkozy prévue tel l'assomption, la révélation d'Un être a ceux qui en ont perdu la langue ; et entre les bulles de gaz le jazz remontant dans les écrans du fond de nos méninges cardiaques , un ministre annonce entre deux eaux trouble dans les profondeurs du nivellement, une réduction des impôts pour certaines tranches de population et une hausse de huit euros pour les minima retraites, quel effort dialectique surhumain cela ne représente t-il pas pour les parangon de la mediocratie...vite une récompense, une sucette, un hochet, sinon le gamin va finir par se briser l'esprit ! Oh que non, car aussitôt duhamel compare le sphinx a mendes, l'espagnol en prière au parlement ferait renaître la foi...halleluja ! Putain de miracle, la fibre national qui avait disparue dans les cavernes d'ali-baba, certainement confondue avec d'autres trésors et d'autres tapisseries soudain réapparaît comme un spectre dans la voie pas tout a fait d'outre tombe malgré son caractère martial d'appel de cours de récré...et les types te disent ça comme ça, sans te prévenir, putain moi ça me fout un choc au cœur a chaque fois ! le retour de la toison d'or ! et hop deux lignes dans le canards, la confiance est gagné... je passe sur l'inversion du rapport du concept et du sentiment qui rend la proclamation de la chose comique, et qui ne peut l’être que par une langue dont tous les potard symbolique et ontologique sont coupé, comme si pour s'adresser a nous autres insituable en l'existence, qui ces derniers temps n'a jamais aussi bien porté son nom, il fallait nous déréaliser encore davantage, comme s'il fallait nous parler sur le ton sarcastique de mots éteins, sans dimension, vain et inutile, pas même capable de toucher le fameux vers dans le fruit ...pauvre tanche...mais en revanche, hosanna mon lecteur, élève tes louanges a l’Être qui vient, que la passion te soulève et te fasse franchir le seuil d'Hades, bonne nouvelle, pas un mot sur le rythme actuel d'acidification des océans qui semble en effet sans précédent depuis au moins 300 millions d'années. Ouf !on est sauvé. Mais c'est sans compter sur le soucis surdimensionné des sept cent milliard d'euros d'investissement de poutine en armement qui tombe pile au moment du jeu ou vous vous exténuez a discerner le sexe d'un trans apparent, ex champion des chiffres et des lettres, tandis que vous refoulait l'espoir qu'une telle somme d'argent représente en moyens et logistiques pour accomplir ne serait que le tiers du quart du commencent d'une volonté de rupture technologique sans précédent... malheureusement, le nivellement ne s’arrête pas là, il coule aussi dans la voie de votre femme, sort du robinet d'eau de bain de bébé, un peu trop chaude, pour qu'elle vous laisse boire un verre en tête a tête avec l'aimé. Mais la encore au moment du baiser, la voie de l'insondable niaiserie des hommes publiques sans dimension ontologique, fera ses stupides ravages, trembler vos lèvres en pensant que gouverner n'est pas résister, mais discerner la catastrophe, et vous vous en voudrez d'avoir rater un baiser autant qu'une prière.