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18/04/2017

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François Lunven

 

 

 

 

  Depuis la vielle, ils étaient là, faute à faute, sans se connaître. Sarabande de roseaux sur leurs fronts, les pieds enlisés dans le marais des métaphores de la cuisine du Cygne. Le jour prochain allait de mutilation en mutilation, sur la carcasse de leurs légendes abandonnées a la digestion du dragon; sa chair de gypse adipeux recouvrait d'enluminures le miroir dynamique de leurs globes internes qui se rassasiait de ses odeurs de putréfaction et de vase joyeuse; a l'en croire, ce que disait ce conteur pontifical correspondait a une alternative homéostatique entre l'effroi absolu des éternelles eaux souterraines, et les crêtes de l'absolution la plus démente, qui aboutissaient a la claustration de leurs corps dans le glamour des montagnes saintes qui se jetaient après d’invraisemblables torsions, dans les moues cruelles de la glaise faciale ; le temple quotidien du jour, était formé de très larges pierres de scellement, dont le vernis avait l’éclat de la parfaite transparence ; l'épine dorsale de leur union, laissait deviner l'origine vertigineuse de leur monde de mots; une source sauvage béatifiait leur matière agencée sous l'énorme pression d'une rupture d 'univers ou s’était logé la séduction; l'ordre des éléments attractifs témoignait de l'oxydation des copules logiques, lors d'un engendrement miraculeux de cette joie absurde si difficile a justifier par de simples névrose scalaire; la coiffe sans nom de ces pierres taillées, avait surgit de la rupture des connecteurs logiques, et fascinait par leur gravures de bec; les détails de la catastrophe suprême avait été anticipé sur les énormes fleurs de givre ciselées qui tournoyaient autour d'eux comme les chevaux galactiques d'un carrousel de constellation en partie ensevelie dans les brumes métaphysique de la rotation ; l'espace rétrécit de l'union semblait succion, absorption et reflet des signifiants en contraction qui défilaient par le ciel de la réflexion ; puis l'espace s'effilocha durant de longue année en une longue traînée synaptique de coulure mnésique et adverbiale; mais entre eux jamais l'angoisse ne régurgitait son sépulcre insignifiant ; le temps inexistant les mua en éternité par un radical changement; au pieds de ce mur, le visiteur planétaire de ce conte a rebours, peut remâcher mot a mot les symétries du mystère; les branche du texte craqueront sous ses pas, comme d’étranges ovins bêlant du fond de l’âme; leurs museaux rouge plongé dans les rêves d'une physique innommable, flairent la panse des mammifères ; le désir du pur regard logique confinait a la folie, déformait l'organe de la transparence qui nécrosait la quantification de l'insensée ; pourtant, les documents abondaient qui attestaient de cette libre contrée située au cœur de l'instant, ou la folie et la raison se livraient des défis colossaux et se bâillonnaient réciproquement; la profondeur des premiers bas reliefs de vie télégénique pouvait se mesurer au doigts tant l’épaisseur plasmatique des joutes d’astéroïdes, congestionnait l'enclave imagée des flux de sang, qui sous la pression crânienne formait une mappemonde ; ceux qui vivaient ici, indissociables d'autres contes rationnels, avaient assurément fondé leur pensée sur ce qu'elle n'avait pu inventer; chose d'autant plus rare que l'approche de cette réserve par cette pensée, induisait immanquablement la certitude contraire que seul un long trajet a travers la réflexion pouvait dépasser; odyssée forcement réservé aux solitaires chiens d’arrêt que la pelure humaine arquait sous le malaxeur des abstractions impures. L’œil pinéal incrusté dans la pyramide des raisons, prospectait au-delà du concevable, la voix, perçue des êtres métaphysiques qui écaillaient les couches de sédiments cardiaques ; les sismographes de la nef, s'évadaient des frontières évasives de l’indistinct, ou l'imagination gîsait moribonde et liée a d’irréelles menaces et de faux dangers, crucifiée au mortel quotidien et pourtant, rivage historique de l’éternel souvenir, nous ne les rattraperons pas... un rêve chante a la lisière des trous d’amour béant de l'instant... par dynamitage de l’évidence et ablation de l’étanche, les ordres de l’oisellerie s’échappent de la sombre couvée … ils paraissent cruels comme toute nouveauté qui met fin a l'ordre ancien des correspondances... l'eau frémit de carpes muettes comme le crépuscule qui passe en revue les interprétations qui explosent dans les champs lacunaires ; du matin jusqu'au soir, des branches glissent sous le corps sans vie de l'ange de l'horreur, son rictus a la largeur d'un saut dans les déformations noétiques du sourire des exfiltrés du lierre ; la couperose des feuilles annonce l’estomac et les poumons a bout de branche sous serre; car la floraison, cette année, s'est résolue en concept qui électrisent la masse informe des bêlements tripiers et force le ciel a enchâsser la puissance immense d'une phrase dans l'aube de la faiblesse fondée ; les abeilles longent d’intarissables fleuves d'amour, et bourdonnent le longs des gorges de la dignité ; a lune venue, les monts patience et loyauté, complètent l'azimut laissé noir des cartes de la nuit; l'esprit encore inconscient de sa propre lumière pressent la proximité du secret et des nœuds qu'il implique ; mais ô prodige, l'homme est bien le seul être a concevoir sa mort, et a en incarné a chaque instant le dépassement ; la pensée de la fin certaine blesse a mort toute chair qu'elle traverse ; l’œil se déchire ou exhausse l'existence insensée du soleil, mais au fond de ce chaos, l’espérance respire prête a dresser sa chair sur le corps de la mort dépassée.

 

 

Au seuil de l'asile, ; il a fuit les sentiments tout fait et les fausses impressions ; et a l'universelle hypocrisie de la moelle syntaxique il a preferé le roman vrai de l'exister et cette sorte de tension permanente de l'ecriture qui dynamite toute manifestation directe du secret; a cote de lui une jeune fleur coiffée comme Agnés B., tisse des equations sur une corde d'interrogation; partout la confession tenaille les viscères du temps qui n'attriste pas; ses veines se gonflent de parole renversées propre a saisir l’impondérable matière du libéré ; l’épiderme en orbite autour de la mort, rapproche, sans lien concevable, les potiers de fiction ; et quand la foule s’affaisse dans le sang du Credo, au point de la moindre tension, l'illusion prend vie et ficelle les mains des marionnettes attachaient au pilori des gigantesques impressions d'avoir élever le réel a l’idéal ; œuvre divine que la graisse des béliers est seulement capable d'abolir au trépieds de l'espace et du temps ; pour la retrouver, l’âme bouleversé, a l'aube d'une autre cosmologie faite de contraction et de rupture psychique, vivra de l'inintelligible, sur un plan de pleine contradiction sensible qui laisse l’énigme imaginaire rayonner une fois établie qu'on ne l'a pas inventée; des équations longues comme des milles pattes macèrent dans les poches gastriques des voyageurs de la création ; sur les embarcadères des marchands de papiers vendent a la criée des rallonges de grammaire élastique et d'allusives tentation du coup de force sémantique, refoulant le secret sans fond des rapports spirituels dénué d’immédiateté ; ils vendent des putsch sémiotique visant inconsciemment la mise a sac de l'absolu, qu'en réalité leur parole faisande et caille loin des voies lactées de la digestion noétiques dont se repaissent les sentiments; et ceux que le jour sous de tels cieux trouvent immédiatement sociables sont portés aux nues par la foule hystérique ; les autres sont brûlés dans le reflet figé des syntaxes morbides de fausse humanité qui accable le frontispice des temples institués.

 

Au premier soir de la création, je refusais que le monde soit la fin, et malaxais la matière inhibée du ghost note de la manifestation du secret; à la onzième heure, sur la gréve du grand reflux se forma l'horizon du cillement ; un sombre écarquillement du regard filtra une lumière nouvelle jetée sur le monde inconnu; on ne disait plus du sac plastique, regarde ! comme toutes choses se changent immuablement en elle-même, on manquait de patience pour voir ce changement paradoxal dans les montagnes alentour ; on ne disait plus saisit toi de l'instant ! Parce que les gênes folâtres des douleurs bruissaient en nuées de papillons empaillés par le vide atmosphérique des intention mécanisés; la nuit entière je fus recouvert par des monceaux de cadavres qui me comptaient de leur nombre ; les visages cireux des séditieux m’écrasaient le ventre et les joues ; la stupeur dans les yeux des suicidés me frappa durablement, et failli m'arracher l’âme du corps dans des moments d’égarement si profond qu'il me semblait être le jouet d'une éternelle nemesis, d'être pris par les conséquences infinies d'un inassouvissable oubli qui me replongeait incessamment sous la ligne de flottaison; les scandalisés me brisaient les reins du poids de la mort, qui formait le caverneux ressassement des prémisses mêlées de conclusion ; a leur grande confusion, leur lampe venant a manquer d'huile s’était éteinte soufflé par le joug indéfectible de leur existence inexpliquée ; le ressassement incandescent de la faute, était en eux comme le feu de la pensée, mais vide d’appréhension réelle, plein d'obsession, une sorte de chant, que faisaient les ligaments d'une âme sa pensée qui manquait a être la langue de l'esprit devenu insignifiant ; parfois quelques douleurs plus vives écorchaient leur réel néant, et semblait sangler plus fort encore, la boucle infernale du néant, ou ce qui revient au même, la réalité des parlants privés de parole; réduit a l'impuissance, je me croyais danser dans les bras des noyés pétrifiés par la crainte suprême de l'imagination, ils m'embrassaient de leurs bouches noires en de langoureuses danses macabres élaborées au son des lèpres géantes qui décharnaient sans fin leurs bras; et pendant que contraint d'observer et de comprendre la malformation conceptuelle et congénitale de la conscience, j'en savouré nostalgiquement tout le goût du choix, le chœurs des damnés, derrière moi, ruminait l'idiotie sans pardon ; leur chant d'horreur les tenaillaient comme des idole de plomb qui les entraînaient de mort en mort dans des métamorphoses de leur vie ou l’éternité s'éloignait dangereusement de l'instant ; jamais plus pour eux, la scansion d'un authentique secret, ne viendrait les soulager de l’éternelle convulsion du sens mort-né.

 

 

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12/04/2017

Ex-moi

  

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Gérard Gachet

 

   La superficie de l’écho dépendait directement de la profondeur des régions couverte d'anticyclones et de basses pression, ou le spectateur se serait égaré, s'il n'avait eut l’allogène démon de la question pour remonter et descendre le long des longues propositions ; une langue de terre couverte de buis d'interrogation et d'affirmation bruissantes, se rapprochait d'une lande de mer au couleur d’étain. Peu d'ouest dans le pays. Mais une molaire de roche métamorphique qui plongeait ses racines de granite dans le point de vue de leur composition ; la gencives bleue des glaciers remontait dans les narines de l'azur qui les avaient implanté dans la fourrure des eaux calcaires; l'aveugle randonnée vers le haut mont ; du premier au dernier barreau de l’échelle, le même instant d'effroi sublime, de terreur angoissée sous la langue agonisante ; des visiteurs fourchaient angéliquement par le ventre; le chant posait alors ses doigts sur la brume ovipare et la main lumineuse contractait le ciel amide de l'élégiaque création ; la boue du miroir brouillait l'exhaussement des anciennes perceptions, les fils d'anciens vœux se décomposaient en rite carnavalesques, si bien qu'a la fin, il ne restait que le rire de l'outre vide, une saine vibration habitant l'organe recueillit, lavé des anciennes matières qui obstruait l'esprit, le saoul neuf redevenait attentif a l’opération de la transmutation qui transbordait la matière dans le vide, et serpentait subtilement dans les corps allégés, qui s’élevaient comme les méditations d'un monde en panne; ils quittèrent le quartier des hexamètres, ou la vue des anges éventrés clouait leur cœur au nucléaire mammifère arrogant; ils se retirèrent loin des jugements, au désert électronique ils imaginèrent un christ inca homéopathe qui traversait l’hiver atomique ; et qui, couvert de neige artificielle, mais vraie, pour autant qu'il y croyait, qu'il croyait l'avoir vue tombé de l'arc en ciel des radiations, continuait d’être réelle en esprit quoique disparue en fondant; la est la tension, l'arc, les pierres aussi, les arbres les forets et tout ce qu'elles contiennent et qui disparaît dans le souffle de l'attention, et quoique la matière ait entièrement disparu du règne éternel, l'esprit des visiteurs ne cessa de la croire, au moins une fois, devenue ; ce pas grand chose leur rinça l’œil et la bouche si profondément, que leur corps de méditation s'orna d'un écrin tout neuf et d'un palais buccal; la réflexion bougre remuait tellement qu'il était impossible de l’enchaîner, sinon en l'entortillant comme une molécule d'adn dans les ablutions abolies ; toutes les narrations menaient au même point : croire que cela était advenu dans le temps.

   Les âmes ordonnées se disent que cela est advenue et qu'elles y sont pour quelque chose ; et si les clefs manquent pour cette conclusion, si la conclusion se débine, et que le logos éclate comme la main levée et menaçante du chaos, c'est que la question était mal posée ou la vie, pas encore divine.

 

 

09/04/2017

Already made

 

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Paul Jenkins

 

  Le soir dans les soutes on jouait les cartes arrachées au vide mental d'un peuple qui avait perdu toutes raison d'exister et qui sombrait dans l’abîme sans fond de sa culpabilité ; ( les hommes étaient ils seulement encore en état de se reconnaître le moindre droit d'exister ? Sur quel fait du monde moderne appuieront ils leur décision d'être, leur légitimité quand toutes leurs œuvres les condamnaient ? Quel sens, quelle sensation pourrissait la moelle du désir d'exister?) et de cette glaise, de cet humus premier, les phrases sans information faisaient de la musique sage qui élevait toutes les peines humaines sur l'air du divin solo; (mais qu'adviendrait t-il des hommes, le jour ou communément, ils conviendraient qu'ils ne se voient aucune raison de continuer, aucune raison d'exister parce que plus rien de ce que produit la civilisation n’échappera a ce goût de rancœur qui caractérise et contamine les plats périmés ?) ; chaque accord que ces bouches perlières poussaient du fond du corps d'acier de leur bulle marine, soulevait un marécage de condamnation qui s'épouillait des tremblements des automnes transfigurés en dives émerveillées; (et le rire rongeait sauvagement, comme un acide cette arrière pensée plus fondamentale pour les motifs du cœur que les arrières mondes d'une humanité devenue consciente de ne pas même se reconnaître le moindre droit d'exister) ; des paquets de rêves balayaient le pont ; la terre plusieurs fois chavira de rire cette nuit la, et en ses révolutions, un quasar enrobé de vagues gronda dans les cales du transport; la beauté sans concept, était une frontière entre les purs concepts de la raison et la sensibilité ; l'alka seltzer, l'efferalgan de langue qui fond sous la dent ; aucun des joueurs ne tirait rancœurs de son ego brisé, tous décervelés ils fuyaient les étages supérieurs de l'administration, s’enfonçaient dans le méandres des blagues, ou misère et richesse, cessent de signifier, se dissolvaient dans le rayonnement de l'essentielle donnée; avec la chute de ces termes, la langue, infinie, spectrale réalité, respirait et du sol aride et lunaire, le voile de maya tombait ! Ce qu'on avait prit, masqué, caché sous un langage articulé, ce qu'on avait étouffé sous de l'information et de la communication, était un chant, un chant que l’orgueil avait enchaîné au savoir pourtant aussi mité de trou béant que le ciel de trou noir ; la chair respire mieux quand certains mots disparaissent, quand le reflets des tensions s'apaisent et que certaines équations angoissées n'ont plus cours entre nous, quand la vérité du liant se réfléchie et que l'amitié consacre la chair sacré du non-sens, élavé a la chair de l’amitié qui se mêle indéfectiblement au sens ; la péricope des houles écuma ses déferlantes a la sainte source des lèvres du néant, ou les joueurs devinaient la bouche boucle invisible de l'insouciance du temps; le cœur de job était partout présent, le tout de l'espace temps, aussi complexe fut-il, restait sensible a toute la substance ; aussi, au cœur du temps, celui qui s'éternisait parmi eux, riait de n'être rien devant le créateur ; sans le savoir il accomplissait la plus étrange des transfiguration mystiques, en eux-mêmes ils se changeaient en évidant le regret; alors, la conversation se poursuivait, naturelle comme de la musique sérielle passant par l’entre-bâillement d'une porte ; certains mots finissaient par ne plus avoir de sens du tout ; et l'amitié s'en trouvait renforcer de ces murailles affaissées; les mots malades étaient moulus, pillés réduit a leur dernière farine dialectique et lorsque les dernières fibres de la sourde contradiction craquaient, le rire finissait par agrandir la voix, et par lâcher comme le cygne, un chant d’étrange composition, un chant charnel qui redonnaient vie au pardon ; l'universelle culpabilité était alors déjouée par la solennelle intronisation de la singulière musique  du sang; et de la langue brisée, renaissait la parole des sensations, renaissait la chair par delà le concept ruiné.

 La beauté est un trou noir, un astre négatif autour duquel se noue le transport du rire qui débarque la réflexion sur les terres nouvelles de l'axiologique chaos soufflant sous les cranes décantés ; une force capable d’enchaîner la liberté a elle-même, magnétise les pôles contraires aimantés qui toujours déchaîneront les tempêtes algébriques du front ; ce n'est qu’indirectement que la beauté nous éprouve ; elle nous rend tangible l’expérience de la non-immédiateté a soi-même, la loi de l'esprit, et la grandeur réelle du désir auquel tout et promit et qui espère sans s'attacher a rien de ce qu'il désire, sinon de continuer et de persévérer dans son être, son insistance a transcender le monde; ainsi la vie, au quatre vents des passions caduques se disloquent quand la science est touchée ; et ce trou dans les signifiants devient un cul de poule par ou doit renaître les mœurs de la présence redoublée au monde ; l'ancien monde de l'injustice, dépassé, lui beau comateux ; l'engeance du buisson brûle sans se consumer, et cette réminiscence de la nature de la nature est une source d'éveil qui éclaire un trou noir du trait logique de l’éternité répétée; la beauté d'une branche de l’écriture divine est veine du chevalier, la beauté du chêne, un serment du texte dont nous ne savons rien ; ne rien savoir est intéressant quand il devient un art de la conscience de ne jamais se défausser de ce qu'elle doit savoir et connaître absolument ; du texte ignoré et de celui qui l'a écrit il est dit qu'il est ce qu'il est et le contraire de ce qu'il est ; l'immuable dans le temps, insinua sa durée dans les yeux en perditions qui se portaient aux extrémités du temps ; a l'entre deux, a la mi-temps le monde avait cessé d'être et la connaissance de ces lois disparaissait ; et ce qui restait de chaos dans la clairière fut sublimé par la vaste unité supérieure a la raison ; le fondement qui n'avait pour la science que la valeur d'une supposition, prit, pour la chair la force d'une inéluctable imposition ; par les mœurs héritées des parents, la voix acheva de grandir en chair et la chair parut ce qu'elle était : la certitude éternelle et physique ; l’étrange chimère d'ubiquité qui interrogeait le sage ne sachant plus s'il était un être aussi monstrueux que le triton ou quelque chose de plus doux et harmonieux ; ceux qui parmi les hommes ont nommer cette voie de l’éclaircissement de la chair par l’hérédité de l’être (ceux qui vivaient avant que ne soit prononcé le divorce et la nécessité de réparer), beauté, le firent en pensant qu'en pleine conscience un homme devait percevoir penser, concevoir, le plus naturellement du monde, que rien n’échappe au paradoxe que rien n'est immédiatement ce qu'il paraît, et que d’envisager son corps comme une âme matériellement présente, revenait a aimer les mathématiques pour leur symboles, et la pensée incarnée, pour son inconcevable beauté already made.

 

 

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